Ses œuvres moquent souvent la bourgeoisie, comme en témoignent les titres de ses ouvrages : Artistes et Bourgeois (Paris: Louis Michaud 1896), Jockey-Club Sardines (1897), Minces de trognes (Paris: Hazard, 1896), Viande de Bourgeois (Paris: Louis Michaud, 1906).
Son œuvre a été exposée au Salon des Cent (1894, 1895), au Salon de la Société Nationale de Beaux Arts (1895), au Salon d'Automne (1908, 1909, 1911) ou encore au Salon des Indépendants (1894, 1896, 1910, 1911, 1921).
En 1913, il se convertit à l'Islam et prend le nom d' Abdul Karim Jossot. Pacifique, il ne dessine plus pendant la guerre, cesse même la peinture. Ses déclarations religieuses sont consternantes et en 1923 il suit ensuite le cheik Ahmad al-Alawi sur la voie du soufisme.
Il écrit en 1927 le sentier d'Allah juste avant de cesser carrément d'être musulman, de quitter ses vêtements arabes, renonçant à son nouveau patronime, en reniant le soufisme, et il reprend la peinture. Dès lors, il ne fera que quelques affiches, illustrations et couvertures, reprends des articles dans un pamphlet autobiographique, le foetus récalcitrant ( 1938 ), ses mémoires, goutte à goutte ( 1951 ) ne paraîtront jamais. Il y proclame son athéisme retrouvé.
Il meurt dans le dénuement exigeant qu'une seule personne suive son enterrement1.
En 2011, la ville de Paris lui consacre une exposition à la bibliothèque Forney situé dans l'Hôtel des archevêques de Sens2.