de moraes (vinicius) - a felicidade (folklore bresil) 1970
La tristesse n'a pas de fin
Le bonheur si
Le bonheur est comme une plume
Que le vent emporte dans l'air
Elle vole si légère
Mais elle a la vie si brève
Qu'il lui faut du vent sans cesse.
Le bonheur du pauvre parait être
La grande illusion du carnaval
Les gens travaillent l'année entière
Pour un moment de rêve
Pour faire un costume
De roi ou de pirate ou de jardinière
Pour que tout se termine
le mercredi
Le 18 octobre 1978, Vinicius de Moraes et Tom Jobim se retrouvent à Milan, en compagnie de Toquinho, Miúcha, et Georgiana la fille de Vinicius aux percussions. Au cours de ce concert d’anthologie, ils gravent a Felicidade, une merveilleuse chanson écrite par les deux hommes pour Orfeu Negro.
« La tristesse n’a pas de fin, le bonheur en a une » : avec un refrain pareil, les musiciens brésiliens de la génération précédente auraient probablement composé une samba-canção à pleurer contre ou un boléro lyrique pour nuit d’exécution capitale. Vinicius laisse éclater sa poésie, mais Tom la rafraîchit et l’illumine de ses accords. Quelle mélodie ! Ecoutons Tom et Vincius à Milan.
Tristeza não tem fim
Felicidade sim
A felicidade é como a pluma
Que o vento vai levando pelo ar
Voa tão leve
Mais tem a vida breve
Precisa que haja vento sem parar.
A felicidade do pobre parece
A grande ilusão do carnaval
A gente trabalha o ano inteiro
Por um momento de sonho
Pra fazer a fantasia
De rei ou de pirata ou jardineira
Pra tudo se acabar
na quarta feira