nichées sur le cap Frehel... |
Dinard - plage du prieuréElle est entièrement blanche et est parfois appelée héron blanc, elle est de taille moyenne (longueur de 55 à 65 cm ; envergure de 90 à 105 cm). Son bec noir légèrement gris bleuté à la base et ses pattes noires aux doigts jaunes la rendent facilement identifiable. En période nuptiale, elle porte sur la nuque deux longues plumes fines (20 cm), les aigrettes. Elle est entièrement blanche et est parfois appelée héron blanc, elle est de taille moyenne (longueur de 55 à 65 cm ; envergure de 90 à 105 cm). Son bec noir légèrement gris bleuté &ag ... |
Paris - jardin d'acclimatation... |
Chevaux de bois Tournez, tournez, bons chevaux de bois, Tournez cent tours, tournez mille tours, Tournez souvent et tournez toujours, Tournez, tournez au son des hautbois. Le gros soldat, la plus grosse bonne Sont sur vos dos comme dans leur chambre, Car en ce jour au bois de la Cambre Les maîtres sont tous deux en personne. Tournez, tournez, chevaux de leur coeur, Tandis qu’autour de tous vos tournois Clignote l’oeil du filou sournois, Tournez au son du piston vainqueur. C’est ravissant comme ça vous soûle D’aller ainsi dans ce cirque bête : Bien dans le ventre et mal dans la tête, Du mal en masse et du bien en foule. Tournez, tournez sans qu’il soit besoin D’user jamais de nuls éperons Pour commander à vos galops ronds, Tournez, tournez, sans espoir de foin Et dépêchez, chevaux de leur âme : Déjà voici que la nuit qui tombe Va réunir pigeon et colombe Loin de la foire et loin de madame. Tournez, tournez ! le ciel en velours D’astres en or se vête lentement. Voici partir l’amante et l’amant. Tournez au son joyeux des tambours ! Paul Verlaine, Romances sans paroles Chevaux de bois Tournez, tournez, bons chevaux de bois, Tournez cent tours, tournez mille tours, Tournez souvent et tournez toujours, Tournez, tournez au son des hautbois. Le gros soldat, la plus grosse bonne < ... |
Brouage - vaches folles... |
Brouage - bélierLe soleil se lève, tout comme son indifférence Et, comme d’habitude, il part brouter dans son champ Avec les autres moutons parfaits Jules Delavigne, Conclusions, 2008 Le soleil se lève, tout comme son indifférence Et, comme d’habitude, il part brouter dans son champ Avec les autres moutons parfaits Jules Delavigne, Conclusions, 2008 ... |
moineaux de sablesforêt de la Coubre forêt de la Coubre ... |
Petit Ballon - transhumance... |
alpages... |
Marnoz - vache montbeliarde sur le mont poupetElle appartient au rameau pie rouge des montagnes. Ses ancêtres sont arrivées dans la région de Montbéliard au xviiie siècle. Elles accompagnaient leurs propriétaires, des Mennonites, originaires de l'oberland bernois en Suisse. Fuyant les persécutions religieuses, ils ont amené une cousine de la simmental suisse. Elle a été croisée avec des races locales, donnant la vache « Comtoise » et la vache « Tourache ». Précédemment connue sous le nom de race « Franco-Suisse »1, la montbéliarde apparut la première fois à la foire de Couthenans en 1872, mais fut reconnue en tant que race en 1889 grâce au rôle joué par Gustave Cuvier, le vétérinaire Boulland, M. Vassilière, inspecteur général de l'agriculture et Jules Viette (député de Montbéliard et ministre de l'agriculture à cette époque). En dépit de demandes répétées, les éleveurs ont toujours refusé de fusionner leur race avec la simmental française. Pour anecdote, les vaches du pays de Montbéliard, connues aujourd’hui sous le vocable de « Montbéliardes », ne se dénommaient pas ainsi avant la guerre franco-prussienne (1870). Au départ, elles