A Saqqarah, La première pyramide est édifiée par Imhotep, l'architecte de Djéser (IIIe dynastie) vers -2600Au sud du Caire s'étend le plateau de Saqqarah, au centre de la nécropole de Memphis qui s'étend sur près de vingt kilomètres. « L'ensemble situé à l'orée du désert - à la lisière du monde de la mort - témoigne d'une volonté (...) de défier le temps ». Dès les premières dynasties les rois y font bâtir leur mastaba. La première pyramide est édifiée par Imhotep, l'architecte de Djéser (IIIe dynastie) vers -2600. On s'accorde à dire qu'il s'agit là du premier édifice en pierre de l'Égypte. Vaste enceinte enfermant des cours et répliques de temples de l'époque nous laissent un témoignage pétrifié inestimable des sanctuaires des premiers temps. Au sud du Caire s'étend le plateau de Saqqarah, au centre de la nécropole de Memphis qui s'étend sur près de vingt kilomètres. « L'ensemble situé à l'orée du désert - &agr ... |
l'Europe connait une phase de deforestation... |
construction de la « grande pyramide » de KeopsLa construction de la « grande pyramide » a débuté vers -2560 (IVe dynastie) et aurait duré environ une vingtaine d'années La pyramide de Khéops ou grande pyramide de Gizeh est un monument construit par les Égyptiens de l'Antiquité, formant une pyramide à base carrée de 137 m de hauteurnote 1. Tombeau du pharaon Khéops, elle fut édifiée il y a plus de 4 500 ans, sous la IVe dynastie, au centre d'un vaste complexe funéraire se situant à Gizeh en Égypte. Si elle est la seule des sept merveilles du monde de l'Antiquité à avoir survécu jusqu'à nos jours, elle est également la plus ancienne. Durant des millénaires, elle fut la construction humaine de tous les records : la plus haute, la plus volumineuse et la plus massive. Ce monument phare de l'Égypte est depuis plus de 4 500 ans scruté et étudié sans relâche. Le tombeau, chef-d'œuvre de l'Ancien Empire égyptien, est la concentration et l'aboutissement de toutes les techniques architecturales mises au point depuis la création de l'architecture monumentale en pierre de taille par Imhotep pour la pyramide de son souverain Djéser. Toutefois, les nombreuses particularités architectoniques et les exploits atteints en font une pyramide à part qui ne cesse de captiver l'imagination des êtres humains. La construction de la « grande pyramide » a débuté vers -2560 (IVe dynastie) et aurait duré environ une vingtaine d'années La pyramide de Khéops ou grande pyramide de Gizeh est un monument ... |
Sargon d'Akkad unifie les cités-États de Mésopotamie, et forme un premier empire.Sargon d'Akkad dit aussi Sargon l'Ancien, fondateur de l'empire d'Akkad. Il règne de 2334 à 2279 av. J.-C. Son nom, Sharru-kÄ«n, signifie « le roi (est) stable/fidèle », plutôt que « Roi légitime » comme on a tendance à le considérer. Sargon se fit introniser à Nippur et devint ainsi le premier roi de la dynastie d'Akkad. Il se conquit un empire en soumettant la Basse-Mésopotamie. Sargon dut se préoccuper de protéger le commerce des villes sumériennes et sémitiques, commerce qui faisait leur fortune. Les campagnes lui permettant de rapporter les matières premières qui manquaient aux villes de son empire. L'expérience qu'a constitué l'empire d'Akkad a profondément marqué l'histoire de la Mésopotamie. L'ancien système des cités-États laissa place à une nouvelle forme étatique vouée à la domination universelle. L'empire de la troisième dynastie d'Ur, qui se forme quelques décennies après la chute d'Akkad, se situe dans la continuité de ce premier empire. Rois d'Akkad 2334/2279 : Sargon 2279/2270 : Rimush 2270/2255 : Manishtusu 2255/2218 : Naram-Sin 2218/2193 : Shar-kali-sharri 2193/2169 : interrègne 2169/2154 : Shu-Turul Sargon d'Akkad dit aussi Sargon l'Ancien, fondateur de l'empire d'Akkad. Il règne de 2334 à 2279 av. J.-C. Son nom, Sharru-kÄ«n, signifie « le roi (est) stable/fidèle », plutôt que &laq ... |
Civilisation d’Unétice en Bohême (-2 000 à -1 500) apparition du bronze ancien (outils statues)Unétice est le centre principal des débuts du Bronze Ancien en Europe. Il s’y crée les premières productions originales du monde barbare (haches à rebords, poignards triangulaires, épingles, torques), qui seront largement diffusés en Europe occidentale. Le site d’Unétice doit son importance au contrôle des gisements de cuivre (Alpes et Balkans) et d’étain (Bohême) et de celui des voies commerciales de l’ambre de la mer Baltique. Les contacts avec la Méditerranée sont certains (Mycènes, Égypte, Chypre). Unétice : le culte de la déesse-mère disparaît mais subsiste le symbole des cornes, lié au développement de l’élevage. L’art reste abstrait (décorations géométriques des armes et des poteries). Unétice est le centre principal des débuts du Bronze Ancien en Europe. Il s’y crée les premières productions originales du monde barbare (haches à rebords, poignards triangulaires, épingles, t ... |
dynastie Hyksos dans la basse vallee du nilLes Hyksôs (en démotique heka khasewet, littéralement « chefs des pays étrangers ») formaient autrefois un groupe pluriethnique vivant dans l'Asie de l'ouest, et qui arriva à l'est du delta du Nil au cours de la seconde période intermédiaire. Ils chassèrent les dirigeants de la XIVe dynastie, qui siégeaient à Avaris, et fondèrent les XVe et XVIe dynasties d'Égypte (entre -1674 et -1548), régnant sur la Basse et la Moyenne-Égypte durant plus d'un siècle. Traditionnellement, seuls six dirigeants de la XVe dynastie sont appelés « Hyksôs ». Les noms hyksôs sont très proches des noms cananéens, et certains archéologues pensent que les Hyksôs et les Phéniciens sont un seul et même peuple.[réf. nécessaire] Les Hyksôs introduisirent de nouveaux armements en Égypte, notamment l'arc composite1, le cheval et le char. Les nombreux princes de la XVIe dynastie sont en partie Hyksôs, en partie sémites, en partie asiatiques et en partie égyptiens. Les noms des princes de la XVe dynastie nous sont parvenus grâce aux œuvres et aux monuments égyptiens, ainsi que par l'Histoire d'Égypte de Manéthon, rédigée sous Ptolémée Ier. Les Hyksôs (en démotique heka khasewet, littéralement « chefs des pays étrangers ») formaient autrefois un groupe pluriethnique vivant dans l'Asie de l'ouest, et qui arriva à l'est du delta du N ... |
le Code d'Hammourabi, premier recueil de loisLe Code de Hammurabi est une stèle babylonienne de 2,25 mètres de haut, datant d'environ 1750 av. J.-C. Il s'agit en fait d'une longue inscription royale, comportant un prologue et un épilogue glorifiant le souverain Hammurabi, qui a régné à Babylone d'environ 1792 à 1750 av. J.-C., dont la majeure partie est constituée par des décisions de justice. Depuis sa découverte, en 1901, cet ensemble de décisions est désigné comme un code et chaque décision comme autant de « lois » (ou « articles ») relatives à différents aspects de la vie de la société babylonienne de la période. La nature exacte du texte est l'objet de débats : bien qu'il soit souvent présenté comme un code de lois dont les dispositions sont destinées à être appliquées dans le royaume de Hammurabi, les assyriologues qui l'ont étudié plus précisément insistent sur sa fonction politique de glorification du roi et y voient plutôt une sorte de traité juridique visant à conserver le souvenir du sens de la justice et de l'équité de Hammurabi. Le Code de Hammurabi est une stèle babylonienne de 2,25 mètres de haut, datant d'environ 1750 av. J.-C. Il s'agit en fait d'une longue inscription royale, comportant un prologue et un épilogue glorifiant le souverain Ha ... |
la culture de Longshan invente la poterie moderneLa culture de Longshan est une culture chinoise du Néolithique tardif (3000-2000 av. J.-C.) qui s'est développée au Shandong, au Liaodong et dans le bassin inférieur et moyen du fleuve jaune, au Henan, Shanxi, Shaanxi, Hebei, Jiangsu et Hubei. Elle tire son nom du bourg de Longshan sur le territoire de la commune de Jinan au Shandong, où Wu Jinding découvrit en 1928 le site de Chengziya la culture Longshan est connue pour un type de poterie noire à la paroi mince « comme une coquille d’œuf » et à la surface polie, production de prestige rendue possible par l'invention du tour et de fours pouvant atteindre une très haute température. Ces poteries noires, découvertes pour la première fois en 1928, dérivent de la culture Dawenkou. La culture de Longshan est une culture chinoise du Néolithique tardif (3000-2000 av. J.-C.) qui s'est développée au Shandong, au Liaodong et dans le bassin inférieur et moyen du fleuve jaune, au Henan, Shanxi, Sh ... |
Le royaume du Mitanni rayonne sur l'est de la mediterranneeÀ son apogée, le Mitanni domine un vaste espace allant de la mer Méditerranée jusqu'au Zagros, dominant alors de riches royaumes, notamment en Syrie (Alep, Ugarit, Karkemish, Qatna, etc.). Il rivalise avec les autres grandes puissances du Moyen-Orient de la période, les Égyptiens et les Hittites, avant que les conflits contre ces derniers et les Assyriens ne causent sa chute. À son apogée, le Mitanni domine un vaste espace allant de la mer Méditerranée jusqu'au Zagros, dominant alors de riches royaumes, notamment en Syrie (Alep, Ugarit, Karkemish, Qatna, etc.). Il rivalise avec les au ... |
Hatchepsout, reine-pharaon amenage la Vallee des roisHatchepsout est reine-pharaon, le cinquième souverain de la XVIIIe dynastie de l'Égypte antique. Elle se fait élever un grandiose temple funéraire à côté de celui de Montouhotep II, à Deir el-Bahari dans une falaise de la montagne thébaine. Malgré les 120 sphinx qui montaient la garde devant l'entrée, son nom fut martelé après sa mort afin d'être effacé du monument, sans doute à l'instigation de son neveu et beau-fils, Thoutmôsis III. Sa célébrité actuelle doit plus à son audace de se faire représenter comme un homme qu'à son règne pendant l'âge d'or de la XVIIIe dynastie. En l'an VII, elle fait élever son temple funéraire à côté de celui de Montouhotep II, dans une falaise de la montagne thébaine, à Deir el-Bahari, temple que les Égyptiens nommaient "djéser djéserou", Le saint des saints. Outre son Temple des Millions d'années, elle fait construire sa tombe dans la vallée des rois près de celle de son père, et, à Karnak, le huitième pylône de même qu'une chapelle-reposoir pour la barque d'Amon, dite la chapelle rouge. Hatchepsout est reine-pharaon, le cinquième souverain de la XVIIIe dynastie de l'Égypte antique. Elle se fait élever un grandiose temple funéraire à côté de celui de Montouhotep II, &agrav ... |
La civilisation minoeenne se developpe en CreteCnossos ou Knossos était probablement la capitale de la Crète lors de la période minoenne. La cité abriterait le palais du roi Minos, le plus important des palais minoens et sans doute le plus connu des sites crétois depuis sa découverte en 1878. Le palais de Cnossos semble avoir été le centre politico-culturel de l'influence minoenne sur la Crète et les îles de la mer Égée, influence perceptible jusqu'en Égypte ou en Syrie. L'éruption minoenne vers 1628 (MR I A), si elle ne signifie pas la disparition de la civilisation minoenne comme l'a suggéré Spyridon Marinatos, semble toutefois marquer le début du déclin de la puissance minoenne. Le raz-de-marée provoqué par l'éruption (trois vagues au moins d'une vingtaine de mètres de haut) a en effet détruit plusieurs ports de la côte nord de la Crète, comme Amnisos, considéré comme le port de Cnossos, une flotte minoenne et a dû probablement saliniser durablement les terres touchées. Cependant, le palais de Cnossos ainsi qu'une grande partie de l'île ne sont pas touchés par le raz-de-marée, ce qui a permis à la Crète de retrouver un certain éclat jusqu'aux destructions de tous les palais, excepté Cnossos, vers 1500-1450. Cnossos ou Knossos était probablement la capitale de la Crète lors de la période minoenne. La cité abriterait le palais du roi Minos, le plus important des palais minoens et sans doute le plus connu des sites cr& ... |
Egypte: Règne du Pharaon Aménophis III (fin en -1370)Aménophis III (Amenhotep III ) fut le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie (période du Nouvel Empire). Il régna durant 38 ans, de -1408 à vers -1370. Son père était le Pharaon Thoutmôsis IV. Il prit sa place à la mort de ce dernier en -1408. Son fils Aménophis IV (Akhénaton), qu'il a eu avec la reine Tiyi, lui succèdera aux environs de -1375. Aménophis III mène l’Égypte à l’apogée de sa puissance. Ce n’est pas un guerrier. En Orient, devant la menace hittite, un jeu diplomatique se développe. Il conclut également un traité d’amitié avec le roi de Babylone et un traité de commerce avec le roi d’Alasia (Chypre). Un droit international apparaît, influencé par le Code d’Hammourabi (la langue diplomatique est l’akkadien). L’Égypte, grâce à l’or nubien, est la première puissance financière du monde. Développement des grandes villes en Égypte, surtout celles qui sont résidences royales (Thèbes, Memphis). Il fait agrandir considérable le complexe de Karnak en y faisant construire le temple de Louxor par son architecte Amenhotep fils de Hapou (qui, à l'instar d'Imhotep, l'architecte de Djéser, sera divinisé à titre posthume). L'élégance des formes architecturales et des proportions culmine alors (colonnes florales fasciculées). Il fait également construire un immense temple funéraire en face de Thèbes dont il ne reste aujourd'hui que les colosses dit « de Memnon ». On note sous son règne un raffinement des formes de l'art officiel (statuaire, relief, peinture). L'ouverture du pays se poursuit sous le règne Aménophis III et on assiste a une syncrétisme religieux entre les dieux d'Égypte et d'Asie. Le roi du Mitanni envoie à Aménophis la statue miraculeuse de la déesse Ishtar de Ninive. On considère parfois qu'Aménophis III est l'un des initiateurs de l'art amarnien. Aménophis III (Amenhotep III ) fut le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie (période du Nouvel Empire). Il régna durant 38 ans, de -1408 à vers -1370. Son père était le Pharaon Thoutmô ... |
