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Francisco de GOYA - maja et Celestine au balcon


Maja et Célestine au balcon est une huile sur toile de Francisco Goya conservée à Palma de Majorque dans une collection privée. Il s’agit d’une belle maja accoudée au balcon et regardant le spectateur en souriant. Dans son dos, et dans la pénombre se trouve la vieille Célestine qui la surveille avec envie.
Le thème des majas et majos était classique chez Francisco de Goya. Il reprend ici le même thème que Les Majas au balcon mettant en évidence des dames de l’aristocratie vêtue de façon populaire, comme dans Portrait de la duchesse d'Alba en noir (1797, New York).
À l’époque, une femme à son balcon était appelée venterana (femme à la fenêtre), surnom associé à la prostitution. Le vêtement de la jeune fille est richement brodé, ce que Goya rend pleinement avec des coups de pinceaux brefs et rapides ; alors que les voiles sont rendus avec des lignes douces. À côté de la maja, la vieille mégère est sinistre et obscure. À côté de la beauté, sont évoqués le mal, le sexe, la profanation et mis côte-à-côte, en comparaison directe. L’opposition des styles entre les deux personnages est telle qu’ils semblent représenter deux états de la même personne, à la manière de docteur Jekyll et de M. Hyde, De l’obscurité, Goya ne revint jamais vers la pleine lumière. Les peintures de cette période comportent toutes des éléments de lumières et des éléments d’obscurité, marquant une rupture entre la première partie de sa vie d’artiste, avec des toiles baignées de lumière, et la seconde, où dominent les ombres, et culminant avec les peintures noires.
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Maja et Célestine au balcon est une huile sur toile de Francisco Goya conservée à Palma de Majorque dans une collection privée. Il s’agit d’une belle maja accoudée au balcon et regardant le spe ...

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Francisco de GOYA - auto-portrait


Cet Autoportrait, peint par Francisco de Goya en 1815, soit à soixante-neuf ans, est l'une des dernières peintures à l'huile qui reflètent son image. Il s'agit d'un travail de petite taille (46 × 33 cm) qui a la particularité de nous donner une image proche, quotidienne, intime du peintre dans sa vieillesse. Après une restauration de 1993, sont apparues à gauche du tableau la signature et la date, probablement inscrits au pinceau.
Ce tableau a probablement été trouvé dans la Quinta del Sordo, la maison madrilène de l'artiste, car il apparaît dans l'inventaire des Peintures noires réalisé par Antonio de Brugada à la mort de Goya en 1828.
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Cet Autoportrait, peint par Francisco de Goya en 1815, soit à soixante-neuf ans, est l'une des dernières peintures à l'huile qui reflètent son image. Il s'agit d'un travail de petite taille (46 × 33 cm) qui ...

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Francisco de GOYA - le lettre (ou "les jeunes")


La scène a lieu dans un terrain vague près d’un point d’eau. Au premier plan, une aristocrate vêtue à la façon des majas, lit oisivement une lettre sous une ombrelle portée par une servante en second plan. Un petit chien à ses pieds tente de la distraire. En troisième plan, des lavandières travaillent en plein soleil. On note en fond un paysage urbain.
Le peintre insiste sur les inégalités sociales ; non seulement entre la protagoniste, uniquement préoccupée par ses histoires de cœur, et sa servante, qui la protège avec une ombrelle, mais également vis-à-vis des lavandières en arrière-plan, agenouillées et exposées au soleil. Pour le palais des beaux-arts de Lille, si le petit chien est un attribut de la luxure, les lavandières étaient également des prostituées et constituaient la classe sociale la plus basse de la ville. Le peintre avait traité du thème de la prostitution peu avant (Maja et Célestine au balcon et Majas au balcon).

Jeune femme lisant une lettre ou Les Jeunes est l'une des huiles sur toile peintes par Francisco de Goya. C’est une œuvre satyrique sur l’hypocrisie de la jeunesse et une critique sociale. La toile fut peinte au sortir de la guerre d’indépendance espagnole, alors que Goya avait repris son service pour le roi et malgré les désaccords politiques entre son statut d’afrancesado – soutenant les Lumières – et la restauration de la monarchie absolue des Bourbons. Elle est conservée au palais des beaux-arts de Lille.
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La scène a lieu dans un terrain vague près d’un point d’eau. Au premier plan, une aristocrate vêtue à la façon des majas, lit oisivement une lettre sous une ombrelle portée par une servan ...