s’appelaient « l’Alsacienne ». Lorsque l’Alsace fut annexée, les éleveurs renoncèrent à cette appellation. Porter le nom d’une province saisie par l’Allemagne n’était pas digne, mais surtout, on ne pouvait plus les vendre sur le marché français. Les Mennonites du pays, les descendants des premiers éleveurs, se sont rappelés que leurs ancêtres avaient été bien accueillis par le prince de Montbéliard (s'agissant de Léopold-Eberhard de Wurtemberg). C’est ainsi que les vaches prirent le nom de « Montbéliardes » …[réf. nécessaire] Le cheptel français de race montbéliarde s'élève à environ 700 000 bêtes. Elle est très présente dans son berceau d'origine et s'est répandue dans de nombreuses régions de l'Est et du Sud-Est, ainsi que dans le Massif central. Elle est exportée dans de nombreux pays d'Europe et en Afrique du Nord, et de nombreux pays s'intéressent maintenant à cette race notamment à ses qualités de fertilité, de longévité, ou bien encore de résistance aux mammites et utilisent la semence des meilleurs géniteurs de la race en croisement avec leur race locale (Afrique, Amérique du Nord et Amérique du Sud). Elle appartient au rameau pie rouge des montagnes. Ses ancêtres sont arrivées dans la région de Montbéliard au xviiie siècle. Elles accompagnaient leurs propriétaires, des Mennonites, originaires de ... |
moineau des sables... |
Or, un matin, v’là que surgit “la vache folle”. Bel inédit ! Sitôt les continents s’affolent et dans le monde il n’est qu’un cri : “La vache folle !” Avouons-le discrètement : Même assortis d’un tremblement, que joliment ces mots s’accolent ! “La vache folle !”. Pourrait-il en être autrement ? De folie tout boeuf est exempt. Taureau châtré ? mâle pourtant ! Ainsi jamais n’entendrez dire : “Rôti de vache”. Ça fait trop rire ! Quel menu pourrait le souffrir ? Le “boeuf bourguignon”, c’est certain, ne peut se mettre au féminin… Dès lors que la fierté virile est bien ancrée dans nos assiettes, la vache, ici, n’est point en fête… Mais tant de “vaches”, en nous, défilent… Esther Granek, Synthèses, 2009 Or, un matin, v’là que surgit “la vache folle”. Bel inédit ! Sitôt les continents s’affolent et dans le monde il n’est qu’un cri : “La vache folle !” Av ... |
Charles BAUDELAIRE - les chatsLes amoureux fervents et les savants austères Aiment également, en leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme sédentaires. Amis de la science et de la volupté, Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ; L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin; Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques, Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin, Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques. Charles Baudelaire Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, en leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme sédentaires. Amis de ... |
chèvres corses près de Corte... |
Porto-Pollo - nid d'hirondelles... |
Porto-Pollo - dialogue de tourterellesPluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n'est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n'es plus je ne sais plus Je ne sais plus où j'en suis Pluie de plumes plumes de pluie Je ne sais plus que faire Suaire de pluie pluie de suie Est-ce possible que jamais plus Plumes de suie... allez ouste dehors hirondelles ... Plumes de suie suie de plumes je m'en irai nulle part et puis un peu partout restez ici oiseaux du désespoir Restez ici... Faites comme chez vous. Jacques Prévert Pluie de plumes plumes de pluie Celle qui vous aimait n'est plus Que me voulez-vous oiseaux Plumes de pluie pluie de plumes Depuis que tu n'es plus je ne sais plus Je ne sais plus où j'en suis Pluie ... |