Amenhotep IV ou Akhénaton invente une forme de monotheisme dans l'Egypte ancienneAmenhotep IV (Aménophis IV en grec ancien d'après le nom donné par Manéthon à son prédécesseur (lui ne le nomme pas explicitement), Akhénaton (ou, plus rarement, Khounaton) est le dixième pharaon de la XVIIIe dynastie. On situe son règne de -1355 / -1353 à -1338 / -13371. Il est le fils de la reine Tiyi et du roi Amenhotep III. Figure controversée, considéré parfois comme l’un des grands mystiques de l’Histoire, il bouleverse, le temps d'un règne, l’histoire de l'Égypte antique en accélérant l'évolution théologique commencée par son prédécesseur et en voulant imposer le culte exclusif de Rê-Horakhty « qui est dans Aton », dont il est à la fois le prophète et l’incarnation. Parallèlement à la réforme religieuse, son règne voit l'émergence d'une nouvelle esthétique à la fois baroque et naturaliste : l’art amarnien. L'imagerie royale est la première concernée par ce mouvement qui rompt avec la tradition et représente le pharaon et sa famille dans leur intimité. Sur le plan politique enfin, les choix — ou l'inertie — d'Akhénaton conduiront à la première véritable crise du Nouvel Empire tant sur le plan économique qu'international. Avec le pharaon hérétique, la XVIIIe dynastie touche bientôt à sa fin. Amenhotep IV (Aménophis IV en grec ancien d'après le nom donné par Manéthon à son prédécesseur (lui ne le nomme pas explicitement), Akhénaton (ou, plus rarement, Khounaton) est le dixi ... |
la cite cosmopolite d'Ougarit generalise l'alphabetVille commerciale par excellence, Ougarit est de ce fait une place très cosmopolite. Cela se retrouve dans le fait qu'on y a trouvé des documents dans huit langues et quatre écritures différentes. On est ainsi en présence de l'ougaritique, noté en alphabet ougaritique, cunéiforme, de l'akkadien, du sumérien, du hittite et du hourrite, écrits en cunéiformes traditionnel, de l'égyptien, en hiéroglyphes, du chypro-minoen, écrit dans son propre syllabaire, et du louvite, en hiéroglyphes hittites. Ville commerciale par excellence, Ougarit est de ce fait une place très cosmopolite. Cela se retrouve dans le fait qu'on y a trouvé des documents dans huit langues et quatre écritures différentes. On est ainsi en ... |
regne de ToutânkhamonToutânkhamon (né vers -1345, mort vers -1327) est le onzième pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Selon les dernières études, il est le fils d'Akhénaton et de la propre sœur de ce dernier, dont l'identité est inconnue, mais baptisée The Younger Lady (en)1, dont la momie est répertoriée KV35YL, et non le fils de Néfertiti, comme on pouvait le croire jusqu'à présent2. Manéthon l'appelle Chebres. On ne sait pas pourquoi ce n'est pas directement lui qui succède à son père. Peut-être son trop jeune âge à l'époque, environ 9 ans (on trouve aussi 5 ou 6 ans), dans une période de troubles et de risque de guerre avec les Hittites. Il va régner jusqu'à l'âge de dix-huit ou dix-neuf ans (certains spécialistes comme, Marc Gabolde et Edward Frank Wente disent 20 ans). Son règne est situé entre les années -1336 / -1335 à -13273. Pharaon obscur, Toutânkhamon doit sa célébrité à la découverte de sa sépulture par l'archéologue britannique Howard Carter le 4 novembre 1922 et au fabuleux trésor qu'elle recèle. La notoriété de la découverte augmenta grâce à une légende reprise par la presse de l'époque et faisant état d'une malédiction du pharaon. Toutânkhamon (né vers -1345, mort vers -1327) est le onzième pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Selon les dernières études, il est le fils d'Akhénaton et de la propre sœur de ce der ... |
regne de Ramses 2Ramsès II (né aux alentours de -1304 / mort à Pi-Ramsès vers -12131), appelé aussi Ramsès le Grand, est le troisième pharaon de la XIXe dynastie. Manéthon l'appelle Ramsès (ou Ramesses Miamoun, Rampses). Il règne de -1279 à -12132. Son règne d'une exceptionnelle durée pour l'époque couvre à lui seul la moitié du nombre d'années que comprend la XIXe dynastie. En plus des nombreux monuments qu'il a fait bâtir à travers tout le pays, il a fait sculpter de très nombreuses statues à son image et fait graver son nom sur presque tous les temples dont notamment ceux d'autres pharaons, comme s'il les avait fait construire lui-même. Cette quantité extraordinaire d'objets d'arts et d'éléments architecturaux à son nom explique que l'on retrouve sa trace dans presque tous les musées du monde ayant un département d'antiquités égyptiennes. À l'instar d'autres personnages historiques dont la gloire a traversé les siècles, il est réputé être un grand guerrier et conquérant ce qui lui vaut en grande partie l'épithète de Grand dans les ouvrages historiques traitant de cette période de l'Antiquité égyptienne. Il lutte contre les Hittites et, assurant la domination de l'Égypte sur la Nubie et ses gisements aurifères, il y construit une série de temples dont les plus célèbres sont ceux d'Abou Simbel. Après la bataille de Qadesh en l'an IV de son règne, contre l'armée de l'empereur des Hittites, Muwatalli (-1310/-1269), la frontière sur l'Oronte est stabilisée. Son action dans le pays de Koush et surtout dans le couloir syro-palestinien dut marquer les esprits de l'époque car l'on racontait encore sous les Ptolémées la légende de l'extraordinaire voyage de « la princesse de Bakhtan » venue s'offrir en mariage au grand roi d'Égypte, écho lointain du fameux mariage avec la fille de Hattousil qui avait alors succédé à Mouwatalli sur le trône du Hatti. Ramsès II est considéré (à tort ou à raison) comme le pharaon opposé à Moïse lors de l'Exode. Il n'existe aucune preuve archéologique pouvant l'attester et son nom ne figure nulle part dans la Torah. L'ensemble de ces données issues de l'archéologie ou bien de la mémoire collective fait de Ramsès II l'un des pharaons les plus connus à travers le monde. Ramsès II (né aux alentours de -1304 / mort à Pi-Ramsès vers -12131), appelé aussi Ramsès le Grand, est le troisième pharaon de la XIXe dynastie. Manéthon l'appelle Ramsès (ou R ... |
Les Hittites établissent leur royaume, le Hatti, en Anatolie centraleLes Hittites sont un peuple ayant vécu dans l'Anatolie au IIe millénaire av. J.-C. Ils doivent leur nom à la région à partir de laquelle ils ont établi leur royaume principal, le Hatti, situé en Anatolie centrale autour de leur capitale, Hattusan 1. À partir de la seconde moitié du xviie siècle av. J.-C., les rois du Hatti construisent un des plus puissants royaumes du Moyen-Orient, dominant l'Anatolie jusqu'aux alentours de 1200 av. J.-C., et ils réussissent à partir du xive siècle av. J.-C. à faire passer la majeure partie de la Syrie sous leur coupe. Cela les a mis en rivalité avec d'autres royaumes puissants du Moyen-Orient : l'Égypte, le Mitanni et l'Assyrie. L'histoire et la civilisation des Hittites ont été reconstitués par les chercheurs modernes à partir de la fin du xixe siècle grâce aux fouilles de sites anatoliens, en premier lieu BoÄŸazköy où se trouvent les ruines de Hattusa, où ont été mis au jour des milliers de tablettes cunéiformes documentant plusieurs aspects de la vie politique, religieuse et économique du royaume hittite. Ces sources ont été complétées par la fouille de nouveaux sites et les apports des sources des royaumes ayant été en contact avec les Hittites (Égypte, Assyrie, vassaux syriens comme Ugarit et Emar). Les sources sur l'histoire hittite ont révélé le caractère composite de la civilisation de ce royaume. La dénomination de civilisation hittite est trompeuse dans la mesure où l'Anatolie du IIe millénaire av. J.-C. était une mosaïque ethnique et culturelle voyant la coexistence de plusieurs peuples : certains parlant des langues indo-européennes et apparentés comme les Hittites et les Louvites, d'autres sans liens avec eux comme les Hattis et les Hourrites. C'est de leur coexistence et des contacts qui se sont noués entre eux, mêlés aux influences venues de Syrie et de Mésopotamie, que s'est construite la civilisation hittite. Les Hittites sont un peuple ayant vécu dans l'Anatolie au IIe millénaire av. J.-C. Ils doivent leur nom à la région à partir de laquelle ils ont établi leur royaume principal, le Hatti, situé ... |
construction du temple d'Amon a LouxorLe temple d'Amon à Louxor, voué au culte d'Amon, est situé au cœur de l’ancienne Thèbes, il fut construit pour l’essentiel sous les XVIIIe et XIXe dynasties. Il était consacré au dieu dynastique Amon sous ses deux aspects d’Amon-Rê céleste et d'Amon-Min (divinité ithyphallique). Les parties les plus anciennes actuellement visibles remontent à Amenhotep III et à Ramsès II. Par la suite, de nouveaux éléments furent ajoutés par Chabaka, Nectanébo Ier et les Lagides. À l’époque romaine, le temple fut partiellement transformé en camp militaire. L’édifice, l’un des mieux préservés du Nouvel Empire, a gardé de nombreuses structures en élévation. Outre le grand pylône, le visiteur peut ainsi traverser deux grandes cours à péristyle et la colonnade monumentale qui relie ces deux cours. Le sanctuaire proprement dit, résidence de l'Amon d'Opet, de même que les salles qui précèdent ont conservé une bonne partie de leur couverture en dalles. Le temple d'Amon à Louxor, voué au culte d'Amon, est situé au cœur de l’ancienne Thèbes, il fut construit pour l’essentiel sous les XVIIIe et XIXe dynasties. Il était consacré au d ... |
sortie des juifs d'EgypteLe peuple juif, dont l’histoire s'étend sur quelque 3 500 ans, fait remonter ses origines au peuple hébreu, porteur d'une foi originale, le judaïsme dont le 1er patriarche est Abraham (trad:le père de nombreux peuples), et d'une loi divine s'appliquant à tous, y compris aux dirigeants. Cette loi est représentée par les tables données par Dieu à Moïse et déposées dans l’Arche d’alliance et dans le Saint des Saints comme leur bien le plus précieux. On parle de peuple hébreu dans la Bible à partir du patriarche dénommé Jacob (qui prit ensuite le nom d'Israël) constitué par ses 12 fils et descendants ainsi que par les personnes les entourant (esclaves et autres proches). L’histoire du peuple juif étant très ancienne, elle connut bien des bouleversements. L’Exode d'Israël hors d'Égypte (hébreu : יציאת מצרים Yetsi'at Mitzrayim, « la sortie d'Égypte »), est un récit biblique selon lequel les Hébreux, réduits en esclavage depuis des siècles par l’Égypte, s’en émancipent pour revenir, sous la conduite de Moïse et Aaron, dans le pays de Canaan et en prendre possession en vertu de la promesse divine faite à leurs ancêtres. La sortie d’Égypte et la longue traversée du désert qui y fait suite sont relatées dans les Livres de l’Exode, du Lévitique, des Nombres et du Deutéronome. Ce récit est considéré comme l’un des évènements fondateurs du judaïsme avec le don de la Torah sur le mont Sinaï, fonde sa foi en un Dieu personnel qui intervient directement dans l’histoire, et est commémoré lors de la fête de Pessa'h. Son historicité fait cependant l’objet de débats et critiques dans le milieu académique, qui le range dans sa grande majorité parmi les mythes fondateurs de la nation israélite. Le peuple juif, dont l’histoire s'étend sur quelque 3 500 ans, fait remonter ses origines au peuple hébreu, porteur d'une foi originale, le judaïsme dont le 1er patriarche est Abraham (trad:le père de nombreu ... |
retour possible d'Ulysse a IthaqueD'après l'Odyssée d'Homère, Ulysse était le roi d'Ithaque, île qu'il retrouva après avoir erré en mer. C'est à Ithaque que sa femme Pénélope l'a attendu malgré des prétendants entreprenants comme Antinoos. Des astronomes ont estimé que la date de retour d'Ulysse vers Ithaque serait 1178 avant notre ère, bien que cette historicité reste encore à démontrer et repose sur des postulats encore incertains, tels que l'inclinaison de l'axe de la Terre à l'époque donnée. Ithaque est une île de la mer Ionienne, à l'ouest de la Grèce continentale et au nord-est de Céphalonie. Elle fait partie de l'archipel des îles Ioniennes et compte près de 3 200 habitants pour une superficie de 96 km². Sa capitale est Vathy. Elle constitue avec l'île de Céphalonie le nome de Céphalonie dont elle forme une municipalité à part entière. Ithaque n'est séparé de Céphalonie que par un chenal large de 2 à 4 km. D'après l'Odyssée d'Homère, Ulysse était le roi d'Ithaque, île qu'il retrouva après avoir erré en mer. C'est à Ithaque que sa femme Pénélope l'a attendu malgré des ... |
les philistins s'etablissent sur la bande cotiere de gaza (ancetres des palestiniens)Les Philistins apparaissent dans des sources égyptiennes au xiie siècle av. J.-C. et sont présentés comme des ennemis de l'Égypte venus du nord, mélangés à d'autres populations hostiles connues collectivement sous le nom de peuples de la mer. Après leurs affrontements avec les Égyptiens, les Philistins se sont fixés sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan, c'est-à-dire dans une région longeant la Méditerranée depuis l'actuelle bande de Gaza jusqu'à Tel-Aviv. Leurs cités ont dominé la région jusqu'à la conquête assyrienne de Teglath-Phalasar III en -732. Ils sont par la suite soumis aux empires régionaux, et semblent progressivement s'y assimiler. Les dernières mentions des Philistins datent du iie siècle av. J.-C., dans le premier livre des Maccabées1. La langue des Philistins reste inconnue, dans la mesure où on ne leur connaît aucune production textuelle. Il est possible que ce soit à l'origine une langue indo-européenne, mais les preuves en sont ténues. Les Philistins apparaissent dans des sources égyptiennes au xiie siècle av. J.-C. et sont présentés comme des ennemis de l'Égypte venus du nord, mélangés à d'autres populations hostile ... |
apogee du regne du pharaon Ramses 3 le batisseurRamsès III poursuivit l’œuvre architecturale monumentale de Ramsès II. Preuve de son importante activité, il fit construire son temple funéraire de Médinet Habou et à Karnak un autre temple consacré au dieu Khonsou et à la déesse Mout, mais on trouve aussi des bâtiments, entre autres, à Abydos, Athribis, Héliopolis, Louxor, etc ..., ainsi qu'en Cisjordanie. La plus célèbre construction étant bien sur l'impressionnant temple des millions d'années de Médinet Habou, qui ne fut complètement terminé qu'après le décès du souverain. Il servit à la fois de lieu de culte pour Amon-Rê et pour le pharaon. Là sont enterrés les membres de la cosmogonie hermopolitaine, selon la légende, et ils reçurent un culte jusqu'à l'arrivée des Romains. Ramsès III poursuivit l’œuvre architecturale monumentale de Ramsès II. Preuve de son importante activité, il fit construire son temple funéraire de Médinet Habou et à Karnak un autre tem ... |
