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bashung (alain) - sur un trapeze (rock) 2008@

(taille reelle)


On dirait qu’on sait lire sur les lèvres
Et que l’on tient tous les deux
sur un trapèze

Un moment de suspension dans le temps et l’espace, comme « sur un trapèze ».
Le paradoxe de la fin de vie d’Alain Bashung est qu’alors que la maladie l’affaiblissait, rendant tristes ses proches et ses fans, le chanteur, a, lui, ressenti jusqu’au bout les joies de la scène et de sa musique.

On dirait qu’on sait lire sur les lèvres
Et que l’on tient tous les deux sur un trapèze
On dirait que sans les poings on est toujours aussi balèzes
Et que les fenêtres nous apaisent

On dirait que l’on soufflerait sur les braises
On dirait que les pirates nous assiègent
Et que notre amour, c’est le trésor
On dirait qu’on serait toujours d’accord

J’ai traqué les toujours, désossé les déesses
Goûté aux alentours, souvent changé d’adresse
Ce qui nous entoure, l’extension de nos corps
Quand nous sommes à l’écart, mineurs, chercheurs d’or

Quand faut-il être pour ? Que faut-il être encore ?
Quand faut-il être pour ? Que faut-il être encore ?

On dirait qu’on sait lire sur les lèvres
Et que l’on tient tous les deux sur un trapèze
On dirait que sans les poings on est toujours aussi balèzes
Et que les fenêtres nous apaisent
Peut-être que la nuit le monde fait la trêve !
Et qu’aujourd’hui ton sourire fait grève ?
On dirait qu’on sait lire sur les lèvres
Et que l’on tient tous les deux sur un trapèze
Peut-être que la nuit le monde fait la trêve !
Et qu’aujourd’hui ton sourire fait grève ?