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   .. / versailles
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...
Gloires dont tant de jours
vous fûtes le décor,
Ames étincelant
sous les lustres.
Soirs d’or.
Versailles …
Mais déjà s’amasse
la nuit sombre.
...

Albert Samain - Versailles, Le chariot d’or
20051210 dscf7201 (E)
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Gloires dont tant de jours
vous fûtes le décor,
Ames étincelant
sous les lustres.
Soirs d’or.
Versailles …
Mais déjà s’amasse
la nuit sombre.
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comment se souvenir
des dimanches des rires
de filles et puis du temps
qui tournait avec ses roues
sur le pavé cahotant ...

Jean-Claude Pirotte

Les Calèches du château de Versailles, une société commerciale créée en 1998, concessionnaire contractuel du domaine du Château.
En décembre 1997, l'Etablissement public du Château de Versailles lance un appel d'offre pour mettre en place un nouveau service hippomobile de promenade et de navette dans le parc du château (où l'introduction de véhicules à cheval est un fait historique). L'Association d'attelage du Marbreuil (Orne) en est lauréate. Créée en 1996 par un petit groupe d'amis soudés autour d'un champion d'attelage à deux chevaux (des juments croisées Selle Français et Cob), Jean-Claude Campoli (venu du "Complet" - concours complet d'équitation, très proche, dans sa conception, des compétitions d'attelage),
20051210 dscf7220 versailles caleches du chateau (E)
comment se souvenir
des dimanches des rires
de filles et puis du temps
qui tournait avec ses roues
sur le pavé cahotant ...

Jean-Claude Pirotte

Les Calèches du château de Versailles, une ...

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Roulez, élégantes calèches !...
En avant, coursiers, en avant !...
Ceintures légères et fraîches,
Flottez au vent !

Charles DOVALLE - Un soir de mai
20051210DSCF71970001 (E)
Roulez, élégantes calèches !...
En avant, coursiers, en avant !...
Ceintures légères et fraîches,
Flottez au vent !

Charles DOVALLE - Un soir de mai ...

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O Palais, horizon suprême des terrasses,
Un peu de vos beautés coule dans notre sang ;
Et c'est ce qui vous donne un indicible accent,
Quand un couchant sublime illumine vos glaces !
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Albert SAMAIN (1858-1900)Versailles - le parvis en hiver
20051210DSCF72190023 (E)
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O Palais, horizon suprême des terrasses,
Un peu de vos beautés coule dans notre sang ;
Et c'est ce qui vous donne un indicible accent,
Quand un couchant sublime illumine vos glaces !
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Albert ...

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Les cochers, transis sur leur siège,
Ont le nez bleu.
Par ce vilain soir de décembre
Qu’il ferait bon garder la chambre
Devant son feu !

Theophile Gautier






Plus les galets ont roulé,
plus ils sont polis.
Pour les cochers,
c'est le contraire

Alphonse Allais
20051210DSCF72220026 (E)
Les cochers, transis sur leur siège,
Ont le nez bleu.
Par ce vilain soir de décembre
Qu’il ferait bon garder la chambre
Devant son feu !

Theophile Gautier






Plus l ...

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Ecoute, bûcheron,
arrête un peu le bras;
Ce ne sont pas des bois
que tu jettes à bas
Ne vois-tu pas le sang
lequel dégoutte à force
Des nymphes qui vivaient
dessous la dure écorce ?
...

Pierre de Ronsard














Ecoute, bûcheron,
arrête un peu le bras;
Ce ne sont pas des bois
que tu jettes à bas;
Ne vois-tu pas le sang
lequel dégoutte à force
Des nymphes qui vivaient
dessous la dure écorce ?

Sacrilège meurtrier,
si on pend un voleur
Pour piller un butin
de bien peu de valeur,
Combien de feux, de fers,
de morts et de détresses
Mérites-tu, méchant,
pour tuer nos déesses ?

Forêt, haute maison
des oiseaux bocagers !
Plus le cerf solitaire
et les chevreuils légers
Ne paîtront sous ton ombre,
et ta verte crinière
Plus du soleil d'été
ne rompra la lumière.
Plus l'amoureux pasteur
sur un tronc adossé,

Enflant son flageolet
à quatre trous percé,
Son mâtin à ses pieds,
à son flanc la houlette,
Ne dira plus l'ardeur
de sa belle Janette
Tout deviendra muet,
Echo sera sans voix ;

Tu deviendras campagne,
et en lieu de tes bois
Dont l'ombrage incertain
lentement se remue,
Tu sentiras le soc,
le coutre et la charrue ;
Tu perdras le silence,
et haletants d'effroi
Ni satyres ni Pans
ne viendront plus chez toi.