-1160 fin de l'Egypte des pharaonsLa civilisation de l'Égypte antique prend forme autour de -31502 avec l'unification politique de la Haute-Égypte au sud et de la Basse-Égypte au nord sous le règne du premier roi et se développe sur plus de trois millénaires3. Son histoire est parsemée d'une série de périodes stables politiquement, entrecoupées de plusieurs périodes intermédiaires, plus troublées. L'Égypte antique atteint son apogée sous le Nouvel Empire puis entre dans une période de lent déclin. Le pays subit les assauts répétés de puissances étrangères dans cette période tardive et le règne des pharaons prend officiellement fin en -30 où l'Empire romain conquiert l'Égypte pour en faire une province. La civilisation de l'Égypte antique prend forme autour de -31502 avec l'unification politique de la Haute-Égypte au sud et de la Basse-Égypte au nord sous le règne du premier roi et se développe sur plus d ... |
formation du royaume d'AssyrieL'Assyrie est une ancienne région du Nord de la Mésopotamie, qui tire son nom de la ville d'Assur, qui est aussi celui de sa divinité tutélaire, le dieu Assur. À partir de cette région s'est formé au IIe millénaire av. J.-C. un royaume puissant qui est devenu par la suite un empire. Aux viiie et viie siècles av. J.-C., l'Assyrie contrôle des territoires s'étendant sur la totalité ou sur une partie de plusieurs pays actuels tels l'Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie ou encore l'Iran. L'Assyrie est une ancienne région du Nord de la Mésopotamie, qui tire son nom de la ville d'Assur, qui est aussi celui de sa divinité tutélaire, le dieu Assur. À partir de cette région s'est form&ea ... |
3e dynastie chinoise des zhou occidentauxLa dynastie Zhou (Tcheou en transcription EFEO) est selon l'historiographie traditionnelle la troisième dynastie chinoise, qui prend le pouvoir au xie siècle av. J.-C. (vers 1046 av. J.-C.), et qui resta en place jusqu’en 256 av. J.-C., date où s'acheva le règne du dernier roi des Zhou. Elle supplanta la dynastie Shang, avant de s'éteindre en 256 av. J.-C. puis de voir son territoire intégré par le royaume de Qin en 249 av. J.-C., prélude à l'unification de la Chine par Qin Shi Huangdi, fondateur de la dynastie Qin (221-209 av. J.-C.). La longue période de la dynastie Zhou ne vit en fait celle-ci exercer une domination effective sur les pays de la Plaine centrale chinoise que du milieu du xie siècle av. J.-C. jusqu'au début du viiie siècle av. J.-C., la période dite des « Zhou de l'Ouest » (1046-771 av. J.-C.), en raison de la situation occidentale de la capitale des rois Zhou. Après cette période, la dynastie Zhou n'exerce plus qu'une forme de souveraineté symbolique face aux royaumes plus puissants qui s'affirment en Chine, durant la période dite des « Zhou de l'Est » (771-256 av. J.-C.) en raison de l'installation de la dynastie dans une capitale orientale, elle même subdivisée entre la période des Printemps et des Automnes (771-481 av. J.-C.) et la période des Royaumes combattants (481-221 av. J.-C.). Une autre dynastie nommée Zhou exista entre 690 et 705 de notre ère (voir Wu Zetian). La dynastie Zhou (Tcheou en transcription EFEO) est selon l'historiographie traditionnelle la troisième dynastie chinoise, qui prend le pouvoir au xie siècle av. J.-C. (vers 1046 av. J.-C.), et qui resta en place jusqu’e ... |
Seconde dynastie d'IsinLa Seconde dynastie d'Isin est une dynastie qui régna sur la Babylonie après la chute de la dynastie kassite de Babylone. Son nom est dû au fait qu'elle se forma d'abord de la cité d'Isin. Elle fut fondée par Marduk-kabit-ahheshu en 1154 av. J-C2. Sous Nabuchodonosor Ier, la dynastie reconquiert l'ensemble de la Babylonie aux Elamites. Cette victoire redonne sa puissance à Babylone mais relance la rivalité avec l'empire assyrien. Ce dernier repoussera sévèrement les assauts babyloniens en 1084 av. J-C. À partir du règne d'Adad-apla-iddina, les incursions des Araméens entraîneront la chute de la dynastie en 1027 av. J-C2. Rois de la Seconde dynastie d'Isin La Seconde dynastie d'Isin semble compter onze rois qui ont régné de 1154 à 1027 av. J-C2 : -1154/-1141 : Marduk-kabit-ahheshu -1140/-1133 : Itti-Marduk-balatu -1132/-1127 : Ninurta-nãdin-šumi (transfère la capitale à Babylone où ses successeurs régneront). -1126/-1105 : Nabuchodonosor Ier -1104/-1101 : Enlil-nãdin-apli Ier -1100/-1083 : Marduk-nãdin-ahhê -1082/-1070 : Marduk-sãpik-zêri -1069/-1048 : Adad-apla-iddina -1047 : Marduk-ahhê-erîba -1046/-1035 : Marduk-zêr-... -1034/-1027 : Nabû-sum-libur La Seconde dynastie d'Isin est une dynastie qui régna sur la Babylonie après la chute de la dynastie kassite de Babylone. Son nom est dû au fait qu'elle se forma d'abord de la cité d'Isin. Elle fut fondée p ... |
dynastie Zhou (Tcheou) la capitale s'installe à l'ouestLa dynastie Zhou est selon l'historiographie traditionnelle la troisième dynastie chinoise. Elle prend le pouvoir au xie siècle av. J.-C. (vers 1046 av. J.-C.), faisant suite à la dynastie Shang, et reste en place jusqu'en 256 av. J.-C., date à laquelle s'achève le règne du dernier roi des Zhou. Elle s'éteint en 256 av. J.-C. puis son territoire est intégré au royaume de Qin en 249 av. J.-C.. La longue période de la dynastie Zhou ne voit en fait celle-ci exercer une domination effective sur les pays de la Plaine centrale chinoise qu'à partir du milieu du xie siècle av. J.-C. jusqu'au début du viiie siècle av. J.-C.. Cette période est dite des « Zhou de l'Ouest » (1046-771 av. J.-C.), en raison de la situation occidentale de la capitale des rois Zhou. Après cette ère, la dynastie Zhou n'exerce plus qu'une forme de souveraineté symbolique face aux royaumes plus puissants qui s'affirment en Chine. Il s'agit de la période dite des « Zhou de l'Est » (771-256 av. J.-C.) en raison de l'installation de la dynastie dans une capitale orientale. Elle est subdivisée en deux sous-périodes : la période des Printemps et des Automnes (771-481 av. J.-C.) et la période des Royaumes combattants (481-221 av. J.-C.). Une autre dynastie nommée Zhou exista entre 690 et 705 de notre ère (voir Wu Zetian). La dynastie Zhou est selon l'historiographie traditionnelle la troisième dynastie chinoise. Elle prend le pouvoir au xie siècle av. J.-C. (vers 1046 av. J.-C.), faisant suite à la dynastie Shang, et reste en place jusqu ... |
David devient roi d'Israël (-1002/1001 av. J-.C.)David, deuxième roi d'Israël, est présenté dans le récit biblique, avec son fils Salomon, comme l'un des deux fondateurs de l'ancien État israélite. Son histoire est racontée dans le premier livre de Samuel et sa vie en tant que roi dans le deuxième livre de Samuel et au début du Premier livre des Rois. La tradition fait remonter son règne au xe siècle av. J.-C., ce que des découvertes archéologiques du début des années 1990 tendent à corroborer même si le portrait qui en est brossé dans les Écritures et les épisodes qu'elles rapportent semblent largement légendaires. Suivant la Bible hébraïque, ce jeune berger de la tribu de Juda, fils de Jessé, est appelé aux côtés du roi Saül pour l'apaiser de ses chants. Il met en déroute les ennemis philistins en vainquant le géant Goliath à l'aide de sa fronde. Devenu le héros d'Israël, il s'attire la jalousie puis la vindicte de Saül, doit s'enfuir et prend la tête de maquisards, opérant la vengeance divine et redistribuant les butins aux pauvres5. À la mort de Saül, David est intronisé roi de Juda puis roi d'Israël avant d'être proclamé messie (« oint »). À la tête du royaume et de son armée, il vainc les ennemis d'Israël, conquiert Jérusalem – où il transfère l'Arche d'alliance – et fonde un vaste royaume qui s'étend des frontières de l'Égypte jusqu'à l'Euphrate, ouvrant ainsi une ère de prospérité et de paix pour Israël David, deuxième roi d'Israël, est présenté dans le récit biblique, avec son fils Salomon, comme l'un des deux fondateurs de l'ancien État israélite. Son histoire est racontée dans le pre ... |
Règne de Salomon, roi d’Israël (fin en -931)Salomon (hébreu Shlemo, arabe Sulayman/ Soliman) est un des fils du roi David, sa mère est Bethsabée, et roi d'Israël selon la Bible hébraïque et le Coran (de 970 à 931 av. J.-C. selon la chronologie biblique usuelle), aussi prophète (il a rédigé le livre des Proverbes). Salomon fit construire la première maison de Dieu (Temple de Jérusalem, dit aussi le Temple de Salomon) dont son père, le roi David, avait jeté les premières fondations et qui dura tout le long des 40 ans du règne de Salomon.5 Sa naissance est mentionnée dans le Deuxième livre de Samuel, puis son règne est raconté dans le Premier livre des Rois. Son immense sagesse fait de lui le roi le plus sage de l'Ancien Testament. Salomon (hébreu Shlemo, arabe Sulayman/ Soliman) est un des fils du roi David, sa mère est Bethsabée, et roi d'Israël selon la Bible hébraïque et le Coran (de 970 à 931 av. J.-C. selon la chronol ... |
Israel: construction du Temple de Jérusalem (-969/-959), et du mur d’enceinteLe Temple de Salomon, également connu sous la dénomination de Premier Temple, fut, selon la Bible, le premier temple juif de Jérusalem, construit par le roi Salomon. Sa construction fait l'objet, dans la Bible hébraïque, des chapitres 6 à 8 du premier livre des Rois et des chapitres 3 à 5 du deuxième livre des Chroniques. C'était un foyer de la vie religieuse et culturelle, et le lieu des sacrifices décrits dans la Torah sous le nom de korbanot. La Bible situe son achèvement vers le xe siècle av. J.-C., et sa destruction par les Babyloniens en -587. Il abritait l'arche d'alliance et était couvert d'or provenant d'Ophir. Le temple de Salomon aurait été construit dans la partie est de l'actuelle Vieille ville de Jérusalem, dans le secteur de l'Esplanade des mosquées. La partie la plus haute de l'édifice, aujourd'hui couverte par « le Dôme du Rocher » peut avoir été le sanctuaire intérieur. Le Temple de Salomon, également connu sous la dénomination de Premier Temple, fut, selon la Bible, le premier temple juif de Jérusalem, construit par le roi Salomon. Sa construction fait l'objet, dans la Bible ... |
fin du regne du roi Salomon: apogée du Royaume d'IsraelSelon la Bible (1R 11,3), Salomon a pris 700 épouses et 300 concubines. Il laissa se développer des religions païennes dans son entourage « et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur auprès d'autres dieux » (1R 11,4 et 5). L'infidélité de Salomon à garder l'alliance avec Dieu entraîna la colère divine : « Parce que tu as fait cela6, (…) Je t'arracherai le royaume (…) Seulement, Je ne le ferai pas dans tes jours, à cause de David, ton père. Mais Je l'arracherai de la main de ton fils. » (1R 11,9 à 13) À la fin du règne, la levée de lourds impôts et l'institution de la corvée provoquent des révoltes qui aboutiront à la partition du royaume d'Israël après la mort de Salomon (-931). Selon la Bible (1R 11,3), Salomon a pris 700 épouses et 300 concubines. Il laissa se développer des religions païennes dans son entourage « et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes dé ... |
mort du roi Salomon: Scission du royaume d'Israël: Israel au Nord, Juda au sudSelon la Bible le Royaume de Juda serait apparu lorsque le roi Salomon, le fils du roi David, meurt en -931. Un schisme éclate alors. Dix Tribus d'Israël se rassemblent dans le nord pour former le nouveau Royaume d'Israël, dirigé par Jéroboam Ier tandis que la tribu de Juda et la tribu de Benjamin forment autour de Jérusalem au sud un royaume de Juda, plus homogène (notamment sur le plan religieux) que le royaume d'Israël. Une grande partie des Lévites consacrés au Temple de Jérusalem rejoignent également le royaume de Juda. Le royaume existe de -931 jusqu'en -587, quand le roi babylonien Nabuchodonosor II détruit Jérusalem. Selon la Bible le Royaume de Juda serait apparu lorsque le roi Salomon, le fils du roi David, meurt en -931. Un schisme éclate alors. Dix Tribus d'Israël se rassemblent dans le nord pour former le nouveau Royaume d'Israël, ... |
Règne de Adad-Nirari II, roi d’Assyrie (fin en -891)L'Assyrie est une ancienne région du Nord de la Mésopotamie, qui tire son nom de la ville d'Assur, qui est aussi celui de sa divinité tutélaire, le dieu Assur. À partir de cette région s'est formé au IIe millénaire av. J.-C. un royaume puissant qui est devenu par la suite un empire. Aux viiie et viie siècles av. J.-C., l'Assyrie contrôle des territoires s'étendant sur la totalité ou sur une partie de plusieurs pays actuels tels l'Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie ou encore l'Iran. L'Assyrie est une ancienne région du Nord de la Mésopotamie, qui tire son nom de la ville d'Assur, qui est aussi celui de sa divinité tutélaire, le dieu Assur. À partir de cette région s'est form&ea ... |
redaction probable du Mahâbhârata: le livre sacré de l'IndeLe Mahabharata est un livre sacré de l'Inde, qui relate la « Grande Geste » des Bharata, grand poème épique datant des derniers siècles av. J.-C. C'est une saga mythico-historique, contant des hauts faits guerriers qui se seraient déroulés environ 2 200 ans avant l'ère chrétienne, entre deux branches d'une famille royale : les Pandava et leurs cousins, les Kaurava, pour la conquête du pays des Arya, au nord du Gange. C'est l'un des deux grands poèmes épiques de l'Inde, fondateur de l'hindouisme avec le Ramayana. Le Mahabharata (en sanskrit littéralement « La Grande Guerre des Bharata », ou « La Grande Histoire des Bharatas ») est une épopée sanskrite (itihâsa) de la mythologie hindoue comportant, selon le décompte de Vyasa (Mahabharata I, 2, 70-234), 81 936 strophes (shlokas) réparties en dix-huit livres (parvan)3,4. Il est considéré comme le plus grand poème jamais composé2. On peut penser que la date de l'épopée primitive du Mahabharata est bien antérieure à celle du Ramayana, comme les faits eux-mêmes qui sont la matière de l'un et de l'autre poème. Le Mahabharata est un livre sacré de l'Inde, qui relate la « Grande Geste » des Bharata, grand poème épique datant des derniers siècles av. J.-C. C'est une saga mythico-historique, contant des hauts f ... |
