Piotr Griniov (Pierre Andréievitch Griniov), découvre la situation dangereuse de la petite ville menacée par les troupes rebelles du chef cosaque Emelian Pougatchëv, qui se fait passer pour le tsar Pierre III. À ce moment, le fort tombe aux mains des troupes de Pougatchëv. Griniov et sa bien-aimée échappent seuls au massacre grâce à la mansuétude de Pougatchëv, qui a reconnu le jeune homme (grâce à l'intervention de Savélitch) qui lui avait donné sa pelisse au début de l'histoire. Au bout de nombreuses péripéties, les deux jeunes gens parviennent à échapper au danger, malgré le fait que Chvabrine ait rallié le camp des rebelles...
Ce court roman, l'une des dernières œuvres de Pouchkine, a joué un rôle fondateur dans l'histoire de la littérature russe.
Ses plus grands mérites sont la simplicité et la justesse, marques du génie de Pouchkine. Gogol a ainsi dit de La Fille du capitaine: « La pureté et l'absence d'artifice, sont poussées dans ce roman à un tel degré que c'est la réalité elle-même qui semble à côté artificielle et caricaturale. Pour la première fois on voit apparaître des caractères authentiquement russes : un simple commandant de fort, sa femme, un lieutenant, le fort lui-même avec son unique canon, l'absurdité de l'époque et la simple grandeur des gens simples, tout cela est non seulement la vérité vraie, mais pour ainsi dire mieux que la vérité2. »
La Fille du capitaine (en russe : КапитанÑÂкаÑ дочка, Kapitanskaïa dotchka) est un roman publié par Alexandre Pouchkine en 1836.
Se déroulant au xviiie siècle, principalement dans les steppes situées au sud de l'Oural, il a pour thème les aventures et les amours de deux jeunes gens pris dans la tourmente de la révolte de Pougatchëv.
La Fille du capitaine est considéré comme l'un des premiers chefs d'œuvre de la littérature russe1.