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Francisco de GOYA - les majas au balcon


Las majas en el balcón (Les belles au balcon) est un tableau attribué à Goya représentant deux femmes assises à un balcon. La toile fut réalisée entre 1808 et 1814 et est conservée au Metropolitan Museum of Art. La toile représente deux « Majas » femmes espagnoles populaires ou aristocrates habillées de cette façon. La toile fut peinte alors que l'Espagne était en guerre après l'invasion napoléonienne. Goya cherchait des sujets plus légers que ceux traités jusqu'alors (Les Désastres de la guerre), dont une série de « majas » représentées dans des contextes variés. Cette toile est à rapprocher de Maja et Célestine au balcon (1808 - 1814, Palma, Collection March), représentation terrible de la beauté soudoyée et de la prostitution.

Dans les Majas au balcon, le thème reste le même, bien qu'il y ait deux femmes et qu'apparaissent en second plan deux personnages — les souteneurs — sont presque réduits à des ombres. Ici tout semble froid et stéréotypée, comme si l'artiste, par une simplification de l'anatomie avait transformé une scène de la vie en un ensemble de symboles schématiques. Le chromatisme intense de l'avant-plan contraste avec la noirceur du second ; ce premier plan semble être théâtral laissant la réalité de la vie en arrière-plan.
La composition est caractérisée par une logique strictement géométrique : la balustrade forme un rectangle au-dessus du laquelle le reste de la composition est organisée en carré. Si l'on divise ce carré en quatre, on peut voir que les deux surfaces de gauche sont contenues dans un carré qui est exactement le double du carré contenant les deux figures de droite. Le groupe de deux majas est construit sur le losange formé par les diagonales des deux carrés de la partie inférieure.

Soixante ans plus tard, cette image inspira Édouard Manet pour sa toile Le Balconn 6.
Francisco Goya, Les Majas au balcon, 1808 – 1814, huile sur toile, 195 × 125,5, New York, Metropolitan Museum of Art
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Las majas en el balcón (Les belles au balcon) est un tableau attribué à Goya représentant deux femmes assises à un balcon. La toile fut réalisée entre 1808 et 1814 et est conservée au ...

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Francisco de GOYA - la maja nue


La Maja nue (La Maja desnuda) est un tableau réalisé sur commande et peint avant 1800 par Goya, l'une de ses œuvres les plus connues, elle a formé le pendant avec La Maja vêtue (La Maja vestida), datée entre 1802 et 1805, probablement réalisée à la demande de Manuel Godoy, puisqu'il est certain qu'elles faisaient partie d'un cabinet de peintures de sa demeure.

Dans les deux tableaux est représenté en entier le corps de la même belle femme, allongée paisiblement sur des coussins et regardant face au spectateur. Il ne s'agit pas d'un nu mythologique, mais d'une vraie femme, contemporaine de Goya, et, y compris à son époque, on l'appelait La Gitane. L'antériorité de La Maja nue indique qu'au moment où il a été peint, le tableau n'était pas conçu pour avoir un pendant.

On peut souligner la luminosité particulière que Goya donne au corps de cette femme dénudée, luminosité qui contraste avec le reste de l'atmosphère, et, jointe à cette luminosité l'expressivité typique que Goya sait donner aux yeux.
Il est remarquable que, malgré la force des coups de pinceaux qui caractérise Goya, l'artiste s'est appliqué à traiter les chairs et les ombres en les accompagnant d'une figuration subtile des tissus ; la coloration joue minutieusement avec les verts qui contrastent avec les blancs et les rosés, si bien que cette jeune beauté semble presque flotter grâce à son éclat et sa délicatesse, flotter dans un espace sombre qu'elle illumine.

