arpoma.com - Rep. / Data
(13 sur 33)   (liste)
◀◀         (13 sur 33)         ►►


























(grand format)   (taille reelle) (loupe: alt+cmd+8)
bach (jean-sebastien) - cantate bwv 082 ich habe genug @@@


Je suis comblé

Le vieux Syméon reconnaît le Messie en l'enfant Jésus à l'occasion de la visite au temple de Marie avec son fils. Sa vie est ainsi accomplie et il peut mourir dans la joie. Le récitatif transmet cette aspiration à la mort au Chrétien qui cherche Jésus dans la paix et la quiétude après la vie. La deuxième aria connue sous le nom de « Schlummerarie » (aria du sommeil) possède le caractère d'une berceuse accompagnant le mourant. Avec son caractère joyeux, l'aria finale présente un fort contraste avec les deux premières arias.

Ich habe genug (Je suis comblé), (BWV 82), est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1727.
Bach écrivit cette cantate In Festo Purificationis Mariæ (Pour la Fête de la Purification de la Vierge Marie), fête qui correspondait en 1727, année de sa création, au quatrième dimanche de l'Épiphanie qui tombait cette année le 2 février. Pour cette destination liturgique, trois autres cantates ont franchi le seuil de la postérité : les BWV 83, 125 et 200. Le livret anonyme est dépourvu de toute référence littérale au texte biblique. La version primitive est en ut mineur.
La cantate est écrite pour hautbois, deux violons, alto, orgue, basse continue avec une basse solo et un chœur à quatre voix.

Il y a cinq mouvements :
aria (basse) : Ich habe genug (« Je suis comblé »)
récitatif (basse) : Ich habe genug
aria (basse) : Schlummert ein, ihr matten Augen (« Endormez-vous, yeux affaiblis »)
récitatif (basse) : Mein Gott ! Wenn kömmt das schöne ? Nun ! (« Mon Dieu ! Quand viendra la beauté : 'Maintenant !' »)
aria (basse) : Ich freue mich auf meinen Tod (« Je me réjouis de ma mort »)
Le premier récitatif et la plus grande partie de l'air « Schlummert ein » (simplement accompagné par la basse continue) ont été transcrits dans le Petit livre d'Anna Magdalena Bach, transposés une dixième plus haut afin de devenir accessibles à une soprano. Ce travail a vraisemblablement été réalisé par Anna Magdalena Bach pour son propre usage.

Anne et Syméon contemplent le Christ, Rembrandt.
(illustr: de Gelder)