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goya_y_Lucientes_-_Witches_Sabbath_-_Google_Art_Project (HD)

(taille reelle)
La scène fait partie de l'esthétique « terrible sublime ». Son caractère cauchemardesque cause un malaise chez le spectateur. Dans ce tableau comme dans la série, les tons sombres sont accentués dans un paysage nocturne. Le thème de la sorcellerie était courant parmi les amis Espagnols du peintre dans les cercles des Lumières. La toile montre un rituel de sorcellerie, dirigé par un Grand bouc, l'une des formes prises par le diable, au centre de la composition, selon la mythologie basque qui donne le titre de l’œuvre en espagnol. Autour de lui apparaissent des sorciers jeunes et vieux, qui lui donnent à manger son plat favori : des enfants, suivant la légende. Dans le ciel nocturne, la lune brille et des animaux volent (ce pourrait être des chauves-souris).
Cette série est complétée par cinq autres images de mêmes dimensions et thème : sont: Vol de Sorcières (Musée du Prado), le sortilège (Musée Lázaro Galdiano) Cuisine de sorcières (Collection privée, Mexique), L'ensorcelé de force (National Gallery, Londres) et L'invité de pierre (aujourd'hui disparu).
Le Sabbat des sorcières (espagnol : El Aquelarre, Sabbat, rituel de sorcellerie) est l'un des petits tableaux peints par Francisco de Goya entre 1797 et 1798 à la résidence d'été des ducs d'Osuna, dans ce qui était la promenade d'Osuna (aujourd'hui Parc du Capricho), puis à l'extérieur de Madrid, près de Barajas. Après 1928, José Lázaro Galdiano acheta la toile pour sa collection privée qui fait maintenant partie des fonds picturaux Fondation Lázaro Galdiano.