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17 1-macchabees 14
L’an cent soixante-douze, le roi Démétrius assembla ses armées et s’en alla en Médie, pour y recruter des troupes auxiliaires, afin de combatte Tryphon.
Arsace, roi de Perse et de Médie, ayant appris que Démétrius était entré sur son territoire, envoya un de ses généraux pour le prendre vivant.
Celui-ci se mit en marche et, ayant battu l’année de Démétrius, il s’empara de sa personne et l’amena à Arsace, qui le mit en prison.
Le pays de Juda fut en paix durant tous les jours de Simon. Il s’appliqua à procurer la prospérité de son peuple, et son autorité et sa gloire plurent au peuple durant tous ces jours.
Sans parler de ses autres titres de gloire, il prit Joppé pour en faire un port qui le mit en relation avec les îles de la mer.
Il recula les frontières de sa nation et fut maître du pays.
Il recueillit un grand nombre de prisonniers ; Il s’empara de Gazera, de Bethsur et de la citadelle, dont il ôta toutes les souillures, et il n’y avait personne qui pût lui résister.
Chacun cultivait en paix sa terre ; le sol donnait ses produits et les arbres des champs leurs fruits.
Les vieillards, assis sur les places publiques, s’entretenaient tous de la prospérité du pays, et les jeunes gens revêtaient comme un ornement les habits de guerre.
Simon distribuait des approvisionnements aux villes, et les pourvoyait de toutes les choses nécessaires à la défense : au point que son nom glorieux était célèbre jusqu’aux extrémités de la terre.
Il rétablit la paix dans son pays, et Israël se rejoint d’une grande joie.
Chacun était assis sous sa vigne et son figuier, et personne ne leur inspirait de crainte.
Il n’y avait plus d’adversaire pour les attaquer dans le pays ; les rois ennemis furent vaincus en ces jours-là.
Il fut le soutien de tous les malheureux de son peuple ; il se montra zélé pour la loi, et fit disparaître tous les impies et les méchants.
Il glorifia le sanctuaire et multiplia les ustensiles sacrés.
Quand la nouvelle de la mort de Jonathas arriva à Rome et jusqu’à Sparte, ils en furent très affligés.
Mais lorsqu’ils surent que Simon, son frère, était grand prêtre à sa place et maître de tout le pays, ainsi que de toutes les villes qui s’y trouvent,
ils lui écrivirent sur des tables d’airain pour renouveler avec lui l’alliance et l’amitié qu’ils avaient faites avec Judas et avec Jonathas, ses frères.
Les lettres furent lues en présence de toute l’assemblée à Jérusalem, et voici la copie de celle que les Spartiates envoyèrent :
« Les chefs des Spartiates et la cité à Simon, grand prêtre, aux anciens, aux prêtres et au reste du peuple des Juifs, leurs frères, salut !
Les ambassadeurs qui ont été envoyés à notre peuple nous ont entretenus de la gloire et de l’honneur dont vous jouissez, et nous nous sommes réjouis de leur arrivée.
Et nous avons inscrit parmi les plébiscites ce qui a été dit par eux, savoir : Numénius, fils d’Antiochus, et Antipater, fils de Jason, ambassadeurs des Juifs, sont venus vers nous pour renouveler amitié avec nous.
Et il a plu au peuple de recevoir ces hommes avec honneur et de déposer la copie de leurs discours aux archives publiques, pour que le peuple de Sparte en conserve la mémoire. — Et nous en avons fait écrire cette copie pour Simon le grand prêtres. »
Après cela, Simon envoya à Rome Numénius, avec un grand bouclier d’or du poids de mille mines, pour assurer l’alliance avec eux.
Quand le peuple eut appris ces choses, il dit : « Quel témoignage de reconnaissance donnerons-nous à Simon et à ses fils ?
Car il a montré une fermeté inébranlable, lui, ses frères et la maison de son père ; ils ont combattu et repoussé les ennemis d’Israël, et lui ont assuré la liberté. » Ils gravèrent ces choses sur des tables d’airain, qu’ils suspendirent à une colonne sur le mont Sion.
