Dans un orphelinat hongkongais, un enfant rebelle ne veut pas du nom qu'on prétend lui imposer et s'enfuit. Il deviendra Simon Templar, dit Le Saint, voleur international dont les largesses aux bonnes oeuvres lui vaudront une excellente réputation.
TELERAMA
Sexy comme une bûche, Val Kilmer passe son temps à se déguiser. Vachement mal. On le reconnaît tout de suite. Sauf la fille qui l'aime et ses méchants ennemis. La preuve qu'ils sont vraiment neuneus...
C'est marrant comme Hollywood a le don de « frigorifier » des feuilletons télé qui ne valaient que par leur rythme et leur décontraction. Ce Saint est encombré de théories balourdes sur l'inconscient, la fuite, la culpabilité. Clichés destinés probablement à faire croire au spectateur moyen américain qu'il est branché Freud et psychanalyse. Phillip Noyce rate les moments humoristiques, sans lesquels le héros imaginé par Leslie Charteris ne serait pas ce qu'il est. Quant aux scènes d'action où un dictateur russe cherche à s'approprier une invention révolutionnaire, la « fusion à froid », elles sont du niveau d'un James Bond moyen.