la reine Sémiramis fait réaliser des Jardins suspendus de Babylone, une des sept merveilles du monde antiqueLes jardins suspendus de Babylone sont un édifice antique, considéré comme une des sept merveilles du monde antique. Ils apparaissent dans les écrits de plusieurs auteurs grecs et romains antiques (Diodore de Sicile, Strabon, Philon d'Alexandrie, etc.), qui s'inspirent tous de sources plus anciennes disparues, dont le prêtre babylonien Bérose. C'est à ce dernier que l'on doit l'histoire de la construction de ces jardins par Nabuchodonosor II afin de rappeler à son épouse, Amytis de Médie, les montagnes boisées de son pays natal. Lors de la redécouverte et des fouilles de Babylone (dans le sud de l'Irak actuel) au début du xxe siècle, l'emplacement des jardins suspendus a été cherché. Mais alors que les autres constructions mythiques de la ville (Tour de Babel/ziggurat, murailles, palais royaux) ont été retrouvées par l'archéologie et la traduction des inscriptions anciennes, cela n'a pas été le cas des jardins. Les chercheurs contemporains ont donc émis diverses propositions : certains ont cherché à localiser les emplacements possibles des jardins suspendus dans la ville, tandis que d'autres ont remis en cause leur existence, les situant dans une autre ville (Ninive) ou les reléguant au rang d'invention développée par des auteurs antiques à partir des jardins royaux babyloniens. Les jardins suspendus de Babylone sont un édifice antique, considéré comme une des sept merveilles du monde antique. Ils apparaissent dans les écrits de plusieurs auteurs grecs et romains antiques (Diodore de Sic ... |
1ers Jeux olympiques a Olympie en GreceLa création officielle des Jeux remonte a 776 avant J.-C., date à laquelle un certain Koroïbos aurait remporté la course du stade (192,27 m, soit 600 fois la longueur du pied d'Héraclès), épreuve à laquelle se réduisaient les Jeux à l'origine. C'est d'ailleurs à partir de cette date que les Grecs ont compté le temps en olympiades (périodes de quatre années séparant la célébration de jeux Olympiques consécutifs). Avant cette date, les jeux Olympiques n'auraient été que des jeux locaux arrêtés et modifiés à maintes reprises et sans grand impact en Grèce, semble-t-il, puisque l'Iliade et l'Odyssée d'Homère, œuvres datées de cette époque, n'y font guère référence. La création officielle des Jeux remonte a 776 avant J.-C., date à laquelle un certain Koroïbos aurait remporté la course du stade (192,27 m, soit 600 fois la longueur du pied d'Héraclès), épreu ... |
Fondation de Syracuse par le colon corinthien ArchiasLes colons grecs partis de Corinthe fondèrent cette ville en 734 avant av. J-C sur l'île d'Ortygie. L'expédition est menée par Archias de la famille des Bacchiades. Cette famille cherche à se poster le long des routes qui traversent la mer Méditerranée Les colons grecs partis de Corinthe fondèrent cette ville en 734 avant av. J-C sur l'île d'Ortygie. L'expédition est menée par Archias de la famille des Bacchiades. Cette famille cherche à se poster le long ... |
Chine, période 'Printemps et Automnes' de -722 à -481. unification des petits royaumes ZhouLa période des Printemps et Automnes ou période Chunqiu (pinyin Chunqiu sin. 春秋) désigne, dans l'histoire de Chine, la première partie de la dynastie des Zhou orientaux (Dong Zhou 东周, 771-256 av. J.-C.), c'est-à-dire une période allant d'environ 771 à 481/453 av. J.-C. Elle tire son nom des Annales des Printemps et Automnes, une chronique des événements survenus entre 722 et 481 av. J.-C. issue des scribes de l'État de Lu mais concernant aussi les autres États. Durant la période des Zhou de l'Ouest (c. 1045-771 av. J.-C.), les nombreux petits États qui s'étendent dans la vallée du fleuve Jaune (fleuve Jaune) et ses alentours jusqu'au cours du fleuve Bleu (Yangzi Jiang) connaissent sous l'égide des rois Zhou un régime qui a pu être qualifié de « féodal », reposant sur les liens de parenté et d'allégeance entre clans aristocratiques, dont les pratiques rituelles sont dominées par le culte des ancêtres. Mais après la prise de leur capitale en 771 av. J.-C. et son déplacement plus à l'est, les nouveaux rois Zhou « orientaux » n'exercent plus qu'une autorité symbolique, et s'affirment alors des princes puissants qui exercent temporairement la fonction d'« hégémon », leur assurant la direction de coalitions militaires regroupant plusieurs principautés. Mais aucune des grandes puissances (Qi, Jin, Chu, Qin, Wu, Yue) n'arrive jamais à exercer une hégémonie durable et à regrouper tous les pays Zhou sous sa coupe, entraînant progressivement la Chine dans une phase de conflits de plus en plus aigus. La période des Printemps et Automnes ou période Chunqiu (pinyin Chunqiu sin. 春秋) désigne, dans l'histoire de Chine, la première partie de la dynastie des Zhou orientaux (Dong Zhou 东周, 771-256 av. J.-C.), ... |
Règne de Sargon II, roi d’Assyrie (fin en -705). fin du royaume d'IsraëlSargon II ou Sharroukin ou Sargón ou Šarru-kīn ou Sharru-ken, en Syriaque : ܣ ܪ ܓ ܘ ܢ, fut roi de Babylone de 709 à 705 et roi d'Assyrie de 722 jusqu'en 705 av. J.-C. (on trouve aussi -721/-705), année de sa mort. Il est généralement considéré comme le frère et successeur de Salmanazar V dont il fut le général. Toutefois, certains spécialistes avancent qu'il serait issu d'une branche collatérale de la famille royale car son avènement au trône est contesté. Il est le fondateur de la dynastie des Sargonides. Son nom, Sharru-kīn, signifie "le roi (est) stable/fidèle", plutôt que "Roi légitime" comme on a tendance à le dire. En 722, il annexe le royaume d'Israël et déporte sa population. Il écrase la rébellion des provinces syriennes (Arpad, Damas, Hamath), qui sont soutenues par l'Égypte, à Qarqar et à Raphia. En 717, il dépose le roi hittite de Karkemish : la ville devient une colonie assyrienne. Sargon II ou Sharroukin ou Sargón ou Šarru-kīn ou Sharru-ken, en Syriaque : ܣ ܪ ܓ ܘ ܢ, fut roi de Babylone de 709 à 705 et roi d'Assyrie de 722 jusqu'en 705 av. J.-C. (on trouve aussi -721/-705), année de s ... |
canal de Siloé : Ezéchias fait creuser un tunnel de 550 m de long pour alimenter Jérusalem en eauLe bassin de Silwan, Siloam ou en français Siloé désigne différents réservoirs situés au sud de la colline de l'Ophel dans la partie inférieure de la cité de Jérusalem du temps du royaume de Juda. Il collecte l'eau le long le flanc est de la colline. C'est un lieu mentionné tant dans la Bible hébraïque que dans le Nouveau Testament : c'est le bassin d'Ézéchias, et l'endroit où Jésus guérit un aveugle de naissance dans l'Évangile selon Jean. Le bassin actuel est situé dans le district de Silwan à Jérusalem, juste au sud et en dehors des murs d'enceinte de la Vieille Ville. Selon la Bible hébraïque1, le bassin est construit sous le règne d'Ézéchias vers 700 av. J.-C.. Il doit assurer l'approvisionnement en eau de Jérusalem face à l'attaque de Sennacherib. Ézéchias fait alors creuser une tunnel, le « Tunnel d'Ézéchias », pour rediriger les eaux de la source de Gihon située à l'est de la cité vers un côté moins vulnérable de la ville. La localisation de ce premier réservoir n'est pas connue Le bassin de Silwan, Siloam ou en français Siloé désigne différents réservoirs situés au sud de la colline de l'Ophel dans la partie inférieure de la cité de Jérusalem du temps ... |
Fondation légendaire du Japon par l'empereur JimmuL'empereur Jinmu, fondateur mythique du Japon, est considéré comme le descendant de la déité shinto Amaterasu. La maison impériale actuelle du Japon fonde ses droits au Trône du chrysanthème sur sa descendance directe de Jinmu. Selon la tradition décrite dans le Kojiki (Récit des faits anciens, ouvrage considéré comme le tout premier écrit du Japon) et le Nihon Shoki, Jinmu fonde l'empire du Japon le 11 février 660 av. J.-C. Comme les autres premiers empereurs du Japon, son existence historique n'est pas attestée et sa vie relève surtout de la mythologie. Jinmu, qui signifie « puissance divine », est un nom posthume, de forme chinoise et d'inspiration bouddhiste, attribué au viiie siècle à Kamu Yamato Iware Hiko no Mikoto lors de la compilation des légendes Yamato dans le Kojiki. L'empereur Jinmu, fondateur mythique du Japon, est considéré comme le descendant de la déité shinto Amaterasu. La maison impériale actuelle du Japon fonde ses droits au Trône du chrysanthème s ... |
Inde: apparition de royaumes aryensLes textes conservés, le Rig-Véda, le plus ancien texte sanskrit, et l'Avesta et des inscriptions vieux-perse émanent de gens qui se qualifiaient respectivement d' arya (sanscrit) et d' airiia (avestique). Ces textes servent de référence principale à l'analyse des anciennes langues indo-européennes. On appelle indo-aryennes les langues de l'Inde qui remontent aux parlers des Aryas (l'Inde des linguistes recouvre, entre autres, les territoires de la République Indienne, le Pakistan et toute une partie de l'Afghanistan actuels). Par ailleurs, les langues iraniennes sont irano-aryennes, remontant aux parlers airiia. Sachant que l'Iran des linguistes englobe l'Iran, certaines langues irano-aryennes comme le scythe et le khotanais n'ayant jamais été parlées sur le territoire de l'Iran actuel 5. Le texte sanscrit évoque un antique peuple de « pères de famille » qui honore les devas au moyen des stances transmises par la tradition du Rig-Véda6. Selon une supposition actuellement débattue ce peuple serait originaire de la rive occidentale de l'Indus, voire d'une rivière disparue depuis (la Sarasvatî (fleuve)), mais dont le lit est (bien trop rapidement) identifié avec des paléo-vallées repérées par satellite à l'est de l'Indus7. Ces lits anciens témoignent de bouleversements géologiques qui auraient perturbé l'équilibre écologique de la région : inondations d'un côté, assèchement de l'autre, et auraient participé à la disparition de la civilisation de la vallée de l'Indus8. Francisé en « aryen », le terme sanskrit védique arya est souvent confondu avec le terme avestique (de Avesta) airya qui signifie « excellent, honorable, noble » en iranien ancien. Ainsi se désignent les populations de langue indo-européenne qui, vers la fin du IIIe millénaire avant l'ère chrétienne, se seraient établies sur le plateau iranien9. La langue et la phraséologie de l'Avesta et du Rig-Véda sont si proches que ces deux textes s'expliquent souvent l'un par l'autre. On peut donc considérer l'existence du groupe (de langues) indo-iranien comme assuré Les textes conservés, le Rig-Véda, le plus ancien texte sanskrit, et l'Avesta et des inscriptions vieux-perse émanent de gens qui se qualifiaient respectivement d' arya (sanscrit) et d' airiia (avestique). Ces textes se ... |
Effondrement de l'Assyrie. Début de l'hégémonie militaire de Babylone au Moyen-Orient... |
Nabuchodonosor II devient roi de Babylone. Babylone devient la ville phare du proche OrientBabylone est une ville antique de Mésopotamie située sur l'Euphrate dans ce qui est aujourd'hui l'Irak, à environ 100 km au sud de l'actuelle Bagdad, près de la ville moderne de Hilla. À partir du début du IIe millénaire av. J.-C., cette cité jusqu'alors d'importance mineure devient la capitale d'un royaume qui étend progressivement sa domination à toute la Basse Mésopotamie et même au-delà. Elle connaît son apogée au vie siècle av. J.-C. durant le règne de Nabuchodonosor II qui dirige alors un empire dominant une vaste partie du Moyen-Orient. Il s'agit à cette époque d'une des plus vastes cités au monde, ses ruines actuelles occupant plusieurs tells sur près de 1 000 hectares. Son prestige s'étend au-delà de la Mésopotamie, notamment en raison des monuments célèbres qui y ont été construits, comme ses grandes murailles, sa ziggourat (Etemenanki) qui pourrait avoir inspiré le mythe de la tour de Babel et ses mythiques jardins suspendus dont l'emplacement n'a toujours pas été identifié. Babylone occupe une place à part en raison du mythe qu'elle est progressivement devenue après son déclin et son abandon qui a lieu dans les premiers siècles de notre ère. Ce mythe est porté par plusieurs récits bibliques et également par ceux des auteurs gréco-romains qui l'ont décrite et ont ainsi assuré une longue postérité à cette ville, mais souvent sous un jour négatif. Babylone est une ville antique de Mésopotamie située sur l'Euphrate dans ce qui est aujourd'hui l'Irak, à environ 100 km au sud de l'actuelle Bagdad, près de la ville moderne de Hilla. À partir du dé ... |
Perse: Nabuchodonosor II conquiert le royaume de Juda et détruit, à Jérusalem, le temple juif du roi Salomon. 1ere déportation des juifs à BabyloneNabuchodonosor II était le roi de l'empire néo-babylonien entre 605 et 562 av. J.-C. Il a régné sur le plus vaste empire qu'ait dominé Babylone, ville où il a fait ériger de nombreux monuments (dont la porte d'Ishtar et Etemenanki, la Tour de Babel). On lui a imputé quelque temps les jardins suspendus de Babylone, dont n'est visible aucune trace (selon Stephanie Dalley, Oxford, spécialisée dans l'assyriologie, ils auraient en fait été construits à Ninive par son souverain Sennacherib, un siècle avant Nabuchodonosor1), comptant parmi les sept merveilles du monde. Il est mentionné dans la Bible hébraïque/l'Ancien Testament, notamment comme destructeur du Temple de Salomon. Nabuchodonosor II était le roi de l'empire néo-babylonien entre 605 et 562 av. J.-C. Il a régné sur le plus vaste empire qu'ait dominé Babylone, ville où il a fait ériger de nombreux monu ... |
Institution des jeux Pythiques à Delphes (-591 ou -586)Les Jeux pythiques, parfois appelés Jeux delphiques, sont les plus importants des jeux panhelléniques après ceux d'Olympie, dans la Grèce antique. Ils avaient lieu en souvenir de la victoire d'Apollon sur le serpent Python, à Delphes. À l'origine, les participants se livraient à un concours en rapport avec une des attributions essentielles du dieu Apollon : c'était un concours musical d'hymnes en l'honneur du dieu appelés péans ; ce concours ne comportait qu'une seule matière, l'exécution d'un nome citharédique, une sorte de cantate aux lois strictes accompagnée par la cithare, et il revenait tous les neuf ans, durée égale à celle de l'exil qu'Apollon s'était imposé en purification après le meurtre de Python. Le concours était doté d'un prix en argent (en grec, ἀγών χρηματίτης). Les jeux Pythiques tombèrent ensuite en désuétude. Les Jeux pythiques, parfois appelés Jeux delphiques, sont les plus importants des jeux panhelléniques après ceux d'Olympie, dans la Grèce antique. Ils avaient lieu en souvenir de la victoire d'Apollon sur le ... |