tourterelle... |
vol de fou de bassanUn oiseau s’envole, II rejette les nues comme un voile inutile, II n’a jamais craint la lumière, Enfermé dans son vol II n’a jamais eu d’ombre. Coquilles des moissons brisées par le soleil. Toutes les feuilles dans les bois disent oui, Elles ne savent dire que oui, Toute question, toute réponse Et la rosée coule au fond de ce oui. Un homme aux yeux légers décrit le ciel d’amour. Il en rassemble les merveilles Comme des feuilles dans un bois, Comme des oiseaux dans leurs ailes Et des hommes dans le sommeil. Paul Eluard Un oiseau s’envole, II rejette les nues comme un voile inutile, II n’a jamais craint la lumière, Enfermé dans son vol II n’a jamais eu d’ombre. Coquill ... |
fou de bassan... |
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Une vache était là, tout à l’heure, arrêtée. Superbe, énorme, rousse et de blanc tachetée, ... Son beau flanc plus ombré qu’un flan de léopard, Distraite, regardait vaguement quelque part. Victor Hugo Rambouillet - dans la bergerie Une vache était là, tout à l’heure, arrêtée. Superbe, énorme, rousse et de blanc tachetée, ... Son beau flanc plus ombré qu’un flan de léopard, Distra ... |
Nous nous étalons Sur des étalons. Et nous percherons Sur des percherons ! C’est nous qui bâtons, A coup de bâtons, L’âne des Gottons Que nous dégottons !… Mais nous l’estimons Mieux dans les timons. Nous nous marions A vous Marions Riches en jambons. Nous vous enjambons Et nous vous chaussons, Catins, tels chaussons ! Oh ! plutôt nichons Chez nous des nichons ! Vite polissons Les doux polissons ! Pompons les pompons Et les repompons ! (…) Du vieux Pô tirons Quelques potirons ! Aux doux veaux rognons Leurs tendres rognons, Qu’alors nous oignons Du jus des oignons ! (…) Ah ! thésaurisons ! Vers tes horizons Alaska, filons ! A nous tes filons ! Pour manger, visons Au front des visons, Pour boire, lichons L’âpre eau des lichons. Ce que nous savons C’est grâce aux savons Que nous décochons Au gras des cochons. Oh ! mon chat, virons, Car nous chavirons ! Alphonse Allais Nous nous étalons Sur des étalons. Et nous percherons Sur des percherons ! C’est nous qui bâtons, A coup de bâtons, L’âne des Gottons Que nous dégottons !&hellip ... |
Marennes - la Cayenne... |
Sydney - perroquet... |
goelandsBicheno (Tasmanie) - vol de goelands Bicheno (Tasmanie) - vol de goelands ... |
Amsterdam - héron en villeUn jour, sur ses longs pieds, allait je ne sais où, Le Héron au long bec emmanché d’un long cou. Il côtoyait une rivière. L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ; Ma commère la carpe y faisait mille tours Avec le brochet son compère. Le Héron en eût fait aisément son profit : Tous approchaient du bord, l’oiseau n’avait qu’à prendre ; Mais il crut mieux faire d’attendre Qu’il eût un peu plus d’appétit. Il vivait de régime, et mangeait à ses heures. Après quelques moments l’appétit vint : l’oiseau S’approchant du bord vit sur l’eau Des Tanches qui sortaient du fond de ces demeures. Le mets ne lui plut pas ; il s’attendait à mieux Et montrait un goût dédaigneux Comme le rat du bon Horace. Moi des Tanches ? dit-il, moi Héron que je fasse Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ? La Tanche rebutée il trouva du goujon. Du goujon ! c’est bien là le dîner d’un Héron ! J’ouvrirais pour si peu le bec ! aux Dieux ne plaise ! Il l’ouvrit pour bien moins : tout alla de façon Qu’il ne vit plus aucun poisson. La faim le prit, il fut tout heureux et tout aise De rencontrer un limaçon. Ne soyons pas si difficiles : Les plus accommodants ce sont les plus habiles : On hasarde de perdre en voulant trop gagner. Gardez-vous de rien dédaigner ; Surtout quand vous avez à peu près votre compte. Jean de La Fontaine Un jour, sur ses longs pieds, allait je ne sais où, Le Héron au long bec emmanché d’un long cou. Il côtoyait une rivière. L’onde était transparente ainsi qu’aux plus bea ... |
