Vexé de ne pouvoir choisir sa femme par amour, le prince Siegfied se rend durant la nuit dans la forêt. C’est alors qu’il voit passer une nuée de cygnes, il épaule son arbalète, s’apprêtant à tirer, mais il s’arrête aussitôt ; devant lui se tient une belle femme vêtue de plumes de cygne blanches...
Le mythe du cygne, avec ses prémices antiques où Jupiter, sous les traits d'un cygne, comble Léda, l'épouse du roi de Sparte, offre de nombreuses possibilités d'adaptation. On y voit déjà apparaître le caractère androgyne de l'animal qui a conduit, dans les mises en scène de Matthew Bourne (Swan Lake, Londres 1995) et Stephan Thoss (Swischen Mitternacht und Morgen, Hanovre 2004), à confier la figure des cygnes à un corps de ballet masculin.