arpoma.com - Rep. / Data
(695 sur 1468)   (liste)
◀◀         (695 sur 1468)         ►►


























(grand format)   (taille reelle) (loupe: alt+cmd+8)
LE BONHEUR DES UNS, Daniel Cohen 2020, Berenice Bejo, Vincent Cassel, Florence Foresti, Francois Damiens (societe)@@
Léa, Marc, Karine et Francis sont deux couples d'amis de longue date. Le mari macho, la copine un peu grande-gueule, chacun occupe sa place dans le groupe. Or, l'harmonie vole en éclat le jour où Léa, la plus discrète d'entre eux, leur apprend qu'elle écrit un roman, qui devient un best-seller. Loin de se réjouir, petites jalousies et méchanceté commencent à fuser. C'est face au succès que l'on reconnait ses vrais amis. Le bonheur des uns ferait-il donc le malheur des autres ?

TELERAMA
Vincent Cassel, Bérénice Bejo, Florence Foresti, François Damiens... Malgré sa distribution calibrée pour rassembler, cette gentille comédie n’offre que quelques gags amusants.
Réalisée par Daniel Cohen (Comme un chef ) d’après sa propre pièce, jamais montée, cette comédie factice et plan-plan peut néanmoins compter sur l’abattage de son casting et une poignée de répliques amusantes et cruelles pour échapper au déshonneur auquel aurait pu la condamner, au hasard, son absence de peps ou la mocheté de l’image : Florence Foresti, orange, a l’air d’avoir été maquillée par Donald Trump.

Mieux vaut être seule que mal accompagnée. C’est la morale, frappée au coin du bon sens, que l’on retiendra de l’histoire de Léa (Bérénice Bejo, attachante malgré un rôle fade de gentille maso). Léa est l’épouse de Marc (Vincent Cassel, assez réjouissant en imbécile ­égoïste et macho) et l’amie de Karine (Foresti qui fait du Foresti, sa force et sa limite) et de Francis (François Damiens, extra tendre). Soit un entourage globalement infect, puisqu’il la prend tranquillou pour une courge et tombe de l’armoire lorsque la jeune femme écrit un best-seller couvert de louanges. Le bonheur de Léa fait le malheur de ses « amis », soudain verts de jalousie et décidés, eux aussi, à devenir des artistes… Là réside le principal attrait du film : les vains efforts des potes pour « exister » à leur tour, Karine s’échinant à pondre un roman, tandis que Francis passe de la musique électro (« entre David Guetta et Léo Ferré ») à la sculpture ou à la cuisine. Bref, pour peu qu’on soit bien luné, il y a deux ou trois rires à glaner. C’est toujours ça de pris.