En voici la copie : « Le dix-huitième jour du mois d’Elul, l’an cent soixante-douze, la troisième année de Simon, grand prêtre, dans Saramel,
en la grande assemblée des prêtres et du peuple, des princes de la nation et des anciens du pays, il a été publié ceci :
Dans les nombreux combats dont notre pays a été le théâtre, Simon fils de Mathathias, d’entre les descendants de Jarib, et ses frères, se sont exposés au danger et ont résisté aux ennemis de leur nation, afin que leur sanctuaire restât debout, ainsi que la loi, et ils ont acquis à leur nation une grande gloire.
Jonathas rassembla sa nation et devint leur grand prêtre ; puis il fut réuni à son peuple.
Leurs ennemis voulurent fouler leur pays et le dévaster, et étendre la main sur leur sanctuaire.
Alors Simon se leva et combattit pour sa nation ; il dépensa beaucoup de ses biens propres, fournit des armes aux hommes vaillants de sa nation et leur donna une solde,
il fortifia les villes de Judée, ainsi que Bethsur, située à la frontière, où se trouvaient auparavant les armes des ennemis, et il y mit une garnison de troupes juives.
Il fortifia Joppé, située sur la mer, et Gazara sur la frontière d’Azot, habitée autrefois par les ennemis ; et il y établit des Juifs, et les approvisionna de toutes les choses nécessaires à leur relèvement.
Le peuple vit la conduite de Simon et la gloire qu’il se proposait de donner à sa nation, et ils le constituèrent leur chef et leur grand prêtre, à cause de tous ces services qu’il leur avait rendus, et de la justice et de la fidélité qu’il garda envers sa nation, et parce qu’il travailla de toute manière à élever son peuple.
Pendant qu’il vécut, tout prospéra entre ses mains, au point qu’il chassa les nations du pays qu’elles occupaient, ainsi que ceux qui étaient dans la cité de David à Jérusalem, lesquels s’étaient construit une citadelle d’où ils faisaient des sorties, souillant les alentours du sanctuaire et profanant grandement sa sainteté.
Il y établit des guerriers Juifs et la fortifia pour assurer la défense du pays et de la ville, et il exhaussa les murailles de Jérusalem.
Le roi Démétrius lui assura en conséquence la souveraine sacrificature ;
il le déclara son ami et lui accorda les plus grands honneurs.
Car il avait appris que les Romains appelaient les Juifs amis et alliés et frères, et qu’ils avaient reçu honorablement les envoyés de Simon.
Les Juifs et les prêtres ont donc trouvé bon que Simon soit prince et grand prêtre pour toujours, jusqu’à ce que paraisse un prophète digne de foi ; qu’il commande leurs armées ;
qu’il ait le soin des choses saintes ; qu’il établisse les officiers pour les services publics, pour administrer le pays, veiller sur les armements et défendre les forteresses ;
qu’il ait le soin des choses saintes, qu’il soit obéi de tous, que tous les actes publics dans le pays soient écrits en son nom, et qu’il soit revêtu de pourpre et d’or.
Il ne sera permis à personne du peuple ou d’entre les prêtres de rejeter aucun de ces points, de contredire aucun ordre donné par lui, de convoquer sans sa permission aucune assemblée dans le pays, de porter robe de pourpre ou agrafe d’or.
Quiconque agira contrairement à ce décret ou en violera quelque article, encourra un châtiment.
« Il a paru bon au peuple d’investir Simon du pouvoir d’agir selon ce décret Simon accepta ;
il voulut bien remplir les fonctions de grand prêtre, de chef des armées et d’ethnarque des commandement et des prêtres, et exercer le commandement suprême. »
On décida de graver ce document sur des tables d’airain, et de les placer dans la galerie du temple, en un lieu apparent,
et d’en déposer une copie dans la chambre du trésor, pour servir à Simon et à ses fils.