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EXCALIBUR, John Boorman 1981, Nigel Terry, Helen Mirren (saga cape et epee)@@
Uter Pendragon reçoit de Merlin l'Enchanteur l'épée mythique Excalibur. A la mort d'Uter, l'épée reste figée dans une stèle de granit. Seul le jeune Arthur, fils illégitime d'Uter parvient à brandir l'épée Excalibur et devient par ce geste le roi d'Angleterre. Quelques années plus tard, il épouse Guenièvre et réunit les Chevaliers de la Table Ronde. Mais sa demi-soeur, la méchante Morgane, parvient à avoir un fils d'Arthur qui va le pousser à sa perte.

TELERAMA
John Boorman rêva un temps d’adapter “Le Seigneur des anneaux”. À la place, il tourna cette légende du Graal censé réunifier le royaume d’Arthur. Une réussite d’une grande beauté visuelle, à la fois film d’épée et d’auteur.

Le cycle arthurien condensé en deux heures vingt-cinq montre en main. C'est la confusion, ici, qui est à l'honneur. John Boorman a tiré de la légende du Graal un magnifique livre d'images où les épées d'argent s'entrechoquent dans la nuit ocre, où la lueur changeante des flambeaux donne aux armures de sombres reflets.

Ce n'est plus un combat, c'est une mêlée, située, à proprement parler, dans la nuit des temps. La réussite plastique du film est indéniable : Boorman a inventé –en s'inspirant des illustrations XIXᵉ des romans de Walter Scott – un royaume antéhistorique, siège des passions archaïques. Thématiquement, c'est, hélas, un poil plus confus : en adaptant (et en trahissant parfois) les écrivains du cycle arthurien (Chrétien de Troyes, mais surtout Thomas Malory), le cinéaste a privilégié le politique plutôt que le sacré (la quête du Graal sert surtout à unifier le royaume d'Arthur). Excalibur reste néanmoins une réussite, étonnante transmutation d'un cinéma de genre par un authentique auteur.