On sait qu'au début, les deux grands tableaux, La Maja vêtue et La Maja nue, étaient la propriété de Manuel Godoy ; le tableau avec la femme habillée était placé sur le tableau avec la femme nue, et c'était un mécanisme qui permettait de découvrir le second.
L'histoire de l'œuvre est en elle-même intéressante par ses péripéties : en 1807, Ferdinand VII la confisqua à Godoy, et, en 1814, l'Inquisition décida de la cacher au public pour « obscénité » et engagea un procès contre Goya, mais le peintre fut acquitté grâce à l'influence du cardinal Don Luis María de Borbón y Vallabriga.

La Maja nue a été une source d'inspiration pour la pose de l'Olympia de Manet.
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La Maja nue (La Maja desnuda) est un tableau réalisé sur commande et peint avant 1800 par Goya, l'une de ses œuvres les plus connues, elle a formé le pendant avec La Maja vêtue (La Maja vestida), daté ...

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Francisco de GOYA - la maja vetue


La Maja vêtue (La Maja vestida) est une des œuvres les plus connues du peintre espagnol Francisco de Goya. Réalisée à l'huile vers 1800-1803, elle mesure 95 cm de haut et 188 cm de large. Elle se trouve au Musée du Prado à Madrid depuis 1910, après avoir été exposée longtemps à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando.
À l'origine, cette peinture et sa « sœur », La Maja nue, étaient appelés « Gitanes » et non pas « Majas ». C'est sous ce nom qu'elles apparaissent dans l'inventaire des biens de Manuel Godoy, qui a été leur premier propriétaire. On suppose qu'elles étaient placées l'une sur l'autre, La Maja vêtue sur La Maja nue, afin de surprendre le public des courtisans.

La façon dont le costume blanc de cette Maja entoure le personnage, en particulier le sexe et les seins, fait qu'elle a l'air plus nue que l'autre. Une ceinture rose se détache, nouée autour de la taille. La note de couleur du tableau est apportée par le boléro, semblable à celui des toreros, dont les manches orangées se terminent par des poignets garnis de dentelle noire. Elle porte de petites chaussures dorées.
Goya l'a peinte à coups de pinceaux vifs, pâteux et très libres, contrairement à la Maja nue, dans laquelle le peintre s'est montré plus soigneux dans le traitement de la carnation et des ombres. Le personnage de la Maja est baigné d'une lumière qui met en valeur les différentes textures.
C'est la même femme qui dans les deux cas a été peinte, étendue sur un lit et regardant directement celui qui l'observe. On a supposé que la personne représentée était la duchesse d'Albe.
On s'est également interrogé sur l'objet rougeâtre qu'on aperçoit sous les coussins, certains ont pensé qu'il s'agissait du manche d'une dague ou d'un poignard, ce qui accentuerait les connotations romanesques et érotiques du portrait. Selon d'autres sources ce serait un éventail fermé.

L'histoire des deux œuvres, maja nue et maja vêtue, est en elle-même intéressante par ses péripéties : en 1807, Ferdinand VII confisqua la maja nue à Godoy, et, en 1814, l'Inquisition décida de la cacher au public pour « obscénité » et engagea un procès contre Goya, mais le peintre fut acquitté grâce à l'influence du cardinal Don Luis María de Borbón y Vallabriga.
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La Maja vêtue (La Maja vestida) est une des œuvres les plus connues du peintre espagnol Francisco de Goya. Réalisée à l'huile vers 1800-1803, elle mesure 95 cm de haut et 188 cm de large. Elle se trouve au M ...

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Francisco de GOYA - la laitière de Bordeaux


La Laitière de Bordeaux, (en espagnol : La lechera de Burdeos) est un tableau néoclassique peint par Francisco de Goya en 1827, pendant son exil à Bordeaux, un an avant sa mort.
L'œuvre est peinte dans des tons doux et lumineux, et le peintre a pris comme modèle une laitière française typique du dix-neuvième siècle. Le tableau, indépendant de toute règle picturale existant jusqu’alors, fait que Goya est considéré comme le père du romantisme en peinture.
La Laitière de Bordeaux, a été peinte au début du néoclassicisme, qui marquait les dernières œuvres de Goya, de tendances libérales. Le voyage de Goya en France était dû à la restauration de la monarchie absolutiste espagnole de Ferdinand VII d'Espagne en 1823 après le triennat libéral.

