VERNET, tempete sur la cote mediterraneene 1767 - LISZT, Totentanz (danse macabre) pour piano et orch
Les éclairs redoublés tonnent dans l’ombre brune.
Les femmes, sur le port, dans le tourbillon noir,
Gémissent, implorant une lueur d’espoir…
Et la tempête tord le haillon qui les couvre.
Jules BRETON - tempête
Admirateur de Poussin et du Lorrain dont il reprend les effets de marines déclinées également au clair de lune, Vernet parvint néanmoins à créer, à force de travail, son propre style. Il représente en général la nature en accordant beaucoup de place au ciel ; il sait aussi animer chaque lieu par des personnages et des scènes de la vie quotidienne.
Ces peintures sont de véritables témoignages de la vie dans les ports il y a 250 ans, et font de Claude Joseph Vernet l'un des plus grands peintres de la marine. Ils lui vaudront une reconnaissance, de son vivant, par la plupart des nobles les plus attachés à la marine
Illustr musicale: Franz LISZT - Totentanz (Danse macabre) pour pianoet orch
Fondée sur le thème médiéval du « Dies irae » (Jour de Colère) et écrite sous forme de thème et variations, l’œuvre évoque « l’horreur du macabre et de la mort ; le grotesque de la condition humaine ; le mysticisme », trois thèmes chers au Romantisme, comme le souligne Jean Gallois. Les musicologues hésitent quant aux origines de l’œuvre. La Danse Macabre pourrait avoir été inspirée à Liszt par les fresques du Campo Santo, le vieux cimetière de Pise, mais aussi par des gravures de l’artiste allemand Hans Holbein.