Pierre de Ronsard



Le chêne de Marie-Antoinette, le doyen des arbres du parc du château de Versailles (Yvelines) planté il y a 324 ans, a été abattu mercredi 9 février 2006 peu après 12h30.
Tiré par deux tracteurs, l'arbre, victime de la canicule de l'été 2003, est tombé au sol en moins de deux minutes dans un dernier craquement et un bruit sourd.
Haut de 35 mètres, avec une circonférence du tronc de 5,5 mètres, le chêne planté en 1681 était l'un des rares arbres à avoir échappé à la régénération du parc ordonnée par Louis XVI en 1776.
Planté à proximité de l'allée de la Reine, entre le Grand canal et le Grand Trianon, il a ainsi été dénommé car la reine Marie-Antoinette (1755-1793) aimait profiter de son ombrage lorsqu'elle séjournait à Trianon.
20060409DSCF9225 versailles le chene de marie-antoinette (E)
Ecoute, bûcheron,
arrête un peu le bras;
Ce ne sont pas des bois
que tu jettes à bas
Ne vois-tu pas le sang
lequel dégoutte à force
Des nymphes qui vivaient
dessous la dure &e ...

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Des pierrots musiciens
surgissant de taillis,
Se faufilent alors
entre un jour diamantin
Et ma joue engourdie
aux lignes d’un croquis.

Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011
20060520DSCF9892@.JPG (E)
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Des pierrots musiciens
surgissant de taillis,
Se faufilent alors
entre un jour diamantin
Et ma joue engourdie
aux lignes d’un croquis.

Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011 ...

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Elle n’avait gardé
que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail
lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux
les esclaves des Maures.
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Charles Baudelaire - Les fleurs du mal






















La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.

Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j’aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.

Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d’aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.

Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D’un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;

Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,

S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s’était assise.

Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !

Et la lampe s’étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre !

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
20060520DSCF9910@ (E)
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Elle n’avait gardé
que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail
lui donnait l’air vainqueur
Qu’ont dans leurs jours heureux
les esclaves des Maures.
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Charles Baudelai ...

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Marquise, vous souvenez-vous
Du menuet que nous dansâmes ?
Il était discret, noble et doux,
Comme l’accord de nos deux âmes.
...
Et, distraite par le bonheur
De leur causer cette souffrance,
À la reprise en la mineur
Vous manquâtes la révérence.

François Coppée, Le cahier rouge - menuet
20060520DSCF9910@a (E)
Marquise, vous souvenez-vous
Du menuet que nous dansâmes ?
Il était discret, noble et doux,
Comme l’accord de nos deux âmes.
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Et, distraite par le bonheur
De leur causer cette souffrance, ...

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Mains royales sur les épinettes. Antiennes
Des évêques devant Monseigneur le Dauphin.
Gestes de menuet et coeurs de biscuit fin ;
Et ces grâces que l’on disait Autrichiennes…
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Albert Samain - Versailles, Le chariot d’or
20060520dscf9921_cr (E)
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Mains royales sur les épinettes. Antiennes
Des évêques devant Monseigneur le Dauphin.
Gestes de menuet et coeurs de biscuit fin ;
Et ces grâces que l’on disait Autrichiennes…
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Calmes dans le demi-jour
Que les branches hautes font,
Pénétrons bien notre amour
De ce silence profond.
...

Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869
20080224P1070004 versailles chateau - vers la lanternejpg (E)
Calmes dans le demi-jour
Que les branches hautes font,
Pénétrons bien notre amour
De ce silence profond.
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Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869 ...

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Ô Versailles, ô bois,
ô portiques,
Marbres vivants,
berceaux antiques,
Par les dieux et les rois
Elysée embelli,
A ton aspect,
dans ma pensée,
Comme sur l’herbe aride
une fraîche rosée,
Coule un peu de calme
et d’oubli.
...

André Chénier, Elégies
20080224P1070021 versailles chateau - au bout du grand canal (E)
Ô Versailles, ô bois,
ô portiques,
Marbres vivants,
berceaux antiques,
Par les dieux et les rois
Elysée embelli,
A ton aspect,
dans ma pensée,
Comme sur l’herbe aride ...

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Versailles - flocons de nuages sur le chateau


20080621P1080379 versailles - chateau - parvis le soir (E)
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Jaillissantes cascades,
Lumineuses arcades
Du palais d’Obéron,
Gigantesques portiques,
Colonnades antiques,
Manoir de vieux baron
...

Theophile Gautier - premieres poesies
20080914imgp0032a (E)
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Jaillissantes cascades,
Lumineuses arcades
Du palais d’Obéron,
Gigantesques portiques,
Colonnades antiques,
Manoir de vieux baron
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Theophile Gautier - premieres poesies ...

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Musique qui pénètre,
Nimbes d’anges défunts,
Tons et parfums,
A, sur d’almes cadences,
En ces correspondances
Induit mon cœur subtil,
Ainsi soit-il !

Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869
P1010615@a (E)
...
Musique qui pénètre,
Nimbes d’anges défunts,
Tons et parfums,
A, sur d’almes cadences,
En ces correspondances
Induit mon cœur subtil,
Ainsi soit-il !

Paul Verla ...

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Le bosquet de Vertumne
est délaissé des Grâces.
Cette ombre, qui, de marbre
en marbre gémissant,
Se traîne et se retient
d’un beau bras languissant,
Hélas, c’est le Génie
en deuil des vieilles races.
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Albert Samain - Versailles, Le chariot d’or
P1110412 versailles chateau - bastion (E)
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Le bosquet de Vertumne
est délaissé des Grâces.
Cette ombre, qui, de marbre
en marbre gémissant,
Se traîne et se retient
d’un beau bras languissant,
Hélas, c&r ...