Barbara et Oliver Rose forment un couple apparemment tout à fait heureux. Ils sont mariés depuis plusieurs années et ont deux enfants. Cependant, du jour au lendemain, ils vont se retourner l'un contre l'autre : ils décident de divorcer. Ils ne reculent devant aucune bassesse pour rabaisser l'autre, et tenter d'arriver à leur but ultime : avoir la conservation exclusive de leur vaste maison.
TELERAMA
Après des années de bonheur conjugal, les Rose ne se supportent plus. En 1990, Danny DeVito dynamitait la cellule familiale américaine avec un humour corrosif !
Les histoires d’amour finissent mal, en général… Et en particulier dans le cas d’Oliver et Barbara, alias Monsieur et Madame Rose, du coup de foudre juvénile à la haine absolue. Michael Douglas et Kathleen Turner offrent un grand numéro de duettistes, dans cette satire cruellement drôle réalisée par le comédien Danny DeVito.
Un film à la fois impitoyable et réjouissant, qui mord là où ça fait mal, dans la zone charnue des illusions doucereuses. Si tout commence comme une comédie sentimentale — un peu trop de rose chez les Rose —, DeVito pose peu à peu ses pièges : bambins suralimentés, ennui conjugal, photo de famille bien encadrée, entre l’ego de Monsieur et les frustrations de Madame…
Avec le divorce, l’image explose : La Guerre des Rose n’est pas un titre exagéré. La séparation du couple tourne à la pulvérisation nucléaire. La caméra filme en huis clos les ravages d’une catastrophe intime qui couvait depuis longtemps. Les valeurs familiales et patriarcales, le matérialisme de l’époque Reagan sont passés à la moulinette d’un humour noir et critique, qui a plutôt bien vieilli.