Nous voici arrivés aux portes de l’orient Dans une ville unique au visage riant, Gracieuse et fragile, posée sur l’eau telle Une fleur de lotus aux teintes irréelles. ... Arnaud JONQUET Nous voici arrivés aux portes de l’orient Dans une ville unique au visage riant, Gracieuse et fragile, posée sur l’eau telle Une fleur de lotus aux teintes irréelles. ... Arnaud JONQ ... |
... Maîtresse des mers, j'évoque un temps lointain, Venise, où, Reine des rivages, Tu coiffais d'une conque d'or le front marin De tes Doges aux durs visages ! Henri de Régnier ... Maîtresse des mers, j'évoque un temps lointain, Venise, où, Reine des rivages, Tu coiffais d'une conque d'or le front marin De tes Doges aux durs visages ! Henri de Régnier ... |
... Voyez cette cité au soleil resplendir, Jetant des rayons d’or, de rubis, de saphir Aux reflets des canaux, fabuleuse nymphée ; On la croirait sortie d’un beau conte de fées ! ... Arnaud JONQUET ... Voyez cette cité au soleil resplendir, Jetant des rayons d’or, de rubis, de saphir Aux reflets des canaux, fabuleuse nymphée ; On la croirait sortie d’un beau conte de fées ! ... ... |
... Au vent vif de la lagune, Qui l'oriente à son gré, J'ai vu tourner ta Fortune, O Dogana di Mare! ... Henri de Regnier ... Au vent vif de la lagune, Qui l'oriente à son gré, J'ai vu tourner ta Fortune, O Dogana di Mare! ... Henri de Regnier ... |
Princesses gâtées, les fenêtres voient toujours ce que nous avons du mal à percevoir : la Ville, qui encore et encore, là où la lueur du ciel effleure la marée, émerge chaque jour du néant. ... Rainer Maria Rilke Princesses gâtées, les fenêtres voient toujours ce que nous avons du mal à percevoir : la Ville, qui encore et encore, là où la lueur du ciel effleure la marée, émerge c ... |
... Ces demeures altières aux doux tons de pastel Se pressant sur les quais. Maisons, palais, hôtels, Ponts, places et canaux, campaniles et églises, Forment la mosaïque inouïe de Venise ! ... Arnaud Jonquet ... Ces demeures altières aux doux tons de pastel Se pressant sur les quais. Maisons, palais, hôtels, Ponts, places et canaux, campaniles et églises, Forment la mosaïque inouïe de Venise ! . ... |
... Et les palais antiques, Et les graves portiques, Et les blancs escaliers Des chevaliers, ... Alfred de Musset - Venise ... Et les palais antiques, Et les graves portiques, Et les blancs escaliers Des chevaliers, ... Alfred de Musset - Venise ... |
... Dans Venise l'irréelle, Glisse un trait d'aquarelle. Apparaît Carpaccio, Une sainte,un halo: ... Gérard Cotton - mort à Venise ... Dans Venise l'irréelle, Glisse un trait d'aquarelle. Apparaît Carpaccio, Une sainte,un halo: ... Gérard Cotton - mort à Venise ... |
... Ainsi, la dame abbesse De Sainte-Croix rabaisse Sa cape aux larges plis Sur son surplis. ... Alfred de Musset - Venise ... Ainsi, la dame abbesse De Sainte-Croix rabaisse Sa cape aux larges plis Sur son surplis. ... Alfred de Musset - Venise ... |
