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ON NE VIT QUE DEUX FOIS, Lewis Gilbert 1967, Sean Connery (James Bond)(aventure)@@

(taille reelle)
À la suite du détournement d'un vaisseau spatial américain, les tensions augmentent entre les États-Unis et l'URSS, au point qu'une guerre est à venir. Les Britanniques ont des soupçons au Japon et le MI6 fait passer pour mort James Bond afin de l'envoyer faire son enquête en toute discrétion à Tokyo. Là-bas, il sera accompagné par les services secrets japonais dirigés par "Tigre". Mais le temps presse pour démanteler la puissance industrielle derrière tout cela.

TELERAMA
Ce cinquième James Bond « officiel » propulsait la saga dans une autre dimension. Tourné en pleine conquête de ­l’espace, avec un budget de presque 10 millions de dollars (colossal pour l’époque), l’épisode suit l’enquête de 007 au Japon pour découvrir qui dérobe les engins spatiaux américains et soviétiques — le Spectre, bien sûr —, afin de pousser les deux puissances à la guerre nucléaire. Aux manettes : le solide Lewis Gilbert, qui signera plus tard L’Espion qui m’aimait et Moonraker.

Par son japonisme très XIXe siècle, et surtout par le traitement déplorable ­réservé aux personnages féminins, On ne vit que deux fois est peut-être le plus faible des Bond avec Sean Connery. Mais son ­influence sur la culture pop reste consi­dérable. D’abord, il dévoile pour la première fois le visage d’Ernst Stavro Blofeld, mythique chef de l’organisation criminelle. Ensuite, la fantaisie du romancier Roald Dahl, scénariste, pousse le film vers l’opéra carton-pâte, jamais loin du ridicule. Le gigantisme culmine avec ­l’affrontement d’une armée de figurants — sbires de Blofeld d’un côté, ninjas de l’autre — dans une base secrète insulaire, sous le cratère d’un volcan. Séquence archétypale maintes fois parodiée, notamment dans Austin Powers.