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VIVA MARIA, Louis Malle 1965, Brigitte Bardot, Jeanne Moreau (musical guerre)@@

(taille reelle)
Au début du XXe siècle, à l'occasion de leur premier duo sur scène, deux jeunes femmes que le hasard a réunies au sein d'une troupe de music-hall ambulante tirent parti d'un accident vestimentaire pour inventer l'effeuillage.

TELERAMA
Louis Malle nous promet un film féministe avec des vedettes sixties (BB et Jeanne Moreau) mais il en fait des gourdes qui plongent dans la guerre civile mexicaine par amour et par hasard. Pour le combat révolutionnaire, on repassera ! Reste les deux stars.
1907, Amérique latine : Maria la brune (Jeanne Moreau) est chanteuse dans un cirque, Maria la blonde (Brigitte Bardot) est fille d’un activiste irlandais en fuite. La rencontre des deux stars du cinéma français des années 1960 dans une parodie de western à la sauce burlesque devait faire des étincelles, les journaux à scandale épiant le moindre crêpage de chignon. Mais sur le tournage comme sur l’écran, la confrontation a fait pshitt. Les deux actrices se sont bien entendues, et l’inanité du scénario (coécrit par Jean-Claude Carrière pourtant…) les a empêchées de briller. On a dit que Louis Malle avait réalisé un film féministe culotté ? Juste parce qu’il a « osé » un film sans rôle masculin important, chose, il est vrai, rare à l’époque… Sauf que ses deux héroïnes sont des gourdes qui se pâment dès qu’elles croisent un miroir, s’effeuillent à plusieurs reprises devant un parterre d’hommes excités et se lancent dans la guerre civile mexicaine seulement par amour pour un beau révolutionnaire exécuté (Maria la brune a eu le temps de lui lécher le torse avant sa mise à mort). « C’est merveilleux, l’amour ! » s’exclame, ravie, Maria la blonde après être partie avec trois inconnus en calèche. Osons, pour finir, un « Caramba ! » de dépit…