Dans la cambrure du Grand Canal , J'ai vu fleurir des choses étranges . Quand les dorures sont végétales , Ici les roses portent les anges . ... Gérard Cotton ... C'étaient tantôt des gammes sombres et ces verts profonds qui sont propres aux ruelles mystérieuses de Venise; tantôt ces jaunes, ces orangés, ces bleus avec lesquels jouent les décorateurs japonais Tandis qu'à l'occident le ciel se liquéfiait ans une mer ardente, sur nos têtes des nuages enivrants de magnificence renouvelaient perpétuellement leurs formes, et la lumière crépusculaire les pénétrait, les saturait de ses feux innombrables. Leurs couleurs tendres et déchirantes de lyrisme se réfléchissaient dans la lagune, de façon que nous glissions sur les cieux. Ils nous couvraient, ils nous portaient, ils nous enveloppaient d'une splendeur totale, et, si je puis dire, palpable. Vaincus par ces grandes magies, nous avions perdu toute notion du réel, quand des taches graves apparurent, grandirent sur l'eau, puis nous prirent dans leur ombre. C'étaient les monuments des doges. Maurice Barres - la mort de Venise Dans la cambrure du Grand Canal , J'ai vu fleurir des choses étranges . Quand les dorures sont végétales , Ici les roses portent les anges . ... Gérard Cotton ... |
... Regardez ces ruelles, ces quais, ces canaux, De gondoles encombrés, de barques, de canots, Ces ponts, ces escaliers qui forment un labyrinthe, Un dédale plus fou que celui de Tyrinthe. ... Arnaud JONQUET ... Regardez ces ruelles, ces quais, ces canaux, De gondoles encombrés, de barques, de canots, Ces ponts, ces escaliers qui forment un labyrinthe, Un dédale plus fou que celui de Tyrinthe. < ... |
... A l'heure ou les ombres se glissent, Il flotte encore dans les ruelles L'atmosphère étrange et cruelle De Lucrèce et des Médicis ... Yves Duteil ... A l'heure ou les ombres se glissent, Il flotte encore dans les ruelles L'atmosphère étrange et cruelle De Lucrèce et des Médicis ... Yves Duteil ... |
... Sur l'eau verte, bleue ou grise Des canaux et du canal, Nous avons couru Venise De Saint-Marc à l'Arsenal. ... Henri de Regnier ... Sur l'eau verte, bleue ou grise Des canaux et du canal, Nous avons couru Venise De Saint-Marc à l'Arsenal. ... Henri de Regnier ... |
Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques. ... Paul Verlaine, Fêtes galantes Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques. ... Paul Verlaine, Fêtes galantes ... |
... Enfin voici le cœur, cette place Saint-Marc, L’immense basilique, ses voûtes et ses arcs Et la sobre beauté du grand palais des Doges Que gardent les colonnes et la tour de l’horloge. ... Arnaud Jonquet ... Enfin voici le cœur, cette place Saint-Marc, L’immense basilique, ses voûtes et ses arcs Et la sobre beauté du grand palais des Doges Que gardent les colonnes et la tour de l’horloge. . ... |
Dans cet intérieur comme creusé les mosaïques d'azur et d'or virevoltent et brillent angles et voûtes, obscurité secrètement accumulée ... Rainer Maria Rilke Dans cet intérieur comme creusé les mosaïques d'azur et d'or virevoltent et brillent angles et voûtes, obscurité secrètement accumulée ... Rainer Maria Rilke ... |
... Saint-Marc, la basilique au style luxuriant, Toute de marbre et d’or ! C’est déjà l’orient Qui jouxte l’occident et sa ligne gothique ; C’est Byzance avancée aux bords adriatiques ! ... Arnaud Jonquet ... Saint-Marc, la basilique au style luxuriant, Toute de marbre et d’or ! C’est déjà l’orient Qui jouxte l’occident et sa ligne gothique ; C’est Byzance avancée aux bords a ... |
... Jamais le temps n'a eu raison Ni des pierres ou des Bacchanales, De Véronèse ou du Titien, Ni des lustres en cristal ancien Et déja le soleil du rêve, Sur Venise,à nouveau,se lève. A nouveau,les façades explosent De violet,de vert et de rose ... Yves Duteil ... On entend les pontons gémir. C'est l'hiver au pont des Soupirs. Un bateau s'en va vers les îles. Les heures s'égrènent au Campanile. Yves Duteil ... Jamais le temps n'a eu raison Ni des pierres ou des Bacchanales, De Véronèse ou du Titien, Ni des lustres en cristal ancien Et déja le soleil du rêve, Sur Venise,à nouv ... |
