A 19 ans, le jeune Tony Manero est le roi du weekend, la star des dance-floors de son quartier de Brooklyn. Mais la semaine, le retour à la vraie vie est difficile. Jusqu'au jour où Tony rencontre la belle Stephanie qui lui fait prendre conscience qu'il existe peut-être un autre monde à découvrir au delà des murs de brique des bas-quartiers de New York.
TELERAMA
Les années 1980, jugées grises et inhumaines, nous avaient au moins débarrassés de l’icône Travolta, costume blanc et doigt en l’air, imagerie kitsch d’une « fureur de vivre » de centre commercial. Mais, à l’heure où le disco est revenu à la mode, revoir avec du recul cette Fièvre du samedi soir, pompe à dollars originelle, n’est pas inintéressant. Outre la fébrile musique des Bee Gees, on découvrira qu’il s’agit d’un film astucieux sur nos erreurs de jeunesse (l’équivalent américain de J’ai raté Télé-foot, de Renaud), sur une mode vestimentaire et musicale. La Fièvre du samedi soir peut encore en faire soupirer d’aise certains.