... Gloires dont tant de jours vous fûtes le décor, Ames étincelant sous les lustres. Soirs d’or. Versailles … Mais déjà s’amasse la nuit sombre. ... Albert Samain - Versailles, Le chariot d’or ... Gloires dont tant de jours vous fûtes le décor, Ames étincelant sous les lustres. Soirs d’or. Versailles … Mais déjà s’amasse la nuit sombre. ... |
comment se souvenir des dimanches des rires de filles et puis du temps qui tournait avec ses roues sur le pavé cahotant ... Jean-Claude Pirotte Les Calèches du château de Versailles, une société commerciale créée en 1998, concessionnaire contractuel du domaine du Château. En décembre 1997, l'Etablissement public du Château de Versailles lance un appel d'offre pour mettre en place un nouveau service hippomobile de promenade et de navette dans le parc du château (où l'introduction de véhicules à cheval est un fait historique). L'Association d'attelage du Marbreuil (Orne) en est lauréate. Créée en 1996 par un petit groupe d'amis soudés autour d'un champion d'attelage à deux chevaux (des juments croisées Selle Français et Cob), Jean-Claude Campoli (venu du "Complet" - concours complet d'équitation, très proche, dans sa conception, des compétitions d'attelage), comment se souvenir des dimanches des rires de filles et puis du temps qui tournait avec ses roues sur le pavé cahotant ... Jean-Claude Pirotte Les Calèches du château de Versailles, une ... |
Roulez, élégantes calèches !... En avant, coursiers, en avant !... Ceintures légères et fraîches, Flottez au vent ! Charles DOVALLE - Un soir de mai Roulez, élégantes calèches !... En avant, coursiers, en avant !... Ceintures légères et fraîches, Flottez au vent ! Charles DOVALLE - Un soir de mai ... |
... O Palais, horizon suprême des terrasses, Un peu de vos beautés coule dans notre sang ; Et c'est ce qui vous donne un indicible accent, Quand un couchant sublime illumine vos glaces ! ... Albert SAMAIN (1858-1900)Versailles - le parvis en hiver ... O Palais, horizon suprême des terrasses, Un peu de vos beautés coule dans notre sang ; Et c'est ce qui vous donne un indicible accent, Quand un couchant sublime illumine vos glaces ! ... Albert ... |
Les cochers, transis sur leur siège, Ont le nez bleu. Par ce vilain soir de décembre Qu’il ferait bon garder la chambre Devant son feu ! Theophile Gautier Plus les galets ont roulé, plus ils sont polis. Pour les cochers, c'est le contraire Alphonse Allais Les cochers, transis sur leur siège, Ont le nez bleu. Par ce vilain soir de décembre Qu’il ferait bon garder la chambre Devant son feu ! Theophile Gautier Plus l ... |
Ecoute, bûcheron, arrête un peu le bras; Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ? ... Pierre de Ronsard Ecoute, bûcheron, arrête un peu le bras; Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas; Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ? Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts et de détresses Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses ? Forêt, haute maison des oiseaux bocagers ! Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers Ne paîtront sous ton ombre, et ta verte crinière Plus du soleil d'été ne rompra la lumière. Plus l'amoureux pasteur sur un tronc adossé, Enflant son flageolet à quatre trous percé, Son mâtin à ses pieds, à son flanc la houlette, Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette Tout deviendra muet, Echo sera sans voix ; Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue ; Tu perdras le silence, et haletants d'effroi Ni satyres ni Pans ne viendront plus chez toi. Pierre de Ronsard Le chêne de Marie-Antoinette, le doyen des arbres du parc du château de Versailles (Yvelines) planté il y a 324 ans, a été abattu mercredi 9 février 2006 peu après 12h30. Tiré par deux tracteurs, l'arbre, victime de la canicule de l'été 2003, est tombé au sol en moins de deux minutes dans un dernier craquement et un bruit sourd. Haut de 35 mètres, avec une circonférence du tronc de 5,5 mètres, le chêne planté en 1681 était l'un des rares arbres à avoir échappé à la régénération du parc ordonnée par Louis XVI en 1776. Planté à proximité de l'allée de la Reine, entre le Grand canal et le Grand Trianon, il a ainsi été dénommé car la reine Marie-Antoinette (1755-1793) aimait profiter de son ombrage lorsqu'elle séjournait à Trianon. Ecoute, bûcheron, arrête un peu le bras; Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force Des nymphes qui vivaient dessous la dure &e ... |
... Des pierrots musiciens surgissant de taillis, Se faufilent alors entre un jour diamantin Et ma joue engourdie aux lignes d’un croquis. Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011 ... Des pierrots musiciens surgissant de taillis, Se faufilent alors entre un jour diamantin Et ma joue engourdie aux lignes d’un croquis. Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011 ... |
... Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures. ... Charles Baudelaire - Les fleurs du mal La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur, Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures. Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur, Ce monde rayonnant de métal et de pierre Me ravit en extase, et j’aime à la fureur Les choses où le son se mêle à la lumière. Elle était donc couchée et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d’aise A mon amour profond et doux comme la mer, Qui vers elle montait comme vers sa falaise. Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté, D’un air vague et rêveur elle essayait des poses, Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ; Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins, Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne, Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ; Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne, S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal, Pour troubler le repos où mon âme était mise, Et pour la déranger du rocher de cristal Où, calme et solitaire, elle s’était assise. Je croyais voir unis par un nouveau dessin Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe, Tant sa taille faisait ressortir son bassin. Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe ! Et la lampe s’étant résignée à mourir, Comme le foyer seul illuminait la chambre, Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir, Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre ! Charles Baudelaire, Les fleurs du mal ... Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures. ... Charles Baudelai ... |
Marquise, vous souvenez-vous Du menuet que nous dansâmes ? Il était discret, noble et doux, Comme l’accord de nos deux âmes. ... Et, distraite par le bonheur De leur causer cette souffrance, À la reprise en la mineur Vous manquâtes la révérence. François Coppée, Le cahier rouge - menuet Marquise, vous souvenez-vous Du menuet que nous dansâmes ? Il était discret, noble et doux, Comme l’accord de nos deux âmes. ... Et, distraite par le bonheur De leur causer cette souffrance, ... |
... Mains royales sur les épinettes. Antiennes Des évêques devant Monseigneur le Dauphin. Gestes de menuet et coeurs de biscuit fin ; Et ces grâces que l’on disait Autrichiennes… ... Albert Samain - Versailles, Le chariot d’or ... Mains royales sur les épinettes. Antiennes Des évêques devant Monseigneur le Dauphin. Gestes de menuet et coeurs de biscuit fin ; Et ces grâces que l’on disait Autrichiennes… .. ... |
Calmes dans le demi-jour Que les branches hautes font, Pénétrons bien notre amour De ce silence profond. ... Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869 Calmes dans le demi-jour Que les branches hautes font, Pénétrons bien notre amour De ce silence profond. ... Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869 ... |
Ô Versailles, ô bois, ô portiques, Marbres vivants, berceaux antiques, Par les dieux et les rois Elysée embelli, A ton aspect, dans ma pensée, Comme sur l’herbe aride une fraîche rosée, Coule un peu de calme et d’oubli. ... André Chénier, Elégies Ô Versailles, ô bois, ô portiques, Marbres vivants, berceaux antiques, Par les dieux et les rois Elysée embelli, A ton aspect, dans ma pensée, Comme sur l’herbe aride ... |
Versailles - flocons de nuages sur le chateau... |
... Jaillissantes cascades, Lumineuses arcades Du palais d’Obéron, Gigantesques portiques, Colonnades antiques, Manoir de vieux baron ... Theophile Gautier - premieres poesies ... Jaillissantes cascades, Lumineuses arcades Du palais d’Obéron, Gigantesques portiques, Colonnades antiques, Manoir de vieux baron ... Theophile Gautier - premieres poesies ... |
... Musique qui pénètre, Nimbes d’anges défunts, Tons et parfums, A, sur d’almes cadences, En ces correspondances Induit mon cœur subtil, Ainsi soit-il ! Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869 ... Musique qui pénètre, Nimbes d’anges défunts, Tons et parfums, A, sur d’almes cadences, En ces correspondances Induit mon cœur subtil, Ainsi soit-il ! Paul Verla ... |
... Le bosquet de Vertumne est délaissé des Grâces. Cette ombre, qui, de marbre en marbre gémissant, Se traîne et se retient d’un beau bras languissant, Hélas, c’est le Génie en deuil des vieilles races. ... Albert Samain - Versailles, Le chariot d’or ... Le bosquet de Vertumne est délaissé des Grâces. Cette ombre, qui, de marbre en marbre gémissant, Se traîne et se retient d’un beau bras languissant, Hélas, c&r ... |