... Fragile équilibre de la lumière tellement amplifiée qu'elle pourrait disparaître. ... Rainer Maria Rilke ... Fragile équilibre de la lumière tellement amplifiée qu'elle pourrait disparaître. ... Rainer Maria Rilke ... |
Au point du jour en tourbillons de brume la voix de la cloche Matsuo Basho Au point du jour en tourbillons de brume la voix de la cloche Matsuo Basho ... |
... On entend les pontons gémir. C'est l'hiver au pont des Soupirs. Un bateau s'en va vers les îles. Les heures s'égrènent au Campanile. ... Yves Duteil ... On entend les pontons gémir. C'est l'hiver au pont des Soupirs. Un bateau s'en va vers les îles. Les heures s'égrènent au Campanile. ... Yves Duteil ... |
... Et l’eau qui te cerne, ton plus bel ornement, Par la lumière devient rivière de diamants ; Comme toutes les belles, tu te mires dans l’onde Et c’est sous ce miroir que la menace gronde… ... Arnaud Jonquet ... Et l’eau qui te cerne, ton plus bel ornement, Par la lumière devient rivière de diamants ; Comme toutes les belles, tu te mires dans l’onde Et c’est sous ce miroir que la menace gronde&hel ... |
... |
Dans Venise délaissée, Le songe est éveillé. On devine Nabucco, Le ténor,la mezzo: Gérard Cotton - mort à Venise Dans Venise délaissée, Le songe est éveillé. On devine Nabucco, Le ténor,la mezzo: Gérard Cotton - mort à Venise ... |
... Et qui, dans l'Italie, N'a son grain de folie ? Qui ne garde aux amours Ses plus beaux jours ? ... Alfred de Musset - Venise ... Et qui, dans l'Italie, N'a son grain de folie ? Qui ne garde aux amours Ses plus beaux jours ? ... Alfred de Musset - Venise ... |
... Comptons plutôt tes charmes, Comptons les douces larmes, Qu'à nos yeux a coûté La volupté ! ... Alfrede de Musset - Venise ... Comptons plutôt tes charmes, Comptons les douces larmes, Qu'à nos yeux a coûté La volupté ! ... Alfrede de Musset - Venise ... |
Pas un bruit. Seuls les gondoliers se racontent. Les rames bruissent à peine et des églises, des canaux une nuit inconnue nous fait signe. ... Rainer Maria Rilke Poète à Venise (1875-1926) Sans bruit, une gondole avance dans Venise, Glissant parmi les ponts et les quais indistincts ; On entend une voix plaintive, un chant lointain Qui s’échappe et s’enfuit sur la lagune grise. ... Jean-Paul Labaisse - Mort a Venise Pas un bruit. Seuls les gondoliers se racontent. Les rames bruissent à peine et des églises, des canaux une nuit inconnue nous fait signe. ... Rainer Maria Rilke Poète à Venise (1 ... |
Pas un bruit. Seuls les gondoliers se racontent. Les rames bruissent à peine et des églises, des canaux une nuit inconnue nous fait signe. Plus un bruit sur le noir sentier, L'air brasse un ave lointain Vrai: je suis un empereur mort qu'on emmène au tombeau... Rainer Maria Rilke Pas un bruit. Seuls les gondoliers se racontent. Les rames bruissent à peine et des églises, des canaux une nuit inconnue nous fait signe. Plus un bruit sur le noir sentier, L'air brasse un ave ... |