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La Laitière de Bordeaux, (en espagnol : La lechera de Burdeos) est un tableau néoclassique peint par Francisco de Goya en 1827, pendant son exil à Bordeaux, un an avant sa mort.
L'œuvre est peinte dans des ton ...

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Francisco GOYA - le parasol


Le carton représente une jeune fille assise sur le sol, se reposant sans doute après une longue promenade. Elle est habillée « à la française » et tient un éventail dans sa main droite. Un petit chien est allongé sur ses genoux. Un jeune homme debout derrière elle la protège du soleil à l’aide d’une ombrelle. Il pourrait s’agit d’un domestique car il est habillé dans le style « majo », mais aussi d’un jeune soupirant car à cette époque, l’aristocratie espagnole imitait volontiers les vêtements populaires. A l’arrière-plan, il semble qu’une averse se prépare car le ciel semble se couvrir de nuages venant de la gauche et le petit arbre derrière le jeune homme ploie sous le vent qui se lève.
Le thème galant et les couleurs claires de ce tableau l’apparente au style rococo français, notamment au Concert dans un parc de François Boucher ou Près de vous belle Iris de Nicolas Lancret. Quoiqu’il en soit, le jeune couple dans un parc avec une ombrelle est un thème récurrent dans la peinture galante de la fin du XVIIIe siècle. L’originalité de Goya réside dans le réalisme et la spontanéité avec lesquels il dépeint ses personnages. Dans les scènes galantes de style rococo, les personnages sont de plus petites tailles, leurs attitudes sont plus maniérées et surtout ils ne regardent jamais le spectateur dans les yeux en souriant comme c’est le cas ici. L’influence néo-classique se manifeste dans la construction du tableau. La figure de la jeune femme s’inscrit dans un triangle équilatéral qui donne une grande stabilité à la composition.

El quitasol (« Le Parasol » ou « L'Ombrelle ») est une peinture réalisée par Francisco de Goya en 1777 et appartenant à la deuxième série des cartons pour tapisserie destinée à la salle à manger du Prince des Asturies du Palais du Pardo. Ces cartons peints conçus comme des oeuvres préparatoires à des tapisseries obtiennent immédiatement un vif succès auquel Goya doit l’origine de sa carrière et de sa réputation. La demande royale, comme celle de l’aristocratie est si importante que Goya dessine 63 cartons de tapisseries entre 1776 et 1791.
Sa taille (1,5m*1m) ainsi que la perspective en contre-plongée adoptée par le peintre indiquent que la tapisserie correspondante était sans doute destinée à orner un dessus de fenêtre.
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Le carton représente une jeune fille assise sur le sol, se reposant sans doute après une longue promenade. Elle est habillée « à la française » et tient un éventail dans sa main droite ...

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Francisco de GOYA (?) - le colosse


Le Colosse est un tableau d'un peintre inconnu réalisé en 1808-1812. Cette huile sur toile conservée au Musée du Prado, à Madrid, a longtemps été attribuée à Francisco de Goya.

Dans Le Colosse, un géant marche derrière les montagnes dans une allégorie clairement romantique, tandis que la foule fuit en désordre dans la vallée. Il existe une multitude d’interprétations.
Dans un poème patriotique de Juan Bautista Arriaza Profecía del Pirineo, très diffusé parmi les résistants espagnols, apparaît un Titan qui s'érige sur les Pyrénées, chaîne de montagne dont l’étymologie signifie « mont brûlé ».