Règne de Servius Tullius (Maxtarna), roi étrusque de Rome (fin en -534)Il semble établi qu'au vie siècle av. J.-C., un certain nombre de rois ou magistri d'origine étrusque ou latine se soient intercalés entre les règnes de la dynastie tarquinienne, et que la tradition latine a désigné sous le nom générique de Servius Tullius. Leurs politiques furent inspirées par Solon et les tyrans de Milet et d'Athènes, en particulier Pisistrate Servius Tullius est le sixième roi légendaire (et parmi eux, le deuxième des rois étrusques) de la Rome antique. Il aurait régné de 575 à 535 av. J.-C., dates incertaines. Ce prince avait pour mère une femme noble, prisonnière pourtant et servante. Selon la tradition historique romaine, il soumit les Sabins, joignit à la Ville trois monts : le Quirinal, le Viminal, l'Esquilin, et fit creuser des fossés autour de ses remparts. Il institua le cens. Sous lui, Rome, après qu'on eut procédé au recensement général, compta quatre-vingt-trois mille têtes de citoyens romains, y compris les habitants des campagnes. Il fut tué, la quarante-cinquième année de son règne, victime du forfait de son gendre, Tarquin le Superbe, fils du roi auquel il avait lui-même succédé, et du crime de sa fille, que Tarquin avait épousé. Il aurait introduit dans la Rome le principe de la division topographique. Claude, dans un discours devant le Sénat, a fait allusion aux « aventures » de Mastarna (qu'il assimile à Servius Tullius). Claude a fait valoir que Mastarna a quitté l'Étrurie avec les restes de l'armée de Cælius Vibenna6 et a occupé la colline Cælius, la nommant par la suite Vibenna7. « Fils de l’esclave Ocrésia, si nous en croyons nos historiens, Servius Tullius prit place sur le trône entre ce prince et son fils ou son petit-fils, car les auteurs varient sur ce point. Si nous suivons les Toscans, il fut le compagnon de Cælius Vivenna, dont il partagea toujours le sort. Chassé par les vicissitudes de la fortune avec les restes de l’armée de Cælius, Servius sortit de l’Etrurie et vint occuper le mont Cælius, auquel il donna ce nom en souvenir de son ancien chef ; lui-même changea son nom, car en étrusque, il s’appelait Mastarna et prit le nom que j’ai déjà prononcé, de Servius Tullius, et il obtint la royauté pour le plus grand bien de la République » Il semble établi qu'au vie siècle av. J.-C., un certain nombre de rois ou magistri d'origine étrusque ou latine se soient intercalés entre les règnes de la dynastie tarquinienne, et que la tradition latine ... |
Anaximandre de Milet construit la première sphère céleste et dessine la première carte de géographieAnaximandre de Milet (vers 610 av. J.-C. – vers 546 av. J.-C.) est un philosophe et savant grec présocratique. On suppose qu'il succéda à Thalès comme maître de l’école milésienne, et il aurait eu Xénophane, Pythagore et Anaximène parmi ses élèves. Anaximandre est le premier grec connu à avoir tenter de décrire et expliquer l'origine et l'organisation de tous les aspects du monde d'un point de vue que l'on qualifie rétrospectivement de scientifique1. Nombre de philosophes et commentateurs contemporains estiment pour cette raison que les théories d'Anaximandre représentent une étape essentielle et révolutionnaire de l'histoire des sciences. Anaximandre passe également pour le premier philosophe à avoir consigné ses travaux par écrit, mais seules quelques phrases sont parvenues jusqu'à nous. Les témoignages antiques permettent de se faire une idée de leur nature et de leur étendue, qui couvre la philosophie, l'astronomie, la physique, la biologie, la géométrie et la géographie. Anaximandre de Milet (vers 610 av. J.-C. – vers 546 av. J.-C.) est un philosophe et savant grec présocratique. On suppose qu'il succéda à Thalès comme maître de l’école milésienne, ... |
Régne de Crésus, roi de Lydie (fin en -547), qui s'empare de l'Anatolie. Il est fabuleusement riche grâce aux sables aurifères du PactoleLa Lydie avait pour roi le célèbre Crésus. Sa puissance et sa richesse, réputées considérables, lui venaient des sables aurifères de la rivière et lui valent d'avoir été immortalisé dans l'expression « riche comme Crésus ». La Lydie avait pour roi le célèbre Crésus. Sa puissance et sa richesse, réputées considérables, lui venaient des sables aurifères de la rivière et lui valent d'avoir été ... |
Début de la construction d'une des sept merveilles du monde, le Temple d'Artémis à ÉphèseLe temple d'Artémis à Éphèse est dans l'Antiquité l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis, déesse grecque de la chasse et de la nature sauvage. Sur l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien, un temple est bâti vers 560 av. J.-C. par Théodore de Samos, Ctésiphon et Metagenès et financé par le roi Crésus de Lydie. Ses dimensions colossales (137,74 m de longueur et 71,74 m de largeur) et la richesse de sa décoration expliquent sa mention dans 16 des 24 listes des Sept merveilles du monde qui nous sont parvenues1. Il est incendié volontairement en 356 av. J.-C. par Érostrate, qui veut se rendre célèbre en détruisant le temple. Un second temple est bâti au milieu du ive siècle av. J.-C. sur le même plan. Il est pillé par les Ostrogoths en 263 puis brûlé par les chrétiens en 401. Justinien achève de le démanteler en prélevant une partie de ses colonnes pour le palais impérial de Constantinople. Les ruines d'Éphèse se trouvent aujourd'hui dans la partie sud ouest de la ville turque de Selçuk, à cinquante kilomètres au sud d'Izmir. Ce temple est également considéré comme étant la première banque au monde car il était possible d'y déposer de l'argent et de le récupérer plus tard crédité d'un intérêt. Le temple d'Artémis à Éphèse est dans l'Antiquité l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis, déesse grecque de la chasse et de la nature sauvage. Sur l'emplacement d'un sanctuaire pl ... |
Iran: Premières prophéties de Zoroastre, réformateur du MazdéismeZoroastre prêchait parmi l'Humanité la morale, c'est-à-dire l'ensemble des jugements et des règles légitimes reposant sur le dualisme primordial opposant le Bien et le Mal, transcendance immatérielle provenant de Dieu créateur. Le principe zoroastrien est qu'il y a depuis les origines un esprit saint (Spenta Mainyu) - ou esprit de Dieu - ainsi qu'un esprit mauvais (Angra Mainyu) incréé au fondement de toute volonté. Ces deux esprits inspirent chaque être doué d'une âme. Il est conseillé de se soumettre devant le feu comme symbole divin et de respecter la Nature. Selon Zoroastre, le pire péché de l'Homme est le mensonge. Le zoroastrisme est une réforme du mazdéisme1, réforme prophétisée par Zarathoustra, dont le nom a été transcrit en Zoroastre par les Grecs (Ζωροάστρης, Zōroastrēs). Cette réforme est dite classiquement être intervenue au cours du Ier millénaire av. J.-C. mais les indices s'accumulent pour la faire remonter au millénaire précédent. Elle a fait fonction de religion officielle des Iraniens à trois reprises (sous le roi Hystapès, sous les Achéménides, sous les Sassanides). Malgré l'arrivée de l'islam, elle a réussi à se fondre dans le patrimoine culturel iranien. En effet, les Iraniens, indépendamment de leur religion, accordent beaucoup d'importance aux fêtes zoroastriennes. Les zoroastriens, aussi appelés guèbres, respectent le feu comme symbole divin. Zoroastre prêchait un dualisme reposant sur le combat entre le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres, dualisme présent dans l'islam chiite duodécimain. Le principe de Zoroastre est qu'il existe un esprit saint (Spenta Mainyu), fils d'Ahura Mazdā, et un esprit mauvais (Angra Mainyu) (pehlevi Ahriman), son jumeau, tous deux opposés car représentant le jour et la nuit, la vie et la mort. Ces deux esprits coexistent dans chacun des êtres vivants. Zoroastre prêchait parmi l'Humanité la morale, c'est-à-dire l'ensemble des jugements et des règles légitimes reposant sur le dualisme primordial opposant le Bien et le Mal, transcendance immatérielle ... |
Au sommet de sa puissance, l’empire néo-babylonien occupe le bassin mésopotamien dans son ensemble, le piémont du Taurus et le LevantL'empire néo-babylonien correspond à une période l'histoire du royaume de Babylone qui va de de 626 à 539 av. J.-C. Cette époque est celle durant laquelle la puissance babylonienne a été à son sommet, constituant un véritable empire reprenant l'héritage de l'empire assyrien qu'il a abattu et dominant tout le Moyen-Orient. En réalité, cette puissance apparaît comme étant avant tout le fait de Nabopolassar et de son fils Nabuchodonosor II, le royaume ne tenant qu'une vingtaine d'années après la mort de ce dernier, succombant sous les coups du roi perse Cyrus II, le fondateur de l'empire achéménide. En dépit de sa brièveté ( 87 ans ) , cette période marque néanmoins le retour de la prospérité économique en Babylonie, portée notamment par le développement de l'économie agricole, et un dynamisme culturel important, sous les auspices des souverains. C'est durant cette période que Babylone devient une vaste cité disposant de plusieurs monuments passés à la postérité (ses murailles, ses palais, sa ziggurat, peut-être ses jardins suspendus). C'est également la période qui a laissé de l'empire babylonien l'image d'un empire conquérant et même violent par le biais des récits bibliques. L'empire néo-babylonien correspond à une période l'histoire du royaume de Babylone qui va de de 626 à 539 av. J.-C. Cette époque est celle durant laquelle la puissance babylonienne a été &agr ... |
essor du zoroastrisme (prophetie de Zarathoustra) en IranLe zoroastrisme est une religion monothéiste où Ahura Mazdâ (pehlevi : Ohrmazd) est seul responsable de l'ordonnancement du chaos initial, le créateur du ciel et de la Terre. Le zoroastrisme est une réforme du mazdéisme1, réforme prophétisée par Zarathoustra, dont le nom a été transcrit en Zoroastre par les Grecs (Ζωροάστρης, Zōroastrēs). Cette réforme est dite classiquement être intervenue au cours du Ier millénaire av. J.-C. mais les indices s'accumulent pour la faire remonter au millénaire précédent. Elle a fait fonction de religion officielle des Iraniens à trois reprises (sous le roi Hystapès, sous les Achéménides, sous les Sassanides). Malgré l'arrivée de l'islam, elle a réussi à se fondre dans le patrimoine culturel iranien. En effet, les Iraniens, indépendamment de leur religion, accordent beaucoup d'importance aux fêtes zoroastriennes. Les zoroastriens, aussi appelés guèbres, respectent le feu comme symbole divin. Zoroastre prêchait un dualisme reposant sur le combat entre le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres, dualisme présent dans l'islam chiite duodécimain. Le principe de Zoroastre est qu'il existe un esprit saint (Spenta Mainyu), fils d'Ahura Mazdā, et un esprit mauvais (Angra Mainyu) (pehlevi Ahriman), son jumeau, tous deux opposés car représentant le jour et la nuit, la vie et la mort. Ces deux esprits coexistent dans chacun des êtres vivants. Le zoroastrisme est une religion monothéiste où Ahura Mazdâ (pehlevi : Ohrmazd) est seul responsable de l'ordonnancement du chaos initial, le créateur du ciel et de la Terre. Le zoroastrisme est une réforme ... |
Tarpeia pretresse séduite par le roi des Sabins lui livre Rome, elle est enterrée vivante sur le lieu dit 'Roche tarpéienne'Tarpeia était une des vestales (prêtresse vouée à la chasteté) du temple de Vesta à Rome, et son père était chef de la garde du Capitole. La jeune fille fut séduite par le roi des Sabins nommé Tatius et lui livra la ville. En guise de châtiment, elle aurait été enterrée vivante à l'extrémité sud-ouest du Capitole, appelée depuis Roche tarpéienne. Une citation latine l’a fait passer à la postérité : Arx tarpeia Capitoli proxima (généralement traduite par la phrase « La roche Tarpéienne est proche du Capitole »). Elle est employée pour signifier qu’après les honneurs, la déchéance peut venir rapidement. Tarpeia était une des vestales (prêtresse vouée à la chasteté) du temple de Vesta à Rome, et son père était chef de la garde du Capitole. La jeune fille fut séduite par le roi de ... |
Cyrus II reorganise l'empire Perse et permet aux juifs exilés de retourner s'installer en PalestineCyrus II (roi vers 559 av. J.-C. à 530 av. J.-C.), dit Cyrus le Grand, est le fondateur de l’Empire perse (qui correspond grossièrement à l'Iran actuel), successeur du royaume mède. Il appartient à la dynastie des Achéménides. Son règne a été marqué par des conquêtes d'une ampleur sans précédent historique : après avoir soumis les Mèdes, il a placé sous sa coupe le royaume de Lydie et les cités grecques de Ionie, puis l'Empire babylonien (comprenant alors la Mésopotamie, la Syrie, les cités phéniciennes et la Judée). Il trouva la mort au cours d'une campagne militaire contre les Massagètes. Son règne marque donc un tournant dans l'histoire du monde antique. Le livre d'Esdras de l'Ancien Testament raconte comment Cyrus autorise les Judéens exilés à Babylone à rentrer à Jérusalem, et donne l’ordre de reconstruire le Temple de Jérusalem détruit lors de la prise de la ville par Nabuchodonosor. Mais la Judée a été considérablement appauvrie dans l’intervalle, et seule la fondation du Temple peut avoir lieu sous le règne de Cyrus. La Judée ne redevient pas un royaume indépendant, mais une province de l’Empire perse (Yehoud Medinata), qui sert les intentions stratégiques de Cyrus face à l’Égypte. Toute la région conquise fut réunie en une seule et immense satrapie réunissant Babylone, la Syrie, et la Judée. Cyrus II (roi vers 559 av. J.-C. à 530 av. J.-C.), dit Cyrus le Grand, est le fondateur de l’Empire perse (qui correspond grossièrement à l'Iran actuel), successeur du royaume mède. Il appartient à l ... |