... Voyez sur le miroir des eaux du grand canal Tous ces bateaux voguer du port à l’arsenal ; Admirez les gondoles aux coques élégantes Comme des cygnes noirs, qui glissent, nonchalantes, ... Arnaud JONQUET A l'heure ou les ombres se glissent, Il flotte encore dans les ruelles L'atmosphère étrange et cruelle De Lucrèce et des Médicis Yves Duteil ... Voyez sur le miroir des eaux du grand canal Tous ces bateaux voguer du port à l’arsenal ; Admirez les gondoles aux coques élégantes Comme des cygnes noirs, qui glissent, nonchalantes, ... < ... |
... Sans bruit, une gondole avance dans Venise, Glissant parmi les ponts et les quais indistincts ; On entend une voix plaintive, un chant lointain Qui s’échappe et s’enfuit sur la lagune grise. ... Jean-Paul Labaisse - Mort a Venise Glaçant mon ventre les rames frappent la vague nuit de larmes Matsuo Basho ... Sans bruit, une gondole avance dans Venise, Glissant parmi les ponts et les quais indistincts ; On entend une voix plaintive, un chant lointain Qui s’échappe et s’enfuit sur la lagune grise. ... |
... Un vent triste et perfide, ô Venise, a soufflé Sur le fard pâli de ta joue, Et la Fortune a fait avec son pied ailé Plus d'une fois tourner sa roue. Toi qui voyais jadis, comme un essaim bruyant Sorti de tes ruches guerrières, Vers ta riche beauté revenir d'Orient Les fanaux d'or de tes galères! ... Henri de Régnier Sur l'eau verte, bleue ou grise Des canaux et du canal, Nous avons couru Venise De Saint-Marc à l'Arsenal. Au vent vif de la lagune, Qui l'oriente à son gré, J'ai vu tourner ta Fortune, O Dogana di Mare! Souffle de l'Adriatique, Brise molle ou sirocco, Tant pis, si ton doigt m'indique Fusine ou Malamocco ! La gondole nous balance Sous le felze, et, de sa main, Le fer coupe le silence Qui dormait dans l'air marin. Le soleil chauffe les dalles Sur le quai des Esclavons; Tes détours et tes dédales, Venise, nous les savons ! L'eau luit; le marbre s'ébréche; Les rames se font écho, Quand on passe à l'ombre fraîche Du Palais Rezzonico. Épigramme vénitienne Un vent triste et perfide, ô Venise, a soufflé Sur le fard pâli de ta joue, Et la Fortune a fait avec son pied ailé Plus d'une fois tourner sa roue. Toi qui voyais jadis, comme un essaim bruyant Sorti de tes ruches guerrières, Vers ta riche beauté revenir d'Orient Les fanaux d'or de tes galères! Un jour, ne t'es-tu pas, en robe de brocart, Éblouissant ceux qui t'ont vue, Assise en ton orgueil et leur offrant leur part, A ton festin, la face nue ? Puis, sous le masque noir dont le nocturne atour Parait ta grâce déguisée, N'as-tu pas invité le Plaisir et l'Amour A boire à ta coupe irisée?... Une barque de fruits croise sur le canal Une gondole lente et close; Un cyprès noir dans le jardin de l'Hôpital Dépasse le haut du mur rose; Un vieux palais sourit à l'angle d'un campo De sa façade défardée, Derrière un store jaune d'ocre, un piano Estropie un air d'“Haïdée” ; Sur la lagune une péotte de Chioggia Etend sa rouge voile oblique En attendant le vent subtil et doux qui va Se lever de l'Adriatique, Et, Maîtresse des mers, j'évoque un temps lointain, Venise, où, Reine des rivages, Tu coiffais d'une conque d'or le front marin De tes Doges aux durs visages ! Henri de Régnier ... Un vent triste et perfide, ô Venise, a soufflé Sur le fard pâli de ta joue, Et la Fortune a fait avec son pied ailé Plus d'une fois tourner sa roue. Toi qui voyais jadis, comme un essai ... |