Volendam - nichée de canards sur le canal... |
oiseau australienJoli Chardonneret tu es sorti de l’ombre Posé sur la rembarde pour venir me chanter Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps Tu es venu me dire que l’Amour est devant Saute, vrille, vole Et mange toutes les graines que je t’ai données Reviens sur mon balcon, recommence ton chant Qui m’envahit toute entière Ces matins des beaux jours Joli Chardonneret je te veux sur ma route dans ma jolie campagne au pied de mon balcon Elodie Santos, 2009 Joli Chardonneret tu es sorti de l’ombre Posé sur la rembarde pour venir me chanter Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps Tu es venu me dire que l’Amour est devant Saute, vrille, vole Et ... |
zoo de Sydney - koala endormiLe zoo de Taronga est le zoo de la ville de Sydney, en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Officiellement inauguré le 7 octobre 1916, il est situé sur les rives du port de Sydney dans le faubourg de Mosman. Le zoo est géré par la Zoological Parks Board de la Nouvelle-Galles du Sud sous le nom commercial " Taronga Conservation Society" et gère aussi le Western Plains Taronga Zoo de Dubbo. Il est divisé en huit régions géographiques et abrite plus de 2600 animaux sur 21 hectares, ce qui en fait l'un des plus importants de son genre. Il s'agit du deuxième parc où se sont reproduit des ornithorynques. Le zoo de Taronga est le zoo de la ville de Sydney, en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Officiellement inauguré le 7 octobre 1916, il est situé sur les rives du port de Sydney dans le faubourg de Mosman. Le zoo est g&eacu ... |
Sydney - varan... Sorti des fentes des murailles, Il venait, de froid engourdi, Réchauffer ses vertes écailles Au contact du bronze attiédi. Alphonse de Lamartine ... Sorti des fentes des murailles, Il venait, de froid engourdi, Réchauffer ses vertes écailles Au contact du bronze attiédi. Alphonse de Lamartine ... |
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Dinard - bronze Alfred Hitchcock... |
Marseille - dans le parc du Faro... |
Amerois - peau d'ours en trophée... |
marcassinsamerois, ardennes belges amerois, ardennes belges ... |
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ardennes belgesRochehaut - cerf Rochehaut - cerf ... |
cerf à l'affutRochehaut, ardennes belges Rochehaut, ardennes belges ... |
conciliabulesRome, jardin zoologique Rome, jardin zoologique ... |
Paris - jardin d'acclimatation... |
lemurien de MadagascarRome, jardin zoologique Rome, jardin zoologique ... |
phoqueRome, jardin zoologique Rome, jardin zoologique ... |
flamants rosesRome, jardin zoologique Rome, jardin zoologique ... |
flamants roses... |
flamants rosesRome, jardin zoologique Rome, jardin zoologique ... |
jeune elephantRome, Jardin zoologique Rome, Jardin zoologique ... |
groupe de suricatesRome, jardin zoologiques Rome, jardin zoologiques ... |
vieille tortueRome, jardin zoologique Rome, jardin zoologique ... |
suricate en éveilRome, jardin zoologique Rome, jardin zoologique ... |