Le peuple espagnol est représenté comme un géant surgit des Pyrénées pour s’opposer à l’invasion napoléonienne, thème classique de la poésie patriotique de la Guerre d’indépendanceN 1. Sa volonté de lutter sans armes, à mains nues, met l'accent sur le caractère populaire de la résistance, en contraste avec la terreur du reste de la population, qui fuie dans toutes les directions, Le traitement de la lumière, qui correspond plutôt au crépuscule, entoure et fait ressortir les nuages qui ceinturent le colosse,
Le Colosse a été peint entre 1808 et 1812. Il est possible que ce soit la peinture identifiée comme Le Géant dans l'inventaire des biens de Goya en 1812, l'année où ils sont devenus la propriété de son fils, Javier Goya. Plus tard, le tableau a été en possession de Pedro Fernández Durán, qui a légué sa collection au Musée du Prado, où Le Colosse est exposé depuis 1931. Le travail a été interprété de plusieurs façons, ayant reçu d'autres noms comme La Panique ou La Tempête.
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Le Colosse est un tableau d'un peintre inconnu réalisé en 1808-1812. Cette huile sur toile conservée au Musée du Prado, à Madrid, a longtemps été attribuée à Francisco de Goya. ...

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Francisco de GOYA - La Tempête de neige


Avec le blanc, Goya parvient à transmettre le froid et la neige et de la tempête, qui contraste avec les tons sombres du reste de la composition. C'est la première représentation réaliste de l'hiver, sans romantisme, et sans les idéalisations qui en faisaient un jeu et une saison agréable. Dans cette scène de genre inspirée de la vie quotidienne espagnole, l’hiver est présenté comme quelque de façon naturelle, dans une atmosphère froide, sombre et triste, où les protagonistes souffrent de la dureté du vent et de la neige. Derrière eux, suit un âne transportant la carcasse éventrée d’un cochon après sa mort, qui se passait en hiver. Tous les personnages ont froid, jusqu’au chien qui tremble sur ses pattes. Le vent couche les arbres dépouillés de leurs feuilles alors que les flocons gênent la vue des hommes. Le traitement de ce thème était une nouveauté parmi ses contemporains.
La nevada ou El invierno (« La Tempête de neige » ou « L’Hiver ») est une peinture réalisée par Francisco de Goya en 1786 et faisant partie de la cinquième série des cartons pour tapisserie destinée à la salle à manger du Prince des Asturies au Palais du Pardo. Cette peinture est l'une des quatre représentations de chaque saison avec Las Floreras (le printemps), La Era (l'été) et La Vendimia (l'automne).

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Avec le blanc, Goya parvient à transmettre le froid et la neige et de la tempête, qui contraste avec les tons sombres du reste de la composition. C'est la première représentation réaliste de l'hiver, sans r ...

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Francisco de GOYA - la procession des pénitents


La Procession des pénitents ou Procession des flagellants est une huile sur bois de petit format peinte par Francisco de Goya entre 1812 et 1819. Elle représente un rituel de ferveur catholique où des hommes se fouettent le dos en signe de pénitence.
Un groupe de flagellants, vêtus de blanc, torse nu, et le dos lacéré, apparaissent à la fin d’une procession. Plus en fond à gauche, d’autres hommes promènent de grandes statues pieuses représentant la Vierge de la Solitude, l'Ecce Homo et le Christ en Croix. Ils sont accompagnés par d'autres hommes en noir et des béates voilées de noir à genoux. À droite en fond, on note le début de la procession, où de grandes bannières, des croix et des flambeaux sont transportées.

La peinture fait partie d'une série qui incluent Corrida dans un village, la Maison de fous et Tribunal de l’Inquisition. Il s'agit d'un groupe qui représente les pires aspects de la vie espagnole du début du xixe siècle. Ils montrent les coutumes que le mouvement des lumières, auquel adhérait Goya, voulait réformer, mouvement qui subit l’opposition de la monarchie absolue de Ferdinand VII.
Cette série est marquée par la cruauté, et ce tableau n’y échappe pas : il montre l’effusion de sang sur des corps blancs au centre attirant le regard du spectateur et laissant en retrait les autres aspects de la scène.
Tous les personnages au premier plan sont individualisés, bien caractérisés dans leurs rôles, tandis que dans l'arrière-plan se mélange la foule anonyme des fidèles, faiblement éclairé par un ciel bleu, sale en dépit de sa couleur. Le procédé est le même que ceux du reste de la série, comme on le voit dans Tribunal de l’Inquisition.