Venise Alfred de Musset ( 1710-1857) Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge, Pas un pêcheur dans l'eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Sur l'horizon serein, Son pied d'airain. Autour de lui, par groupes, Navires et chaloupes, Pareils à des hérons Couchés en ronds, Dorment sur l'eau qui fume, Et croisent dans la brume, En légers tourbillons, Leurs pavillons. La lune qui s'efface Couvre son front qui passe D'un nuage étoilé Demi-voilé. Ainsi, la dame abbesse De Sainte-Croix rabaisse Sa cape aux larges plis Sur son surplis. Et les palais antiques, Et les graves portiques, Et les blancs escaliers Des chevaliers, Et les ponts, et les rues, Et les mornes statues, Et le golfe mouvant Qui tremble au vent, Tout se tait, fors les gardes Aux longues hallebardes, Qui veillent aux créneaux Des arsenaux. Ah ! maintenant plus d'une Attend, au clair de lune, Quelque jeune muguet, L'oreille au guet. Pour le bal qu'on prépare, Plus d'une qui se pare, Met devant son miroir Le masque noir. Sur sa couche embaumée, La Vanina pâmée Presse encor son amant, En s'endormant ; Et Narcissa, la folle, Au fond de sa gondole, S'oublie en un festin Jusqu'au matin. Et qui, dans l'Italie, N'a son grain de folie ? Qui ne garde aux amours Ses plus beaux jours ? Laissons la vieille horloge, Au palais du vieux doge, Lui compter de ses nuits Les longs ennuis. Comptons plutôt, ma belle, Sur ta bouche rebelle Tant de baisers donnés... Ou pardonnés. Comptons plutôt tes charmes, Comptons les douces larmes, Qu'à nos yeux a coûté La volupté ! Venise Alfred de Musset ( 1710-1857) Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge, Pas un pêcheur dans l'eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Su ... |
la Ville, qui encore et encore, là où la lueur du ciel effleure la marée, émerge chaque jour du néant. ... ses reflets s'alignent sur les eaux du canal et elle se souvient des autres fois : alors seulement elle s'offre et se laisse submerger comme une nymphe, fécondée par Zeus. Les cloches sonnent à ses oreilles ; et pendant que s'élève San Giorgio Maggiore, nonchalamment, elle lui sourit. Rainer Maria Rilke la Ville, qui encore et encore, là où la lueur du ciel effleure la marée, émerge chaque jour du néant. ... ses reflets s'alignent sur les eaux du canal et elle se souvient des autres f ... |
... |
... Venise c'est quand tu vois du ciel Couler sous des ponts mirabelles C'est l'envers des matins pluvieux C'est l'endroit où tu es heureux Claude Lemesle (chanté par Serge Reggiani) ... Venise c'est quand tu vois du ciel Couler sous des ponts mirabelles C'est l'envers des matins pluvieux C'est l'endroit où tu es heureux Claude Lemesle (chanté par Serge Reggiani) ... |
Dans Venise l'irréelle, Glisse un trait d'aquarelle. Apparaît Carpaccio, Une sainte,un halo: ... Dans Venise délaissée, Le songe est éveillé. On devine Nabucco, Le ténor,la mezzo: Le destin pathétique. Les vaisseaux de Wagner, L'anneau d'Or,sa colère: La fête chromatique. Atlas des temps modernes attirant les sirènes, Etranglant les démons prisonniers du limon, Un théâtre de musique aux chatoiements intenses Surgit des flots,lyrique,sous les moirées garance: Mille pieux,mille planches,mille chants,mille voix, Sol gracieux,pas de danse,auront du bout des doigts, Sur des troncs encastrés,par des rocs entablés, Architravé l'en bas,archivoûté les toits. Inaltérable écrin, Sans verdure, sans poussière, Tu n'es plus un jardin, Tu es une verrière. Où les raies de lumière, Ressortant du bassin, Inondent ma misère, Incendient mon chagrin. Car la félicité,ici,est immortalité . Gérard Cotton - mort à Venise Dans Venise l'irréelle, Glisse un trait d'aquarelle. Apparaît Carpaccio, Une sainte,un halo: ... Dans Venise délaissée, Le songe est éveillé. On devine Nabucco, |