La Fosse de Tigné - plume de PaonUn Paon muait ; un Geai prit son plumage; Puis après se l'accommoda; Puis parmi d'autres Paons tout fier se panada, Croyant être un beau personnage. Quelqu'un le reconnut: il se vit bafoué, Berné, sifflé, moqué, joué, Et par Messieurs les Paons plumé d'étrange sorte; Même vers ses pareils s'étant réfugié, Il fut par eux mis à la porte. Il est assez de geais à deux pieds comme lui, Qui se parent souvent des dépouilles d'autrui, Et que l'on nomme plagiaires. Je m'en tais; et ne veux leur causer nul ennui: Ce ne sont pas là mes affaires. Jean de La Fontaine si un paon pouvait parler, il se vanterait d'avoir une âme, et il dirait que son âme est dans sa queue. Voltaire En faisant la roue, cet oiseau, Dont le pennage traîne à terre, Apparaît encore plus beau, Mais se découvre le derrière. Guillaume Apollinaire Un Paon muait ; un Geai prit son plumage; Puis après se l'accommoda; Puis parmi d'autres Paons tout fier se panada, Croyant être un beau personnage. Quelqu'un le reconnut: il se vit bafoué, Bern&eacut ... |
l'appel du nidLes églises sont sublimes, La tour monte aux cieux, L'hiver pour trône a les cimes ; Mais le nid chante et vaut mieux. C'est l'effort le plus superbe, C'est le travail le plus beau, De faire tordre un brin d'herbe Au bec d'un petit oiseau. Victor Hugo Les églises sont sublimes, La tour monte aux cieux, L'hiver pour trône a les cimes ; Mais le nid chante et vaut mieux. C'est l'effort le plus superbe, C'est le travail le plus beau, De faire to ... |
Dinard - perrucheA la perruche, du sucre ; et au pourceau, des glands. Proverbe turc A la perruche, du sucre ; et au pourceau, des glands. Proverbe turc ... |
Dinard - cochon... |
Dinard - lamaLama, fils de lama Et père de lama, Cousin de l’alpaca, Frère de la vigogne, Frère du guanaco A pour toute besogne D’écouter les échos Et fuir le loup-garou Qui vit sous son climat : Il habite au Pérou Capitale Lima. Robert Desnos Lama, fils de lama Et père de lama, Cousin de l’alpaca, Frère de la vigogne, Frère du guanaco A pour toute besogne D’écouter les échos Et fuir le loup-garou Qui ... |
J’aime l’âne si doux marchant le long des houx. Il prend garde aux abeilles et bouge ses oreilles; et il porte les pauvres et des sacs remplis d’orge. Il va, près des fossés, d’un petit pas cassé. Mon amie le croit bête parce qu’il est poète. Il réfléchit toujours. Ses yeux sont en velours. Jeune fille au doux cœur, tu n’as pas sa douceur : car il est devant Dieu l’âne doux du ciel bleu. Et il reste à l’étable, fatigué, misérable, ayant bien fatigué ses pauvres petits pieds. Il a fait son devoir du matin jusqu’au soir. Qu’as-tu fait jeune fille ? Tu as tiré l’aiguille… Mais l’âne s’est blessé : la mouche l’a piqué. Il a tant travaillé que ça vous fait pitié. Qu’as-tu mangé petite ? - T’as mangé des cerises. L’âne n’a pas eu d’orge, car le maître est trop pauvre. Il a sucé la corde, puis a dormi dans l’ombre… La corde de ton cœur n’a pas cette douceur. Il est l’âne si doux marchant le long des houx. Francis Jammes J’aime l’âne si doux marchant le long des houx. Il prend garde aux abeilles et bouge ses oreilles; et il porte les pauvres et des sacs remplis d’orge. Il va, près des fossés, |
Oléron - vol de bernachesPré aux bernaches Entre taillis verts et panaches De fleurs frémissantes Jean Botquin Je les ai vues repartir , vers le ciel gris Et s'élancer dans une bruyante cacophonie En formation de chevron ; le cou tendu dans le vent Se relayant en tête dans un appel incessant En partance pour d'autres lointains horizons Prêtes à affronter les pluies et les vents de saison Dans un même élan de leurs ailes puissantes s’envolent vers d'autres contrées verdoyantes Elles laissent dans leur sillage ravissant Les prémices d'un fébrile printemps Qui ouvre les paupières et s'étire Bousculant l'hiver qui tarde à partir Belespoirs 23 février 2013 Pré aux bernaches Entre taillis verts et panaches De fleurs frémissantes Jean Botquin Je les ai vues repartir , vers le ciel gris Et s'élancer dans une bruyante cacophonie En for ... |