Goya fait appel à la lumière et aux contrastes pour déterminer les diverses parties de la composition. D'un côté, des flagellants, et de l'autre, le reste de la scène, marqué par les ombres des bâtiments en arrière-plan qui pourrait symboliser le poids de la religion.
Cette série, en particulier ce tableau – et quelques autres comme celui conservé à Buenos Aires – eurent un rôle important dans la formation d’une légendaire Espagne noire. Ce qui n’était pas plus qu’une coutume du point de vue espagnol du début du xixe siècle apparut aux yeux des autres européens comme exotique, pittoresque et violent, notamment pour les français après les guerres napoléoniennes. Ces toiles eurent, durant le siècle suivant, une aura majeure sur le romantisme naissant, inspirant une multitude de gravures postérieures.
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La Procession des pénitents ou Procession des flagellants est une huile sur bois de petit format peinte par Francisco de Goya entre 1812 et 1819. Elle représente un rituel de ferveur catholique où des hommes se fouetten ...

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Francisco de GOYA - Tres de mayo


Dans la nuit du 2 au 3 mai 1808 les soldats français — en représailles à la révolte du 2 mai — exécutent les combattants espagnols faits prisonniers au cours de la bataille. Les toiles Dos de mayo et Tres de mayo ont toutes deux été commissionnées par le gouvernement provisoire espagnol sur suggestion de Goya.
Tres de mayo (nom complet en espagnol : El tres de mayo de 1808 en Madrid, soit « Le trois mai 1808 à Madrid ») est un tableau renommé du peintre espagnol Francisco de Goya. Peinte en 1814 et conservée au musée du Prado à Madrid, cette toile est également connue sous le nom Les Fusillades du 3 mai ou en espagnol sous les noms de Los fusilamientos de la montaña del Príncipe Pío.

Le sujet de la toile, sa présentation ainsi que l'émotion qu'elle dégage font de cette toile l'une des représentations les plus connues de la dénonciation des horreurs liées à la guerre. Bien que s'inspirant en partie d'œuvres d'art l'ayant précédé, Tres de mayo marque une rupture par rapport aux conventions de l'époque. Cette toile diverge des représentations traditionnelles de la guerre dépeintes dans l'art occidental et est reconnue comme l'une des premières toiles de l'ère moderne. Selon l'historien de l'art Kenneth Clark, Tres de mayo est « la première grande toile qui peut être qualifiée de révolutionnaire dans tous les sens du terme : par son style, son sujet et son intention ».

« Le peuple de Madrid abusé s'est laissé entraîner à la révolte et au meurtre » note le 2 mai 1808 Joachim Murat, chef des armées de Napoléon en Espagne. Il poursuit : « Du sang français a coulé. Il demande à être vengé ». Tous les Espagnols en armes faits prisonniers lors de la révolte sont fusillés. Environ 400
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Dans la nuit du 2 au 3 mai 1808 les soldats français — en représailles à la révolte du 2 mai — exécutent les combattants espagnols faits prisonniers au cours de la bataille. Les toiles Dos de m ...

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Francisco de GOYA - Saturne dévorant son enfant


Ce tableau fait référence à la mythologie grecque, où le roi des titans Cronos, pour éviter que ne s'accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l'un de ses fils, dévore chacun d'eux à leur naissance.
Saturne dévorant un de ses fils, également appelée Saturne dévorant son enfant ou simplement Saturne (en espagnol : « Saturno devorando a un hijo »), est une des Peintures noires de Francisco de Goya, peinte entre 1819 et 1823 directement sur les murs de sa maison dans les environs de Madrid. La peinture a été transférée sur une toile après la mort de Goya et est depuis exposée au Musée du Prado à Madrid.

Goya représente Saturne en train de dévorer l'un de ses fils, dont la tête, une partie du bras gauche et le bras droit ont déjà été consommés. L'image de Saturne se dessine dans l'obscurité, la bouche grande ouverte avec les yeux exorbités et d'une grande blancheur. La seule autre source de luminosité dans ce tableau provient de la chair blanche, du sang rouge du cadavre et les articulations blanchâtres de Saturne notamment ses doigts qu'il enfonce dans le dos du cadavre.

