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CHARLIE ET LA CHOCOLATRIE, Tim Burton 2005, Brigitte Millar, Johnny Depp (fantastique jeunesse)@@@
Issu d'une famille modeste, le jeune Charlie doit travailler pour aider les siens et doit économiser chaque penny durement gagné. Friand de sucreries, il décide de participer à un concours organisé par l'intimidant Willy Wonka, à la tête de la chocolaterie de la ville. Celui ou celle qui trouvera l'un des cinq tickets d'or que Willy a dissimulé dans les barres de chocolat de sa fabrique remportera l'équivalent d'une vie de sucreries !

TELERAMA
Johnny Depp en confiseur étrange, héros complexe d’un conte pour enfants, héritier possible d’Edward aux mains d’argent. Du grand Tim Burton !

À partir du meilleur conte de Roald Dahl, Burton a confectionné une confiserie extravagante, âcre, mais fondante. Charlie, le garçonnet dans sa masure de guingois, n’est riche que d’une famille extra et d’un rêve : pénétrer dans l’usine de Willy Wonka, le génie de la friandise. Un jour, miracle, Charlie trouve un ticket pour une visite guidée de la chocolaterie. Avec quatre autres jeunes « élus », il entre dans l’univers du confiseur mystère…

Fidèle à Roald Dahl, Burton s’en donne à cœur joie, à grands coups d’effets spéciaux, pour passer l’enfance à la moulinette. Dans ce parc d’attractions du meilleur mauvais goût, dans ce nouveau Neverland où Peter Pan dirigerait une maison de redressement, Tim Burton ne lésine pas sur les colorants, joue volontiers aux frontières de l’écœurement et comble les adultes avec des clins d’œil tordants à Michael Jackson, Kubrick ou Esther Williams.

Le meilleur Tim Burton ? On a classé tous ses films, du plus étrangement plat au plus bizarrement génial
Avec cela, le cinéaste ne prétendrait qu’à un diplôme de bon confiseur industriel. Mais il y a Willy Wonka. Tim en fait une créature 100 % burtonienne. En lui inventant une enfance corsetée par un monstrueux appareil dentaire, il le place dans la lignée d’Edward aux mains d’argent. ­Comme toujours chez lui, d’un handicap naît le talent. Et un rapport décalé avec le réel. Son Wonka est un créateur autiste, qui a mis le chocolat entre lui et le monde. Un tel personnage ne fond pas facilement, même à la chaleur d’un happy end. Quand Charlie lui offre une famille, Wonka la met sous cloche. Même aux commandes d’une grosse machine chocolatée, Tim Burton reste riche en cacao amer.