BRETON (Jules), Le feu de la Saint-Jean (1891) - HAENDEL, acis et galatee, 02 Oh the pleasure of the plains
Je sèmerai les feux, les brandons, les clartés,
les braises, et partout, au-dessus des cités,
je ferai flamboyer l’autodafé suprême,
joyeux, vivant, céleste! – O, genre humain, je t’aime!
Victor HUGO - Torquemada (1882)
Jules BRETON - Le feu de la Saint-Jean (1891)
L'intérêt de Breton pour la vie rurale l'incite à peindre de nombreuses fêtes villageoises, comme celle de la Saint-Jean. Le thème, volontairement rustique, est traité avec autant d'attention que s'il s'agissait d'un grand tableau religieux ou historique. L'acquisition de la toile par le grand collectionneur de Philadelphie John G. Johnson (1841-1917), qui réunit au cours de sa vie plus de 1200 œuvres européennes, témoigne de l'engouement précoce des américains pour l'œuvre de Breton.
Illustration musicale: HAENDEL - acis et galatee - 02 Oh the pleasure of the plains
Acis and Galatea (HWV 49a/49b) est un semi-opéra en deux actes de Georg Friedrich Haendel, texte en anglais de John Gay incorporant des adaptations ou des pages originales d'autres auteurs dont Pope et Hughes, d'après la légende d'Acis et Galatée tirée des Métamorphoses d'Ovide.
La légende : Galatée, une nymphe demi-divine aime le berger Acis d'une passion partagée. Leur idylle est interrompue par le cyclope Polyphème, également amoureux de Galatée. Polyphème écrase Acis sous un rocher. Galatée, brisée par la douleur, métamorphose Acis en un ruisseau.
Haendel avait déjà traité le sujet dans la sérénade Aci, Galatea e Polifemo composée pendant son séjour en Italie, dont il réutilisa une partie dans ses versions ultérieures de l'œuvre.
La même légende avait déjà inspiré Jean-Baptiste Lully en 1686 pour sa pastorale héroïque Acis et Galatée.