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SOUS LES JUPES DES FILLES, Audrey Dana

(taille reelle)
Mères de famille, femmes d'affaires, copines, célibataires ou mariées, toutes représentent une facette de la femme d'aujourd'hui : un être paradoxal, totalement déboussolé mais définitivement vivant. L'histoire de onze femmes qui voient leur vie se dérégler de façon aussi imprévisible et surprenante que la météo.

TELERAMA
Sur le papier, le scénario — quelque chose comme du Judd Apatow en talons hauts sur la place du Trocadéro — était tentant. Mais le film choral au mauvais goût assumé est un exercice d'équilibriste : comment passer du cancer du sein à la nymphomanie, du coup de coeur lesbien à la solitude de la femme d'affaires... Le premier long métrage de l'actrice Audrey Dana tourne vite au catalogue, avec quelques bons moments et de grosses baisses de régime. A chaque problème féminin son interprète. Qui hérite de la ménopause ? Isabelle Adjani, dont l'autodérision est à saluer. Comme celle de Laetitia Casta, charmante en jeune avocate... pétomane. Les deux meilleures sont, évidemment, les plus excessives : Marina Hands, à contre-emploi en cocue binoclarde et vengeresse, et Julie Ferrier, hilarante en conductrice de bus accro au sexe. Certains thèmes, plus graves ou complexes, semblent avoir effrayé la réalisatrice. Dommage, on aurait aimé avoir davantage, comme le chantait Alain Souchon, « les yeux qui brillent pour ce jeu de dupes : voir sous les jupes des filles »... — Guillemette Odicino