étang de HyeresUne patte repliée Sous leurs plumes qui se figent, Les hauts flamants rassemblés S’efforcent de ressembler A des roses sur leur tige. Vit-on jamais dans le vent Rosier plus vibrant de roses Que ce bouquet de flamants roses, Ce bouquet que le lac pose Au pied du soleil levant ? Et, quand le bouquet s’effeuille, Qui peut encore distinguer, De ce nuage rosé Que la brise cueille, Le flamant rose envolé ? Maurice Careme Une patte repliée Sous leurs plumes qui se figent, Les hauts flamants rassemblés S’efforcent de ressembler A des roses sur leur tige. Vit-on jamais dans le vent Rosier plus vibrant de roses < ... |
hyeresSur l’étang tout doré par le soleil levant Un énorme bouquet vient juste de fleurir. La Camargue s’éveille et commence à rosir Car les flamants s’ébrouent au fil gris du courant. Ils y sont si nombreux qu’ils forment un nuage Posé sur l’eau bourbeuse et noire des marais. Leurs ailes repliées semblent être poudrées Du rose et du soleil dont sont faits les mirages Vette de Fonclare Sur l’étang tout doré par le soleil levant Un énorme bouquet vient juste de fleurir. La Camargue s’éveille et commence à rosir Car les flamants s’ébrouent au fil gris d ... |
Rien de plus originel, rien de plus soi que de se nourrir des autres. Mais il faut les digérer. Le lion est fait de mouton assimilé Paul Valery Venez, poussins, Asseyez-vous Je vais vous instruire sur l’œuf Dont tous vous venez, poussins. L’œuf est rond Mais pas tout à fait Il serait plutôt ovoïde Avec une carapace Et vous en venez tous, poussins Il est blanc Pour votre race Crème ou même orangé Avec parfois collé Un brin de paille Mais ça, C’est un supplément A l’intérieur, il y a… Mais pour y voir Faut le casser Et alors d’où - vous poussins - sortirez ? Raymond Queneau Rien de plus originel, rien de plus soi que de se nourrir des autres. Mais il faut les digérer. Le lion est fait de mouton assimilé Paul Valery Venez, poussins, Asseyez-vous ... |
Paris - Salon de l'agriculturequand, là-bas, à l'Occident, Croulera le soleil ardent, A l'heure où le soir descendant Touche les roses, Paisiblement couchés en rond, Près de l'auge peinte en marron, Bien repus, ils s'endormiront, Les cochons roses. Arria quand, là-bas, à l'Occident, Croulera le soleil ardent, A l'heure où le soir descendant Touche les roses, Paisiblement couchés en rond, Près de l'auge peinte en marron, Bien repus, ... |
Guernesey - St Peter's Port - chat de vitrineUn chat tuait sans vrai désir. C'était un chat très riche et il n'avait pas faim Il faut bien se distraire enfin : Chat bourgeois a tant de loisirs.... On ne peut pas toujours dormir sur un coussin. Jean Anouilh Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin Baudelaire Le chat ouvrit les yeux, Le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, Le soleil y resta, Voilà pourquoi, le soir, Quand le chat se réveille, J'aperçois dans le noir Deux morceaux de soleil. Maurice Carême Le chat qui ne ressemble à rien Aujourd'hui ne va pas très bien. Il va visiter le Docteur Qui lui ausculte le coeur. Votre coeur ne va pas bien Il ne ressemble à rien, Il n'a pas son pareil De Paris à Créteil. Il va visiter sa demoiselle Qui lui regarde la cervelle. Votre cervelle ne va pas bien Elle ne ressemble à rien, Elle n'a pas son contraire A la surface de la terre. Voilà pourquoi le chat qui ne ressemble à rien Est triste aujourd'hui et ne va pas bien. Robert Desnos, Un chat tuait sans vrai désir. C'était un chat très riche et il n'avait pas faim Il faut bien se distraire enfin : Chat bourgeois a tant de loisirs.... On ne peut pas toujours dormir sur un coussin. ... |