Dans Venise l'irréelle, Glisse un trait d'aquarelle. Apparaît Carpaccio, Une sainte,un halo: ... Dans Venise délaissée, Le songe est éveillé. On devine Nabucco, Le ténor,la mezzo: Le destin pathétique. Les vaisseaux de Wagner, L'anneau d'Or,sa colère: La fête chromatique. Atlas des temps modernes attirant les sirènes, Etranglant les démons prisonniers du limon, Un théâtre de musique aux chatoiements intenses Surgit des flots,lyrique,sous les moirées garance: Mille pieux,mille planches,mille chants,mille voix, Sol gracieux,pas de danse,auront du bout des doigts, Sur des troncs encastrés,par des rocs entablés, Architravé l'en bas,archivoûté les toits. Inaltérable écrin, Sans verdure, sans poussière, Tu n'es plus un jardin, Tu es une verrière. Où les raies de lumière, Ressortant du bassin, Inondent ma misère, Incendient mon chagrin. Car la félicité,ici,est immortalité . Gérard Cotton - mort à Venise Dans Venise l'irréelle, Glisse un trait d'aquarelle. Apparaît Carpaccio, Une sainte,un halo: ... Dans Venise délaissée, Le songe est éveillé. On devine Nabucco, |
... |
Dans Venise délaissée, Le songe est éveillé. On devine Nabucco, Le ténor,la mezzo: Gérard Cotton - mort à Venise Dans Venise délaissée, Le songe est éveillé. On devine Nabucco, Le ténor,la mezzo: Gérard Cotton - mort à Venise ... |
... Où vit-on des danseurs au bout de feuilles mortes, Tant de lions couchés devant le seuil des portes, Tant d'aiguilles de bois, de dentelles de fer, De dentelles de marbre et de chevaux en l'air ? ... Jean Cocteau ... Où vit-on des danseurs au bout de feuilles mortes, Tant de lions couchés devant le seuil des portes, Tant d'aiguilles de bois, de dentelles de fer, De dentelles de marbre et de chevaux en l'air ? ... |
... Colorée, féerique ainsi qu’un Tiepolo, Tu es, cité fragile, un mirage sur l’eau ! Combien de siècles ont pu voir ta beauté sublime Défier de la mer les perfides abîmes ? ... Arnaud Jonquet ... Colorée, féerique ainsi qu’un Tiepolo, Tu es, cité fragile, un mirage sur l’eau ! Combien de siècles ont pu voir ta beauté sublime Défier de la mer les perfides ab&ic ... |
... Toi qui a repoussé conquérants et fléaux, Puisse-tu résister aux attaques de l’eau Et, bijou, resplendir toujours sur la lagune, C’est la prière que j’adresse au dieu Neptune ! ... Arnaud Jonquet ... Toi qui a repoussé conquérants et fléaux, Puisse-tu résister aux attaques de l’eau Et, bijou, resplendir toujours sur la lagune, C’est la prière que j’adresse au dieu ... |
... Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Sur l'horizon serein, Son pied d'airain. ... Alfred de Musset - Venise ... Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Sur l'horizon serein, Son pied d'airain. ... Alfred de Musset - Venise ... |
... Adieu la soie et l’or mollement enlacés, Qui tombaient en festons sur le fer des gondoles; Des fêtes de Saint-Marc les beaux jours sont passés! ... Casimir Delavigne (1793-1843), Les Messéniennes, Livre II (1835) ... Adieu la soie et l’or mollement enlacés, Qui tombaient en festons sur le fer des gondoles; Des fêtes de Saint-Marc les beaux jours sont passés! ... Casimir Delavigne (179 ... |
... Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Sur l'horizon serein, Son pied d'airain. ... Alfred de Musset - Venise ... Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Sur l'horizon serein, Son pied d'airain. ... Alfred de Musset - Venise ... |