A l’âge de dix-neuf ans, Siddhârta Gautama, assis sous un figuier pour méditer, reçoit l’Eveil et devient Bouddha: naissance du BouddhismeGautama serait né dans un bois sacré non loin de Kapilavastu, la cité où régnait son père Śuddhodana, située au Népal sur les contreforts de l'Himalaya. La plupart des bouddhistes le considèrent comme un être humain devenu Bouddha par lui-même À 29 ans, alors qu'il se promène hors de l'enceinte du palais, il découvre la souffrance endémique de son peuple qui lui avait été cachée jusqu'alors et le fossé qui la sépare du luxe de sa vie aristocratique. Quatre rencontres changent sa vie : un vieillard lui fait prendre conscience de la souffrance du temps qui passe et de la déchéance du corps vieillissant ; un malade lui apprend que le corps souffre aussi indépendamment du temps et un cadavre que l'on menait au bûcher lui révèle la mort dans tout son caractère sordide. Enfin, un ermite lui montre ce que peut être la sagesse. Selon diverses sources du canon, après la première rencontre, il fait part de son étonnement à son cocher Channa, qui l’emmène hors du palais où il découvre les autres signes et prend pleine conscience de l’ubiquité de la souffrance Il rejette alors titre et palais, c’est « la grande renonciation » Son éveil ou illumination, à 35 ans, 6 ans après avoir quitté le palais, est le plus souvent narré de façon synthétique : dans la même journée, méditant sous un banyan à Uruvelā près de Bodh-Gaya, il met fin à ses mortifications en acceptant un bol de riz au lait des mains de la villageoise Sujāta, puis après un bain rituel et une après-midi de méditation dans un bois de sals, va s’asseoir sous un pipal et fait le vœu de ne pas bouger de cette place avant d'avoir atteint la vérité ultime. Plusieurs versions légendaires racontent comment Māra, démon de la mort et des passions, effrayé du pouvoir que le Bouddha allait obtenir contre lui, tente de le sortir de sa méditation en lançant contre lui des hordes de démons effrayants. En vain : c'est avec le geste souvent représenté dans l'iconographie de « prise de la terre à témoin » de ses mérites passés (bhûmisparshamudra) que Siddhārtha les repousse, niant simplement les présences démoniaques sans les combattre, en toute sérénité. Il peut ainsi poursuivre sa nuit de méditation et accède à l'éveil à l’aube Gautama serait né dans un bois sacré non loin de Kapilavastu, la cité où régnait son père Śuddhodana, située au Népal sur les contreforts de l'Himalaya. La plupart des bouddhiste ... |
Construction du second temple de JerusalemLe temple bâti par Salomon fut brûlé par Nabuzardan (Nabuchodonosor), roi de Babylone, en 586 avant J.-C., 420 ans après sa dédicace. On jeta les fondements d'un nouveau temple, le Temple de Zorobabel, sur les fondements de l'ancien, en 521; mais il fut loin d'avoir la splendeur du premier. Le roi Hérode fit rétablir le Temple avec la plus grande magnificence, quelque temps avant la naissance de Jésus, et la construction en était à peine achevée lorsqu'il fut détruit pour toujours en 70, par Titus, fils de l'empereur Vespasien. C'est en vain que Julien l'Apostat permit aux Juifs de le rétablir pour donner un démenti à la prophétie de Jésus. Une légende destinée à servir la propagande chrétienne raconte que des flammes sorties des fondations renversèrent les travaux commencés et mirent en fuite les travailleurs. Le temple bâti par Salomon fut brûlé par Nabuzardan (Nabuchodonosor), roi de Babylone, en 586 avant J.-C., 420 ans après sa dédicace. On jeta les fondements d'un nouveau temple, le Temple de Zorobabel, sur l ... |
Darius 1er roi de tout le Proche Orient reorganise l'empire PerseDarius Ier (né vers 550 av. J.-C., mort en 486 av. J.-C. ; en vieux-persan Dārayawuš, en grec ancien Δαρεῖος / Dareios), dit Darius le Grand, est un grand roi de l'Empire perse ; il appartient à la dynastie des Achéménides. Darius entreprend d'importants travaux de construction à Suse. Si la ville avait été une capitale pour ses prédécesseurs Cyrus et Cambyse, ils n'y avaient fait aucuns travaux notables et Suse avait conservé son aspect de capitale élamite. Sur l'impulsion de Darius, c'est toute la ville qui est remodelée : de nouvelles fortifications sont élevées, et on construit des terrasses, un apadana, un palais, des maisons, une porte monumentale. Il est probable que les travaux se soient poursuivis pendant tout le règne de Darius et au-delà Darius Ier (né vers 550 av. J.-C., mort en 486 av. J.-C. ; en vieux-persan Dārayawuš, en grec ancien Δαρεῖος / Dareios), dit Darius le Grand, est un grand roi de l'Empire perse ; il ap ... |
Clisthène, élu archonte d'Athènes entreprend les réformes qui entraînent la création de la démocratie à AthènesAu vie siècle av. J.-C., l'aristocrate athénien Clisthène entreprit d’importantes réformes politiques en Attique. Elles avaient pour but de transformer le système politique afin d’empêcher le retour de la tyrannie. Toutefois, ces réformes n’aboutirent pas immédiatement à la démocratie. En effet, les réformes de Clisthène permirent l’implantation de l’isonomie, c’est-à-dire l’égalité devant la loi, ce qui fut le premier pas vers la démocratie. Les réformes portaient essentiellement sur une nouvelle division de l’Attique en de nouvelles tribus ainsi que l’implantation de nouvelles mesures toujours dans le but d’empêcher le retour de la tyrannie. De nouvelles fonctions, notamment celle de stratège, entrèrent en vigueur et marquèrent profondément les institutions politiques de la Grèce. Cette révision du système politique toucha l’Attique entière et transforma le mode de participation aux affaires publiques. Au vie siècle av. J.-C., l'aristocrate athénien Clisthène entreprit d’importantes réformes politiques en Attique. Elles avaient pour but de transformer le système politique afin d’empêche ... |
Chine: Confucius devient gouverneur de Chung-tuConfucius qui séjournait au pays de Qi, fut reçu à cette occasion par Jiang Ziya, duc Jiang de Qi, qui le fit mander. Les deux hommes échangèrent au sujet des affaires d'État, mais aussi sur des sujets comme la morale et les us et coutumes. Ils se parlèrent régulièrement pendant tout le séjour que Confucius fit, au pays de Qi. Le duc Jing, qui aimait les idées de Confucius, était décidé à lui confier des charges dans son gouvernement, mais il en fut finalement dissuadé par un de ses conseillers, qui craignait probablement pour son poste. Finalement, quand le duc Jiang rencontra une dernière fois Confucius, il lui dit « Je suis trop vieux pour vous employer. » Par la suite, Confucius retourna au pays de Lu La légende veut qu’il ait rencontré Lao Zi (老子), père du taoïsme. Il serait allé le trouver, à Luoyi, pour s'enrichir de connaissances concernant les rites du deuil. Ils auraient eu un long échange et au moment où Confucius allait le quitter, Lao Dan lui aurait dit; « Selon les traditions, les gens fortunés donnent des présents à leur hôte et les gens pauvres donnent des mots. N'étant pas aisé, je puis néanmoins vous donner des mots; Un homme intelligent, grand observateur, se trouvera toujours en danger de mort, car il se plaît à parler des autres. Par son vaste savoir et son solide jugement, il en vient à découvrir ce que les autres ont de plus méprisable. Être fils comme être un simple sujet dépossède du soi. » Après, Confucius resta sidéré et renonça à parler pendant trois jours ou un mois, tellement Lao Zi l'avait troublé. Après la mort de sa mère en -530, il enseigna sa connaissance des textes anciens au petit groupe de disciples qui le suivait. Après quelques emplois subalternes à la cour du duc de Lu, il devint Grand Ministre de la Justice de Lu à l'âge de 53 ans. Cependant, après que ce duc eut préféré prendre du plaisir trois jours durant avec des danseuses au lieu d'assurer sa tâche de gouvernement, Confucius décida de quitter son poste de ministre et, en -496, partit pour quatorze années d’errance, à la recherche d’un souverain capable de l’écouter. Il rentra définitivement à Lu pour se consacrer jusqu’à sa mort, le 11 mai -479, à l’enseignement et à la compilation de textes anciens. Confucius qui séjournait au pays de Qi, fut reçu à cette occasion par Jiang Ziya, duc Jiang de Qi, qui le fit mander. Les deux hommes échangèrent au sujet des affaires d'État, mais aussi sur des suj ... |
Deuxième stade de l'âge du fer en Europe, connu sous le nom de période de La TèneLa Tène ou second âge du fer est une culture de la Protohistoire qui se développe en Europe entre environ 450 av. J.-C. et 25 av. J.-C.. Considérée comme l'apogée de la civilisation celtique, elle succéde au Hallstatt (1300 av. J.-C. à 400 av. J.-C.) et s'achève avec la conquête romaine et les migrations germaniques. Son nom provient du site archéologique de La Tène découvert en 1857 à Marin-Epagnier, sur les bords du lac de Neuchâtel en Suisse. La Tène donne l'adjectif « laténien(ne) ». La Tène ou second âge du fer est une culture de la Protohistoire qui se développe en Europe entre environ 450 av. J.-C. et 25 av. J.-C.. Considérée comme l'apogée de la civilisation celtique, elle su ... |
Le prêtre Esdras unifie les traditions juives dans un seul livre: La TorahCe prêtre et scribe juif a mené environ 5000 exilés Judéens de Babylone à Jérusalem en 459 av. J.-C. Il a reconstitué la communauté juive dispersée sur le fondement de la Torah, en mettant l'accent sur la loi mosaïque. Il a convaincu les Juifs mariés à des étrangères de renvoyer leurs femmes et leurs enfants, et a apporté une lecture précise de la Torah. Esdras est grandement respecté dans la tradition juive. Sa connaissance de la Torah est considérée comme égale à celle de Moïse. Esdras a reçu le titre honorifique de scribe et est appelé Esdras le Scribe (en hébreu : Ezra HaSofer) dans la tradition juive. Il est aujourd'hui, chez les juifs, le symbole des courants anti-diaspora juive. Il est également le symbole de l'importance de l'étude de la Torah, et ce même en dehors de la Terre d'Israël, étudier la Torah en diaspora est plus important que de reconstruire le Temple. Ce prêtre et scribe juif a mené environ 5000 exilés Judéens de Babylone à Jérusalem en 459 av. J.-C. Il a reconstitué la communauté juive dispersée sur le fondement de la Torah, ... |
Achevement de la construction du ParthenonC'est un chef-d'œuvre d'architecture à la gloire d'Athéna Polias et de la cité. Il fut édifié de 447 à 432, sous Périclès, par Ictinos et Callicratès, dirigés par Phidias. Transformé en église au VIe s., il devient mosquée sous les Turcs au XVe s., puis poudrière, et en 1687, lors du siège d'Athènes par Morosini, il explosa. En 1802, lord Elgin emporta à Londres la plupart des sculptures. Le Parthénon est un temple périptère dorique en marbre pentélique. Il comprend : un pronaos, précédé d'une rangée de 6 colonnes ; la cella, qui abritait la statue chryséléphantine d'Athéna par Phidias ; la salle des Vierges, qui contenait le trésor de la déesse puis celui de la cité, ouverte à l'O. sur l'opisthodome, symétrique du pronaos. Les frontons et les métopes étaient sculptés et sur la frise intérieure se déroulait la procession des Panathénées (en majorité au British Museum). Toutes ces sculptures étaient peintes. C'est un chef-d'œuvre d'architecture à la gloire d'Athéna Polias et de la cité. Il fut édifié de 447 à 432, sous Périclès, par Ictinos et Callicratès, dirigés par P ... |
Le philosophe grec Platon demande dans 'Le banquet' un amour pur de toute sensualité. (l'amour 'platonique')Le Banquet est avec le Phèdre l'un des deux dialogues de Platon dont le thème majeur est l’amour. Dans ce texte, Platon fait entendre des voix différentes pour parler d’amour et de beauté, qui sont affaires du Bien. Le Banquet (en grec ancien Συμπόσιον, Sumpósion) est un texte de Platon écrit aux environs de 380 av. J.-C. Il est constitué principalement d’une longue série de discours portant sur la nature et les qualités de l’amour. Tò sumpósion en grec est traduit traditionnellement par Le Banquet terme désignant une réception, une fête mondaine. Le Banquet est avec le Phèdre l'un des deux dialogues de Platon dont le thème majeur est l’amour. Dans ce texte, Platon fait entendre des voix différentes pour parler d’amour et de beauté, qui sont af ... |
Platon (le premier grand philosophe de l'histoire) écrit La RépubliquePlaton fait la critique de la démocratie dans sa dégénérescence en démagogie et en tyrannie à cause de l'attrait qu'exerce le prestige du pouvoir. La République (en grec Περὶ πολιτείας / Perì politeías, « à propos de l'État » ou Πολιτεία / politeía, « la constitution ») est un dialogue de Platon portant principalement sur la justice dans l'individu et dans la Cité. Il s'agit de l'ouvrage le plus connu et le plus célèbre de Platon en raison, entre autres, du modèle de vie communautaire exposé et de la théorie des Formes que Platon y expose et défend. Platon fait la critique de la démocratie dans sa dégénérescence en démagogie et en tyrannie à cause de l'attrait qu'exerce le prestige du pouvoir. La République (en grec Πε&rh ... |
A Gordion, Alexandre le Grand tranche le nœud Gordien, ce qui lui promet l’empire d’Asieselon la légende, le timon du char du roi Midas était lié par le fameux « nœud gordien », dont quiconque, selon la prophétie, parviendrait à le dénouer deviendrait le maître de l’Asie — exploit qu’accomplit Alexandre le Grand. En 333 av. J.-C., Alexandre tenta de défaire le nœud. Ne pouvant trouver une extrémité pour le dénouer, il le trancha d'un coup d'épée (la « solution d'Alexandre »). Une autre interprétation affirme qu'il demanda à l'un de ses soldats de le trancher. Alexandre poursuivit ensuite ses conquêtes en Asie, mais la prophétie pourrait n'être qu'une propagande inventée plus tard en son nom. La charrette de légumes de Gordias devint l'emblème du pouvoir et d'une armée toujours prête au combat, exposée au palais des rois de Phrygie à Gordion, réduite au ive siècle av. J.-C. à une satrapie perse. Le nœud pourrait en fait avoir été un code religieux secret conservé par les prêtres de Gordion. Robert Graves, dans son ouvrage Les Mythes grecs, suggère qu'il pourrait symboliser le nom interdit de Dionysos codé dans un message, et qui aurait été transmis à travers les générations de prêtres et révélé uniquement aux rois phrygiens. selon la légende, le timon du char du roi Midas était lié par le fameux « nœud gordien », dont quiconque, selon la prophétie, parviendrait à le dénouer deviendrait le maître ... |
Alexandre le Grand conquiert la 'Bactriane' (Nord Afghanistan)La Bactriane fut, à une époque très reculée, le centre d'un empire puissant et fort civilisé. Certains, la considèrent comme le berceau de l'empire des Perses et de la religion de Zoroastre De 545 à 540 av. J.-C., Cyrus II se lance à la conquête de l'Asie centrale, il intègre la Bactriane dans l'empire achéménide. En 462, une révolte de la Bactriane est écrasée.Elle fut conquise par Ninus. Lors de la conquête d'Alexandre le Grand (328), elle formait alors une des grandes satrapies de la monarchie persane. Bessus, satrape de Bactriane, assassina Darius III, afin de se rendre indépendant dans sa satrapie ; mais il n'y parvint pas : Alexandre joignit ce pays à ses conquêtes. La Bactriane fut, à une époque très reculée, le centre d'un empire puissant et fort civilisé. Certains, la considèrent comme le berceau de l'empire des Perses et de la religion de Zoroastre De 5 ... |