st-Lunaire - moules et coquillages incrustésUne moule, Qu'y-a-t-il à l'intérieur d'une moule? Qu'est-ce qu'on y voit Quand elle est ouverte? On voit comme en ces abysses Où l'on plonge et où l'on glisse, On y voit comme un ciboire Avec tout' la mer à boire La coupe offerte. Une moule.... Louis Vibauver Une moule, Qu'y-a-t-il à l'intérieur d'une moule? Qu'est-ce qu'on y voit Quand elle est ouverte? On voit comme en ces abysses Où l'on plonge et où l'on glisse, On y voit comme un ciboire < ... |
S’il était le plus laid De tous les chiens du monde Je l’aimerais encore A cause de ses yeux. Si j’étais le plus vieux De tous les vieux du monde L’amour luirait encore Dans le fond de ses yeux. Et nous serions tous deux, Lui si laid, moi si vieux, Un peu moins seuls au monde A cause de ses yeux. Pierre Menanteau malouine la Villebague S’il était le plus laid De tous les chiens du monde Je l’aimerais encore A cause de ses yeux. Si j’étais le plus vieux De tous les vieux du monde L’amour luirait encore ... |
mouetteParfois si tristement elle crie Qu’elle alarme au loin le pilote, Puis au gré du vent se livre et flotte Et plonge, et l’aile toute meurtrie Revole, et puis si tristement crie ! Paul Verlaine, Sagesses La mouette est un éclat de rire, habillé de blanc, qui se moque de la gravité. Sylvain Tesson Parfois si tristement elle crie Qu’elle alarme au loin le pilote, Puis au gré du vent se livre et flotte Et plonge, et l’aile toute meurtrie Revole, et puis si tristement crie ! Paul Verlaine, Sag ... |
Cefalu - oiseaux migrateursDevant eux, sans rien voir, en cheminant tout droit, Jusqu'aux pointes des caps où la mer les arrête, Comme troupeaux bloqués dans un bercail étroit, Ils vont... ne sachant plus où donner de la tète. ... Tout s'agite à l'envers, se mêle et se confond Chez l'homme... qui d'en bas laisse monter sa lie, Comme un lac dont l'orage a remué le fond... Sur le monde effaré souffle un vent de folie. André Lemoyne. Devant eux, sans rien voir, en cheminant tout droit, Jusqu'aux pointes des caps où la mer les arrête, Comme troupeaux bloqués dans un bercail étroit, Ils vont... ne sachant plus où donner de ... |
sur un etang de TouraineCes cygnes imprévus, venant on ne sait d'où, Dans un chemin lacté d'astres et de nuées Mangent des fleurs de lune en allongeant le cou. Georges Rodenbach Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire, La place éblouissante où le soleil se mire. Sully Prudhomme, Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire, La place éblouissante où le soleil se mire. Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus, A l'heure où toute forme est un spectre confus, Où l'horizon brunit rayé d'un long trait rouge, Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge, Que les rainettes font dans l'air serein leur bruit, Et que la luciole au clair de lune luit, L'oiseau, dans le lac sombre où sous lui reflète La splendeur d'une nuit lactée et violette, Comme un vase d'argent parmi les diamants, Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments. Sully Prudhomme, Ces cygnes imprévus, venant on ne sait d'où, Dans un chemin lacté d'astres et de nuées Mangent des fleurs de lune en allongeant le cou. Georges Rodenbach Il choisit, pour fête ... |