... Maîtresse des mers, j'évoque un temps lointain, Venise, où, Reine des rivages, Tu coiffais d'une conque d'or le front marin De tes Doges aux durs visages ! Henri de Régnier ... Maîtresse des mers, j'évoque un temps lointain, Venise, où, Reine des rivages, Tu coiffais d'une conque d'or le front marin De tes Doges aux durs visages ! Henri de Régnier ... |
Dans Venise l'irréelle, Glisse un trait d'aquarelle. Apparaît Carpaccio, Une sainte,un halo: La légende adorée. Le Titien,la puissance, Les couleurs,la jouissance: Saint Roch pestiféré. ... Fait d'étraves gothiques,d'arrondis de Byzance, De nudités antiques,de plissés d'élégance, De casques,de boucliers,de fil d'épées tranchantes, De vierges en majesté sous des ombrées d'acanthes. ... Gérard Cotton - Mort à Venise Dans Venise l'irréelle, Glisse un trait d'aquarelle. Apparaît Carpaccio, Une sainte,un halo: La légende adorée. Le Titien,la puissance, Les couleurs,la jouissance: Saint Roch pes ... |
... Et les ponts, et les rues, Et les mornes statues, Et le golfe mouvant Qui tremble au vent, Tout se tait, fors les gardes Aux longues hallebardes, Qui veillent aux créneaux Des arsenaux. ... Alfred de Musset - Venise ... Et les ponts, et les rues, Et les mornes statues, Et le golfe mouvant Qui tremble au vent, Tout se tait, fors les gardes Aux longues hallebardes, Qui veillent aux créneaux Des arsenaux. ... |
Toits superbes! froids monuments ! Linceul d'or sur des ossements ! Ci-gît Venise. Alfred de Musset Toits superbes! froids monuments ! Linceul d'or sur des ossements ! Ci-gît Venise. Alfred de Musset ... |
... Leurs mots étaient sans bruit, déjà sans avenir, Que le vent emportait dans sa course plaintive. Ils apprenaient le goût du silence à venir.. Ninon Rolland-Jacquet ... Leurs mots étaient sans bruit, déjà sans avenir, Que le vent emportait dans sa course plaintive. Ils apprenaient le goût du silence à venir.. Ninon Rolland-Jacquet ... |
Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge, Pas un pêcheur dans l'eau, Pas un falot. ... Alfred de Musset - Venise Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge, Pas un pêcheur dans l'eau, Pas un falot. ... Alfred de Musset - Venise ... |
... Dorment sur l'eau qui fume, Et croisent dans la brume, En légers tourbillons, Leurs pavillons. La lune qui s'efface Couvre son front qui passe D'un nuage étoilé Demi-voilé. ... Alfred de Musset - Venise ... Dorment sur l'eau qui fume, Et croisent dans la brume, En légers tourbillons, Leurs pavillons. La lune qui s'efface Couvre son front qui passe D'un nuage étoilé Demi-voilé ... |
Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques. ... Paul Verlaine, Fêtes galantes ... Pour le bal qu'on prépare, Plus d'une qui se pare, Met devant son miroir Le masque noir. ... Alfred de Musset - Venise Belles Roses continuez , au soleil apparu , De mirer vos sépales , aux reflets rouges et gris , De perdre vos pétales , au gré des jours de vie , Que l'on veut attraper , et qui ont disparu . Gérard Cotton - les roses de Venise ... Belle Espagnole Dans ta gondole Tu caracoles Carmencita Sous ta mantille Oeil qui pétille Bouche qui brille C'est Pépita. ... Jean Cocteau Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques et bergamasques Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques. ... Paul Verlaine, Fêtes galantes ... |