Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !
Guy de Maupassant
Tandis que lui, de son visage Entre les seins en sueur nage
Tout en remuant sa verge douce Dans la vulve chaude mousse
Et que l'autre s'escrime entre les fesses offertes
De la diva libertine en état d'alerte, Celle-ci soudain explose de joie Tous ses sens aux abois,
Hurlant à tout vent son plaisir d'enfin par ces pines ô jouir !
Secouée de spasmes incontrôlables Epuisant son désir insatiable
Jane s'écroule alors au sol Affalée, béante, offerte,
Seins déployés, cuisses grandes ouvertes Entre les deux hommes qui s'affolent
Bites en poupe et luisantes, A l'air libre toutes tremblantes.
Se saisissant de leurs pieux solitaires Les voilà qui se branlent avec ferveur
Et jouissent ensemble, compagnons solidaires, Sur le corps de Jane où brille déjà la sueur !
Une cascade de foutre s'abat sur sa peau zébrant ses cuisses, sa bouche, son ventre, ses seins...
Elle se tord de jouissance à nouveau S'offrant sans retenue à cet étrange et torride bain.