RENOIR (Auguste), baigneuse allongee de dos - PRAVI (Barbara), personne d autre que moi
Je pourrais me balader nue, sans frousse
Sans peur qu'on se rit de moi
Car mon corps dérobe à la vue de tous
Un cœur si délicat
Barabara PRAVI
Auguste RENOIR - baigneuse allongee de dos
A partir de 1910, l'artiste revient à l'un de ses sujets de prédilection : des nus en plein air auxquels il consacre de grands tableaux. Renoir y célèbre une nature atemporelle, de laquelle toute référence au monde contemporain est bannie. Cette vision idyllique est marquée par la sensualité des modèles, la richesse des coloris et la plénitude des formes. La peinture évoque les nus de Titien et de Rubens, tant admirés par Renoir. Elles traduisent un plaisir de peindre que n'ont pas vaincu la maladie et les souffrances endurées par le peintre à la fin de sa vie.
Illustration musicale: Barbara PRAVI - personne d'autre que moi
Un caractère bien trempé, des mots qui collent à la peau, des vagues de sentiments qui percent le cœur, une densité enrobée de douceur, Barbara Pravi semble là pour faire rêver... Elle a gagné le cœur de la France .. avec sa chanson Voilà, classée deuxieme au concours de l'Eurovision 2021
On passe sa vie à mettre des manteaux
Un peu trop grands ou trop petits, jamais très beaux
Et l'on s'enroule dedans, en boule, ça nous rassure
On passe notre temps à chercher le nouveau
Le différent, le dernier cri, plus ou moins chaud
Et l'on se cache derrière ce masque, rien qu'une parure
Mais moi, qu'on me recouvre ou qu'on me voit vraiment
Je m'en fous comme des histoires au présent
J'enlève tout
Je pourrais me balader nue, sans frousse
Sans peur qu'on se rit de moi
Car mon corps dérobe à la vue de tous
Un cœur si délicat
Seul le soir, il se met à nu
Révèle aux ombres l'éclat
Mais jamais personne ne l'a vu
Personne d'autre que moi
Été, hiver qu'importe les saisons
On sait y faire, on s'camoufle toujours en fonction
Plutôt les larmes ou bien les charmes, comme tu préfères
Mais moi, je dis tout haut ce que je pense au dedans
Je m'en fous, je sais aussi faire semblant
Si bien, je joue
Je pourrais me balader nue, sans frousse
Sans peur qu'on se rit de moi
Car mon corps dérobe à la vue de tous
Un cœur si délicat
Seul le soir, il se met à nu
Révèle aux ombres l'éclat
Mais jamais personne ne l'a vu
Personne d'autre que moi
Personne d'autre que moi