FERRARI (Gaudenzio), concert des anges 1534 - ALLEGRI (Gregorio), Miserere
C’est un chemin frayé plein d’une douce joie,
Comme de beaux chérubins dans leur robe de soie.
Théodore de BANVILLE - Les Cariatides
Gaudenzio FERRARI - concert des anges 1534
28 Septembre, 1534 Gaudenzio Ferrari signe le contrat pour les travaux dans le dôme de Santa Maria dei Miracoli à Saronno. Il Lance les fresques en 1535 et finit en Juillet de l'année suivante,
A l'intérieur du dôme, il ya un grand chœur angélique sur quatre cercles concentriques. Et «le concert des anges plus achalandé jamais connu; instruments de musique sont présents plus de cinquante ans, et il ya même des instruments de musique du Nouveau Monde, et d'autres de pure invention, qui, selon certains experts pourrait également jouer de la musique, et rien d'étonnant: la culture musicale était à ce moment-répandue parmi les artistes: Leonardo était à Milan, car il était aussi célèbre pour les compétences en jouant du luth. Gaudenzio est, comme toujours, d'une grande clarté narrative
Illustr musicale: Gregorio ALLEGRI - miserere 1639
De par le caractère exceptionnel d'une méditation qui semble imiter les voix angéliques. Basée sur un schéma musical très simple et atteignant très régulièrement le suraigu, le Miserere d'Allegri dégage un grand sentiment de pureté, un des meilleurs exemples du style polyphonique de la Renaissance.
L'œuvre était chantée à la chapelle Sixtine lors des matines du mercredi et vendredi de la Semaine sainte. Un verset sur deux était psalmodié de manière monodique (comme cela se pratiquait depuis des siècles), à la fin de l'Office des Ténèbres, alors que les cierges qui éclairaient la chapelle étaient progressivement éteints l'un après l'autre. En présence du pape et des cardinaux agenouillés, les chantres de la chapelle improvisaient (selon la technique du Cantus super librum) de somptueux ornements sur la psalmodie, inscrite dans un canevas polyphonique relativement simple mais très efficace