GOYA, la danse de sabbat - SOLER (Padre), fandango
On croirait voir l’enter tourner dans les ténèbres
Son zodiaque affreux, plein de signes funèbres.
Tous volent, dans le cercle emportes à la fois.
Satan règle du pied les éclats de leur voix
Victor HUGO - La ronde du sabbat
Francisco de GOYA - Le Sabbat des sorcières 1798
La scène fait partie de l'esthétique « terrible sublime ». Son caractère cauchemardesque cause un malaise chez le spectateur. Dans ce tableau comme dans la série, les tons sombres sont accentués dans un paysage nocturne. Le thème de la sorcellerie était courant parmi les amis Espagnols du peintre dans les cercles des Lumières. La toile montre un rituel de sorcellerie, dirigé par un Grand bouc, l'une des formes prises par le diable, au centre de la composition, selon la mythologie basque qui donne le titre de l’œuvre en espagnol. Dans le ciel nocturne, la lune brille et des animaux volent (ce pourrait être des chauves-souris).
illustr musicale: SOLER (padre antonio) - fandango
C'est la pièce la plus célèbre de Soler, ce fandango est redécouvert au début des années 1960 par le claveciniste Rafael Puyana. Sa liberté et son succès font des jaloux parmi les moines. On le surnomme « le diable en habit de moine ».