De nombreuses interprétations sur la signification de cette toile ont été proposées : le conflit entre la jeunesse et la vieillesse, le temps qui dévore toutes choses, la colère de Dieu mais aussi une allégorie de la situation en Espagne à l'époque, où la patrie consommerait ses propres enfants dans les guerres et révolutions. D'autres explications s'appuyaient sur les relations de Goya avec son propre fils, Xavier, le seul de ses six enfants à avoir survécu jusqu'à l'âge adulte, ou bien encore sur sa gouvernante et possible maîtresse,
Goya a sans doute été inspiré par un tableau de Pierre Paul Rubens de 1636 portant le même nom. La toile de Rubens, qui est aussi au Musée du Prado, est plus claire avec un traitement du mythe plus conventionnel, Saturne étant représenté avec moins de férocité que dans l'œuvre de Goya. Toutefois, certains critiques ont estimé que la version de Rubens serait plus horrible en ce qu'elle représenterait un tueur calculateur sans remords qui, craignant pour sa situation, assassine son enfant innocent, alors que dans sa version, Goya représente un homme rendu fou par le fait de tuer son propre fils. En outre, dans le tableau de Goya le corps du fils est celui d'un adolescent alors que Rubens a peint un bébé sans défense.

Même si elles n'ont pas été conçues pour être vues du public, les peintures noires restent des travaux importants dans l'œuvre de Goya. Lorsque Goya fit le choix de s'exiler en France en 1823, il laissa la villa Quinta del Sordo à son petit-fils, Mariano. Après plusieurs changements de propriétaire, la maison fut acquise par le banquier français Émile d'Erlanger en 1874. Étant restées sur les murs de la maison pendant 70 ans sans protection particulière, les peintures murales étaient gravement détériorées et, afin de les préserver, le nouveau propriétaire décida de les transposer sur toile sous la direction de Salvador Martínez Cubells, le conservateur du Musée du Prado .

Après avoir été présentée à l'Exposition universelle de 1878 à Paris, l'œuvre fut finalement cédée à l'État espagnol par Émile Erlanger. L'usure du temps couplée aux inévitables dommages causés par la délicate opération de transfert de la toile ont imposé, plus que pour la plupart des peintures murales, d'importants travaux de restauration pour les différentes toiles issues des peintures noires, celle de Saturne étant sans doute celle qui a le mieux résisté.
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Ce tableau fait référence à la mythologie grecque, où le roi des titans Cronos, pour éviter que ne s'accomplisse la prédiction selon laquelle il serait détrôné par l'un de ses fi ...

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Francisco de GOYA - auto-portrait avec le docteur Arrieta


Francisco de Goya est très malade de novembre 1819 à 1820, date à laquelle le docteur Arrieta le soigne. Aucun document n'atteste de la cause de ses maux, mais Goya lui-même prétend que son docteur lui a sauvé la vie. La récupération de Goya coïncide avec le réveil idéologique de l'Espagne, que Goya voyait enfin influencée par les Lumières.
Goya et son médecin ou Goya soigné par le docteur Arrieta (en espagnol : Goya atendido por el doctor Arrieta) est une peinture réalisée par le peintre en 1820. Elle reflète la grave maladie dont a souffert son auteur de novembre 1819 à la date à laquelle il a été traité par le médecin Eugenio Arrieta.
Au pied de l'œuvre, une note, très probablement de Goya, dit :
Goya agradecido, á su amigo Arrieta: por el acierto y esmero con qe le salvo la vida en su aguda y
peligrosa enfermedad, padecida á fines del año 1819, a los setenta y tres de su edad. Lo pintó en 1820.
« Goya reconnaissant, à son ami Arrieta : pour la justesse et l'application avec lesquelles il lui a sauvé la vie dans son intense et dangereuse maladie, dont il a souffert fin 1819, à l'âge de soixante-treize ans. Il l'a peint en 1820. »
On ne sait pas exactement quelle était la maladie dont souffrait Goya. Il y a eu beaucoup de spéculations à ce sujet, et les hypothèses les plus probables indiquent une maladie vasculaire cérébrale ou une maladie infectieuse.
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Francisco de Goya est très malade de novembre 1819 à 1820, date à laquelle le docteur Arrieta le soigne. Aucun document n'atteste de la cause de ses maux, mais Goya lui-même prétend que son docteur lui a sa ...