Début du règne de Chandragupta Maurya fondateur de la dynastie maurya en Inde (ou -322) (fin en -297)Les Maurya sont une dynastie hindoue fondée par Chandragupta Maurya dans l'année qui a suivi la retraite d'Alexandre le Grand d'Inde. En effet, l'incursion grecque avait mis en évidence la nécessité d'un État unifié pour faire face à une éventuelle invasion depuis les marches occidentales. Les Maurya formèrent le premier grand empire de l'Inde et régnèrent ainsi sur une grande partie du sous-continent de -324 à -1842, date à laquelle ils disparaîtront au profit de la dynastie Shunga. Les Maurya dirigeaient leur empire depuis le Magadha, l'actuel Bihar, avec pour capitale Pataliputra, qui deviendra la ville contemporaine de Patna. Les Maurya sont une dynastie hindoue fondée par Chandragupta Maurya dans l'année qui a suivi la retraite d'Alexandre le Grand d'Inde. En effet, l'incursion grecque avait mis en évidence la nécessité d'un & ... |
Le philosophe grec Épicure fonde une école de philosophie sensualiste et une morale hédonisteÉpicure, philosophe grec, né à la fin de l'année 342 av. J.-C. ou au début de l'année 341 av. J.-C. et mort en 270 av. J.-C. est le fondateur, en 306 av. J.-C., de l'épicurisme, l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité. le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur ». En logique ou épistémologie, Épicure considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance et annonce ainsi l'empirisme. Épicure, philosophe grec, né à la fin de l'année 342 av. J.-C. ou au début de l'année 341 av. J.-C. et mort en 270 av. J.-C. est le fondateur, en 306 av. J.-C., de l'épicurisme, l'une des plu ... |
Zénon de Chypre fonde le stoïcismeZénon de Cition, né à Cition (Chypre) est un philosophe, d'origine phénicienne, fondateur en -301 du stoïcisme, l'école du Portique. Le stoïcisme s'appuie sur la distinction centrale entre d'un côté les choses qui dépendent de nous et sur lesquelles nous pouvons agir et d'un autre côté les choses qui ne dépendent pas de nous et sur lesquelles nous n'avons aucune influence. Pour vivre heureux et libre, selon les stoïciens, il ne faut pas lutter en vain contre ce qui ne dépend pas de nous, mais au contraire l'accepter et nous abstenir des vices et passions qui nous y exposent. Le stoïcisme est donc un eudémonisme basé sur la tempérance et le détachement qui part du postulat que « ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les opinions qu'ils en ont. Après avoir étudié différents systèmes philosophiques, vers l'âge de 40 ans (301 av. J.-C.), il décide de fonder sa propre école qu'il installe au Pécile : 'stoa' veut dire portique, et le nom de l'école dérive de ce mot. Son élève et concitoyen Persée de Cition dit dans Récréations Morales qu’il est mort à l’âge de 72 ans. Zénon de Cition, né à Cition (Chypre) est un philosophe, d'origine phénicienne, fondateur en -301 du stoïcisme, l'école du Portique. Le stoïcisme s'appuie sur la distinction centrale entre d ... |
2e guerre punique: le général carthaginois Hannibal défait quatre légions romaines à CannaeLa bataille de Cannes est une bataille majeure de la Deuxième guerre punique qui eut lieu le 2 août 216 av. J.-C.. près de la ville de Cannes située dans la région des Pouilles au sud-est de l'Italie. L'armée de Carthage dirigée par Hannibal Barca a défait une armée de la République romaine bien plus nombreuse sous le commandement des consuls Caius Terentius Varro et Lucius Aemilius Paullus. Cette bataille est considérée comme l'une des manœuvres tactiques les plus réussies de l'histoire militaire, et en nombre de victimes, la bataille la plus sanglante côté romain (après celle d'Arausio). Considérée comme un chef-d'œuvre tactique, cette bataille est, 23 siècles plus tard, toujours étudiée dans les écoles militaires. La bataille de Cannes est une bataille majeure de la Deuxième guerre punique qui eut lieu le 2 août 216 av. J.-C.. près de la ville de Cannes située dans la région des Pouilles au sud-est de l'Italie. ... |
différentes parties de remparts sont reunies pour former la grande muraille de ChineLa Grande Muraille est un ensemble de fortifications militaires chinoises construites, détruites et reconstruites en plusieurs fois et à plusieurs endroits entre le iiie siècle av. J.-C. et le xviie siècle pour marquer et défendre la frontière nord de la Chine. C'est la structure architecturale la plus importante jamais construite par l’Homme à la fois en longueur, en surface et en masse. La Grande Muraille est un ensemble de fortifications militaires chinoises construites, détruites et reconstruites en plusieurs fois et à plusieurs endroits entre le iiie siècle av. J.-C. et le xviie siècle pour m ... |
Le général romain Scipion l'Africain envahit l'Afrique du NordConsul en 205 av. J.-C., il reçoit la Sicile comme province. Son but affiché est de porter la guerre en Afrique afin d'amener Hannibal à quitter l'Italie pour protéger sa patrie. Il quitte alors la Sicile avec 50 vaisseaux de guerre et 400 navires de transport et passe en Afrique. Les historiens romains faisaient varier le nombre de soldats de 12 000 à 35 000 soldats. En 204 av. J.-C. Scipion est donc en Afrique. Massinissa, qui a été chassé de son trône par Syphax, le rejoint avec une troupe Numide. Les débuts de la guerre sont favorables aux Romains mais devant Utique, Scipion échoue. Il prend alors ses quartiers d'hiver. Lorsque la guerre reprend en 203 av. J.-C. Scipion est proconsul, son commandement est prorogé jusqu'à sa victoire contre Carthage. Il réussit à vaincre le général Carthaginois Hannon. La même année il défait le roi numide Syphax et les troupes Carthaginoises commandées par Hasdrubal Gisco lors de la bataille des Grandes Plaines, près de Cirta. Syphax est capturé peu après et c'est Massinissa, allié de Scipion qui est le maître de la Numidie. Scipion s'empare de Tunis qu'il occupe en 203 av. J.-C.. Scipion l'Africain devient une figure héroïque. Cicéron le met en scène dans le dernier livre de son traité politique De Republica, dans la célèbre partie dite du Songe de Scipion. En rêve, son petit-fils Scipion Émilien le rencontre au ciel, et apprend que l'âme des héros qui se sont dévoués à leur patrie et l'ont sauvée y ont une place assurée éternellement4. Ultérieurement, Plutarque rédige une Vie de Scipion l'Africain, texte qui s'est perdu. Consul en 205 av. J.-C., il reçoit la Sicile comme province. Son but affiché est de porter la guerre en Afrique afin d'amener Hannibal à quitter l'Italie pour protéger sa patrie. Il quitte alors la Sicile ave ... |
apparition de la civilisation nazca au PerouDécouverts en 1926 au Pérou, les géoglyphes de Nazca sont de grandes figures tracées sur le sol (géoglyphes), souvent figuratives, parfois longues de plusieurs kilomètres, qui se trouvent dans le désert. Le sol sur lequel ils se dessinent est couvert de cailloux que l'oxyde de fer a colorés en gris. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseux plus clair, découpant les contours de leurs images. Ces géoglyphes sont le fait de la civilisation Nazca, une culture pré-incaïque du Sud du Pérou qui se développa entre 300 av. J.-C. et 800 de notre ère. Ils ont été réalisés entre 400 et 6501. Les lignes et géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994. Découverts en 1926 au Pérou, les géoglyphes de Nazca sont de grandes figures tracées sur le sol (géoglyphes), souvent figuratives, parfois longues de plusieurs kilomètres, qui se trouvent dans le d& ... |
Chine : Début des incursions des Huns (Xiongnu)Xiongnu est une confédération de peuples nomades turcs vivant en Mongolie, en Transbaïkalie et dans le Nord de la Chine. Xiongnu est le nom que leur ont donné les Chinois dans l'Antiquité. Les Xiongnu entrèrent dans l'histoire en -245, à l'occasion d'un affrontement contre le royaume de Zhao. La Chine était alors divisée en royaumes en conflit permanent. L'unification fut l'œuvre du roi de Qin, qui prit en -221 le nom de Qin Shi Huang. À cette époque, les Xiongnu semblent avoir été gouvernés par un homme que les Chinois appelaient Touman (頭曼, Tóumàn). Ce nom propre était apparenté au turco-mongol tümen « dix mille » : ce serait à l'origine un titre militaire (général d'une armée de dix mille hommes) interprété comme un nom propre par les Chinois de l'époque. Les attaques que Touman lança contre la Chine motivèrent la construction de la Grande Muraille. Mais les Chinois adoptèrent également contre eux une stratégie offensive : les Xiongnu furent vaincus par le général Meng Tian en -214. Xiongnu est une confédération de peuples nomades turcs vivant en Mongolie, en Transbaïkalie et dans le Nord de la Chine. Xiongnu est le nom que leur ont donné les Chinois dans l'Antiquité. Les Xiongnu en ... |
creation de la pierre de rosette condensé de trois alphabetsLa pierre de Rosette est un fragment de stèle gravée de l'Égypte ancienne portant trois versions d'un même texte qui a permis le déchiffrement moderne des hiéroglyphes. L'inscription qu'elle comporte est un décret promulgué à Memphis en 196 avant notre ère au nom du pharaon Ptolémée V. Le décret est écrit en deux langues (égyptien ancien et grec ancien) et trois écritures : égyptien en hiéroglyphes, égyptien en écriture démotique et alphabet grec. La pierre a une dimension de 112 par 76 centimètres (par 28 cm d'épaisseur). La stèle est en granodiorite, un matériau fréquemment assimilé à tort à du basalte ou du granite. La pierre de Rosette est un fragment de stèle gravée de l'Égypte ancienne portant trois versions d'un même texte qui a permis le déchiffrement moderne des hiéroglyphes. L'inscription qu'elle comporte ... |
les Maccabées fondent la dynastie monarchique et sacerdotale hasmonéenne à la tête d’un État juif indépendantLa Révolte des Maccabées est à la fois une révolte juive contre la dynastie hellénistique des Séleucides, et un conflit interne au peuple juif opposant des traditionalistes hostiles à l’évolution de la tradition juive au contact de la culture grecque et des Juifs hellénisants plus favorables au métissage culturel. Après la mort de Judas (160), son frère Jonathan prit la tête des révoltés. Dans des conditions qui nous échappent largement, il parvint à s'installer à Jérusalem, en 157 ou en 152. Il fut le vrai fondateur de la dynastie qui gouverna la Judée jusqu'en 40 av. J.-C., à laquelle on donne le nom d'Hasmonéens. Se succédèrent d'abord deux frères de Judas, Jonathan (160-143), puis Simon (143-135), puis le fils de Simon, Jean Hyrcan (135-104), son fils Aristobule (104-103), le frère de celui-ci Alexandre Jannée (103-76) et sa femme Salomé (jusqu'en 67), avant que leurs deux fils Hyrcan II et Aristobule II ne se disputent le pouvoir. Pompée, après la prise du Temple en 63, accorda le pouvoir religieux à Hyrcan mais le priva du titre royal tandis que son frère Aristobule était emmené à Rome pour figurer au triomphe de Pompée. Le dernier Hasmonéen, un fils d'Aristobule, Antigone Matthathias, résista jusqu'en 37. La Révolte des Maccabées est à la fois une révolte juive contre la dynastie hellénistique des Séleucides, et un conflit interne au peuple juif opposant des traditionalistes hostiles à l&rsquo ... |
Carthage - ruines pheniciennesL'ancienne cité punique, détruite puis reconstruite par les Romains qui en font la capitale de la province d'Afrique proconsulaire, est aujourd'hui une banlieue huppée de Tunis regroupant de nombreuses résidences d'ambassadeurs. La ville possède encore de nombreux sites archéologiques, romains pour la plupart, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 27 juillet 1979. La municipalité de Carthage, qui compte 15 922 habitants en 20042, abrite le palais présidentiel ou encore la mosquée El Abidine. L'aéroport international de Tunis-Carthage est situé à quelques kilomètres à l'ouest de la ville. L'ancienne cité punique, détruite puis reconstruite par les Romains qui en font la capitale de la province d'Afrique proconsulaire, est aujourd'hui une banlieue huppée de Tunis regroupant de nombreuses résidences ... |
Israel: Les Juifs sous Simon Macchabée libèrent Jérusalem et en font leur capitaleC'est avec Simon que commence la dynastie hasmonéenne, bien qu'on puisse aussi bien considérer Jonathan comme fondateur de l'État hasmonéen. En −140, Simon, lors d'une assemblée générale à Jérusalem, et à la suite d'un décret voté par cette grande knesset, est proclamé « Grand-prêtre, stratège et ethnarque » à titre héréditaire7. C'est avec Simon que commence la dynastie hasmonéenne, bien qu'on puisse aussi bien considérer Jonathan comme fondateur de l'État hasmonéen. En −140, Simon, lors d'une assemblée général ... |
Les Romains défont les Celtes dans la Péninsule ibérique et fondent la Lusitanie (Portugal)D'origine indo-européenne pré-celtique, les Lusitaniens n'étaient pas à proprement parler un peuple mais plutôt une confédération de différents peuples installés dans la partie orientale du territoire portugais, au cœur de régions inhospitalières et désertes. Vivant d'élevage et de razzias, ils furent rapidement confrontés au pouvoir romain, garant de la sécurité des peuples et cités placés sous sa domination. Dans ce contexte, les conflits de voisinage commencèrent dès la fin du iiie siècle av. J.-C. et se prolongèrent plus ou moins violemment et régulièrement jusqu'en 151 av. J.-C., année où le massacre de Lusitaniens par le gouverneur de l'Hispanie Ultérieure, Galba, entraîna une radicalisation du conflit. Ces guerres, menées par le chef lusitanien Viriate, se terminèrent avec l'assassinat de ce dernier par ses lieutenants et la conclusion de la paix avec les Romains en 139 av. J.-C. D'origine indo-européenne pré-celtique, les Lusitaniens n'étaient pas à proprement parler un peuple mais plutôt une confédération de différents peuples installés dans la partie o ... |
