LE JOUR D APRES, Roland Emmerich 2004, Jake Gyllenhaal, Dennis Quaid (catastrophe)@@
Le climatologue Jack Hall avait prédit l'arrivée d'un autre âge de glace, mais n'avait jamais pensé que cela se produirait de son vivant. Un changement climatique imprévu et violent à l'échelle mondiale entraîne à travers toute la planète de gigantesques ravages : inondations, grêle, tornades et températures d'une magnitude inédite.
TELERAMA
New York glacé et sous les flots… Après “Independence Day”, Roland Emmerich ne décolle toujours pas du modèle des films catastrophe des années 1970.
C'est l’abomination de la désolation, comme d’hab. Après l’invasion des méchants Martiens (Independence Day) et celle du gros lézard vert (Godzilla), Roland Emmerich fait s’abattre un froid d’ère polaire sur New York et le reste de l’hémisphère Nord. Avant de geler, l’eau monte (il y a plus d’un M. Météo dans le film pour vous expliquer ça).
Des vagues sur la 5e Avenue, un paquebot qui barbote dans Manhattan, ça fait des effets spéciaux plus poétiques que les soucoupes volantes qu’on dézingue. Mais ces splendeurs façon National Geographic futuriste n’ont qu’un temps. La sauce psycho-mélo des destins foudroyés, ou congelés, prend le dessus et finit par tout recouvrir. Pour Roland Emmerich, tout peut arriver, sauf que le cinéma se renouvelle et dépasse le vieux modèle des films catastrophe des années 70.