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Francisco de GOYA - les petits géants


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Francisco de GOYA - Le Sabbat des sorcières


La scène fait partie de l'esthétique « terrible sublime ». Son caractère cauchemardesque cause un malaise chez le spectateur. Dans ce tableau comme dans la série, les tons sombres sont accentués dans un paysage nocturne. Le thème de la sorcellerie était courant parmi les amis Espagnols du peintre dans les cercles des Lumières. La toile montre un rituel de sorcellerie, dirigé par un Grand bouc, l'une des formes prises par le diable, au centre de la composition, selon la mythologie basque qui donne le titre de l’œuvre en espagnol. Autour de lui apparaissent des sorciers jeunes et vieux, qui lui donnent à manger son plat favori : des enfants, suivant la légende. Dans le ciel nocturne, la lune brille et des animaux volent (ce pourrait être des chauves-souris).
Cette série est complétée par cinq autres images de mêmes dimensions et thème : sont: Vol de Sorcières (Musée du Prado), le sortilège (Musée Lázaro Galdiano) Cuisine de sorcières (Collection privée, Mexique), L'ensorcelé de force (National Gallery, Londres) et L'invité de pierre (aujourd'hui disparu).
Le Sabbat des sorcières (espagnol : El Aquelarre, Sabbat, rituel de sorcellerie) est l'un des petits tableaux peints par Francisco de Goya entre 1797 et 1798 à la résidence d'été des ducs d'Osuna, dans ce qui était la promenade d'Osuna (aujourd'hui Parc du Capricho), puis à l'extérieur de Madrid, près de Barajas. Après 1928, José Lázaro Galdiano acheta la toile pour sa collection privée qui fait maintenant partie des fonds picturaux Fondation Lázaro Galdiano.

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La scène fait partie de l'esthétique « terrible sublime ». Son caractère cauchemardesque cause un malaise chez le spectateur. Dans ce tableau comme dans la série, les tons sombres sont accentué ...

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Francisco de GOYA - le sabbat des sorcières


Au travers des œuvres de Goya, on peut discerner la satire de l'obscurantisme et de l'Inquisition, qui poursuit littéralement sa chasse aux sorcières, et pousse ses opposants à adhérer à la sorcellerie, et devient ainsi l'un de leurs chevaux de bataille.
Ainsi, Goya « traduit à l'huile et à l'eau-forte la satirisation des sorcières que ses collègues déversent dans des livres, almanach et comédies »
Les descriptions très détaillées que font certains accusés de rituels sorciers lors du procès des Sorcières de Zugarramurdi sont largement commentés par les illustrados et par Jovellanos ; en particulier celle faisant état du diable prenant la forme d'un bouc devant l'assistance du sabbat — un élément qui sera abondamment repris par Goya dans son œuvre, comme le célèbre Le Sabbat des sorcières (justement appelé El Aquelarre en espagnol. Une autre figure animale réutilisée par Goya est l'âne : elle vient notamment d'une anecdote relatant une sorcière qui avait été exhibée dans la rue, nue sur un âne, selon une pratique humiliante de l'Inquisition. Cette scène est représentée dans le Capricho no 24 intitulé No hubo remedio3. Goya fait aussi de l'âne un symbole de l'ignorance.

autres oeuvres: Vol de Sorcières (Musée du Prado), le sortilège (Musée Lázaro Galdiano) Cuisine de sorcières (Collection privée, Mexique), L'ensorcelé de force (National Gallery, Londres)
goya_y_Lucientes_-_Witches_Sabbath_The_Great_He-Goat (HD) (E)
Au travers des œuvres de Goya, on peut discerner la satire de l'obscurantisme et de l'Inquisition, qui poursuit littéralement sa chasse aux sorcières, et pousse ses opposants à adhérer à la sorceller ...

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