L'astronome grec Hipparque crée son échelle de magnitude apparente de luminosité des étoiles visiblesHipparque est considéré comme le plus grand astronome d'observation de l'Antiquité. Il fut le premier Grec à développer des modèles quantitatifs et précis du mouvement de la Lune et du Soleil. Hipparque a réalisé la compilation d'un catalogue d'étoiles faisant suite à celui de Timocharis d'Alexandrie. C'est en confrontant ce catalogue, vieux de plus d'un siècle, à ses propres observations qu'il découvrit la précession des équinoxes. Il estima celle-ci à « au moins 1° par siècle20 ». Il fut probablement le premier à développer une méthode fiable permettant de prédire les éclipses lunaires et même solaires. De tels calculs sont extrêmement complexes. Ils supposent une connaissance détaillée des mouvements des astres concernés, et notamment de disposer des éléments suivants13 On ne connaît pas exactement les dates de sa vie, mais Ptolémée lui attribue des observations astronomiques de -147 à -127 ; des observations antérieures, à partir de -162, peuvent aussi avoir été faites par lui. Hipparque est considéré comme le plus grand astronome d'observation de l'Antiquité. Il fut le premier Grec à développer des modèles quantitatifs et précis du mouvement de la Lune et du Soleil ... |
Ouverture de la route de la soie entre la Chine et l’OccidentLa route de la soie était un faisceau de pistes par lesquelles transitaient de nombreuses marchandises, et qui monopolisa les échanges Est-Ouest pendant des siècles. Les plus anciennes traces connues de la route de la soie, comme voie de communication avec les populations de l'Ouest, remontent à « 2000 avant notre ère au moins ». Elle se développe surtout sous la dynastie Han (221 av. J.-C. - 220 ap. J.-C.), en particulier Han Wudi. Puis sous la dynastie Tang (618-907). À partir du xve siècle, la route de la soie est progressivement abandonnée, l'instabilité des guerres turco-byzantines, puis la chute de Constantinople poussent en effet les Occidentaux à chercher une nouvelle route maritime vers les Indes. L'abandon de la route de la soie correspond ainsi au début de la période des « Grandes découvertes » durant laquelle les techniques de transport maritime deviennent de plus en plus performantes. La route de la soie était un faisceau de pistes par lesquelles transitaient de nombreuses marchandises, et qui monopolisa les échanges Est-Ouest pendant des siècles. Les plus anciennes traces connues de la route de la s ... |
La statue grecque en marbre dite La Vénus de Milo est sculptéeLa Vénus de Milo est une célèbre sculpture grecque de la fin de l'époque hellénistique (vers 130-100 av. J.-C.) qui pourrait représenter la déesse Aphrodite (Vénus dans la mythologie romaine). Elle a d'abord été attribuée à tort à Praxitèle mais une inscription sur le socle montre qu'elle pourrait être l'œuvre d'Alexandre d'Antioche Découverte en 1820 sur l'île de Milos (Milo étant une forme ancienne du nom de cette île), d'où son nom, elle est actuellement conservée au musée du Louvre, à Paris. La Vénus de Milo est une célèbre sculpture grecque de la fin de l'époque hellénistique (vers 130-100 av. J.-C.) qui pourrait représenter la déesse Aphrodite (Vénus dans la mythologie r ... |
Premiers arcs de triomphes à RomeUn arc de triomphe est un ouvrage d'art élevé en l'honneur d'un personnage important ou en mémoire de quelques événements glorieux. Il provient du tétrapyle romain. Il se compose d'un ou de plusieurs (en général trois) passages — une arcade centrale pour le passage des voitures et des chevaux, et deux arcades latérales pour les piétons — dans un massif de maçonnerie supporté par des piédestaux formant quatre piliers, d'un entablement, d'une corniche et d'un attique. Ce type d'ouvrages est à la fois l'un des éléments d'architecture les plus caractéristique de la Rome antique et l'un des plus repris. Chacun était dédié à un général victorieux, à un empereur ou à une victoire elle-même, et généralement placé à l'entrée de la ville, sauf les arcs de Rome, placés au cœur de la ville. Un arc de triomphe est un ouvrage d'art élevé en l'honneur d'un personnage important ou en mémoire de quelques événements glorieux. Il provient du tétrapyle romain. Il se compose d'un ou de plusieur ... |
deposition probable de manuscrits esseniens dans les grottes de Qumran sur la mer morteQumrân est un site archéologique en surplomb de la rive ouest de la mer Morte en Cisjordanie, sur la terre historique du royaume de Judée. Il est constitué de vestiges de bâtiments occupés approximativement entre -100 et +70, de 11 grottes dans lesquelles on a retrouvé, entre 1947 et 1956, les plus anciens manuscrits hébraïques actuellement répertoriés, connus sous le nom de manuscrits de la mer Morte, et d'un cimetière d'environ 1200 tombes. L'établissement est construit sur les ruines d'un fortin israélite de l'âge du Fer. Les chercheurs considèrent généralement qu'au cours de son histoire, le site a pu être occupé par un groupe sectaire appartenant à la mouvance du mouvement essénien décrit par Flavius Josèphe et Pline l'Ancien. Certains manuscrits retrouvés dans les grottes sont des copies de l'Écrit de Damas, retrouvé à la fin du xixe siècle dans la gueniza de la Synagogue Ben Ezra du Caire. Les manuscrits de la mer Morte ont été publiés entre 1950 et 2008 dans la collection Discoveries in the Judaean Desert. Les manuscrits de la mer Morte, également appelés manuscrits de Qumrân, sont une série de parchemins et de fragments de papyrus bibliques retrouvés entre 1947 et 1956 à proximité du site de Qumrân, alors en Transjordanie. La découverte officielle de ces 870 manuscrits - dont il ne reste parfois que quelques fragments - rédigés entre le iiie siècle av. J.-C. et le ier siècle apr. J.-C. a été faite dans onze grottes où ils avaient été entreposés. Les manuscrits bibliques hébreux de la mer Morte sont antérieurs de plusieurs siècles aux plus anciens textes connus jusqu’alors et présentent un intérêt considérable pour la science biblique. On estime aujourd'hui qu'il y avait environ 850 rouleaux dont on a retrouvé plus de 15 000 fragments. Ils ont été fréquemment attribués, mais sans preuve définitive, au groupe des Esséniens. La découverte majeure de Qumrân est le rouleau d'Isaïe A, devenu mondialement célèbre. C'est le plus ancien manuscrit hébreu complet connu d'un livre biblique : le Livre d'Isaïe. Le texte est écrit en 54 colonnes sur 17 feuilles de cuir cousues ensemble bout à bout, d'une longueur totale d'environ 7,30 m. Il a été confectionné au iie siècle av. J.-C. Une des grottes dans lesquelles les manuscrits ont été trouvés. D'autres lieux de la rive occidentale de la mer morte ont également produit des manuscrits, entre autres Massada, Nahal Hever. Qumrân est un site archéologique en surplomb de la rive ouest de la mer Morte en Cisjordanie, sur la terre historique du royaume de Judée. Il est constitué de vestiges de bâtiments occupés approximati ... |
Première mention des Germains dans un ouvrage de PosidoniosLes peuples germaniques ou Germains (du latin germanus, d'étymologie incertaine) sont des ethnies indo-européennes originellement établies en Europe septentrionale. Leur protohistoire se situe dans les territoires connus sous le nom de Germanie (latin Germania), de Thulé (terme grec désignant probablement la Scandinavie ou le nord de l'Allemagne), ou encore sur les rives de la mer Noire (voir notamment l'article Goths). Mieux connus dans le monde latin à partir du ier siècle, principalement à travers l'œuvre de l'historien Tacite, l'expansion originelle des Germains est attestée à l'âge du bronze danois. C'est à cette période que la linguistique fait remonter la différenciation linguistique en trois grands groupes : Germains orientaux, Germains occidentaux et Germains septentrionaux. Cette communauté linguistique est constitutive du paradigme de « Germains ». Les peuples germaniques ou Germains (du latin germanus, d'étymologie incertaine) sont des ethnies indo-européennes originellement établies en Europe septentrionale. Leur protohistoire se situe dans les territoi ... |
Début de la Guerre des Gaules. Jules César envahit la Gaule (fin en -51)Le terme de guerre des Gaules ou conquête de la Gaule se réfère à la campagne d'assujettissement des peuples de la région qui forme aujourd'hui la France (à l'exception du sud, la Gaule transalpine, déjà sous domination romaine depuis 121 av. J.-C.), la Belgique, le Luxembourg et une partie de la Suisse, des Pays-Bas et de l'Allemagne. Cette guerre est menée par Jules César de 58 à 51/50 av. J.-C., et il la narre dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (De bello gallico), qui reste la principale source de ces événements. Bien que César tente de présenter l'invasion comme une défense préventive de Rome et de ses alliés gaulois, de nombreux chercheurs pensent que c'est en fait une guerre impérialiste à toutes fins utiles, préméditée, par l'intermédiaire de laquelle il acquiert son pouvoir et son prestigeM 1,M 2,M 3,M 4. Cette guerre de conquête constitue un événement majeur de l'histoire de la Rome antique et de l'Europe. En effet, cette conquête marque la fin définitive de la menace — alors toujours vivante dans la mémoire collective des Romains — que les barbares gaulois représentent pour Rome depuis le sac de la ville par Brennus en 390 av. J.-C. C'est aussi un événement majeur dans l'histoire de l'Europe parce que les provinces gallo-romaines seront les plus peuplées de l'Empire romain et la plaque tournante du commerce européen. L'essentiel des connaissances historiques sur cette guerre proviennent des écrits de César lui-même qu'il rassemble dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. Le terme de guerre des Gaules ou conquête de la Gaule se réfère à la campagne d'assujettissement des peuples de la région qui forme aujourd'hui la France (à l'exception du sud, la Gaule transalpine, ... |
Vercingetorix est vaincu à Alesia par Jules Cesar, la Gaule est integrée à l'Empire romainDésireux d’accroître son propre prestige et saisissant l'occasion d'étendre le territoire de la République romaine, Jules César intervient dans les affaires gauloises en 58 av. J.-C. et contrôle rapidement une grande partie de la Gaule. Cette domination irrite les Gaulois qui se révoltent à plusieurs reprises et, en 52 av. J.-C., le chef arverne Vercingétorix rassemble de nombreux peuples du centre de la Gaule. Il parvient à repousser les assauts romains au siège de Gergovie mais est à l'été, encerclé dans l'oppidum d'Alésia que le débat historique situe dans la ville actuelle d'Alise-Sainte-Reine en Côte d'Or. Désireux d’accroître son propre prestige et saisissant l'occasion d'étendre le territoire de la République romaine, Jules César intervient dans les affaires gauloises en 58 av. J.-C. et contrôle ... |
fin du regne de la reine Cleopatre d'EgypteCléopâtre VII Théa Philopator (v. 69 av. J.-C. / 12 août 30 av. J.-C.) est une reine d'Égypte antique de la famille des Lagides qui gouverne son pays entre -51 et -30, successivement avec ses frères et époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV puis avec le général romain Marc Antoine. Elle est connue pour ses relations avec Jules César et Marc Antoine. Cléopâtre VII Théa Philopator (v. 69 av. J.-C. / 12 août 30 av. J.-C.) est une reine d'Égypte antique de la famille des Lagides qui gouverne son pays entre -51 et -30, successivement avec ses frères e ... |
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An 1 - debut de l'Ere chretiennel'année 1 est l'anno Domini, elle marque le début de l'ère chrétienne. D'après divers chercheurs le choix de cette année de référence est effectué en 523 par le moine Denys le Petit qui calcule la date de la naissance de Jésus-Christ, une étude approfondie des Évangiles laisse penser que sa naissance serait en fait antérieure de 3 à 5 années. l'année 1 est l'anno Domini, elle marque le début de l'ère chrétienne. D'après divers chercheurs le choix de cette année de référence est effectué en 523 par le moine Denys le P ... |
naissance de Jesus, fils de Joseph et Marie, initiateur du christianismeAucun texte dans les évangiles ne précise la période de l’année où a eu lieu cet événement. C’est le pape Libère qui décide, en 354, que Noël sera fêté le 25 décembre et qui codifie les premières célébrations pour pouvoir assimiler les fêtes populaires et païennes, célébrées autour du solstice d'hiver. Cette nouvelle date est rapidement adoptée en Orient (un sermon de saint Jean Chrysostome l’atteste) et, depuis la fin du ive siècle, elle supplante la date antique du 6 janvier. Seule l'Église apostolique arménienne a conservé l'usage ancien de fêter ensemble, le 6 janvier, à la fois la Nativité, l'Adoration des mages et le Baptême du Christ. Le 6 janvier, les Églises d'Orient fêtent aujourd'hui le baptême du Christ et les Occidentaux l'Adoration des mages, événements liés à l'avènement du Christ dans le monde. La première Anno Domini est traditionnellement considérée comme l'année qui a suivi la Nativité, c'est la première année de l'ère chrétienne dans le calendrier grégorien. C'est la circoncision du Christ (fêtée le 1er janvier) qui marque le début de cette année. Aucun texte dans les évangiles ne précise la période de l’année où a eu lieu cet événement. C’est le pape Libère qui décide, en 354, que Noël sera fêt&eac ... |
Sermon sur la montagne: Jesus definit les grands principes de la foi chretienneCertains chrétiens contemporains croient qu'il a eu lieu sur une montagne au nord de la mer de Galilée, près de Capharnaüm. Le sermon est relaté dans l'évangile selon Matthieu. Le sermon sur la montagne est considéré comme une sorte de commentaire au sujet des Dix Commandements. Pour différents penseurs religieux et moraux tels que Léon Tolstoï et le Mahatma Gandhi, le Sermon sur la montagne contient les principes centraux de l'observance chrétienne. Certains chrétiens contemporains croient qu'il a eu lieu sur une montagne au nord de la mer de Galilée, près de Capharnaüm. Le sermon est relaté dans l'évangile selon Matthieu. Le sermon sur la montag ... |
Saul, persecuteur des chretiens, devient Paul, principal apotre de la foi chretienneAvant sa conversion, Saul (il prendra le nom de Paul après sa conversion) était un pharisien qui persécutait de manière violente ceux qui suivaient Jésus. Dans sa lettre aux Galates, il écrit : « Vous avez certes entendu parler de ma conduite jadis dans le judaïsme, de la persécution effrénée que je menais contre l'Église de Dieu et des ravages que je lui causais » (Ga 1, 13-14). La lettre aux Philippiens contient un autre passage dans lequel Saul parle de sa vie avant sa conversion : « J'aurais pourtant, moi aussi, des raisons de placer ma confiance dans les valeurs charnelles. Si quelqu'un pense avoir des raisons de le faire, moi, j'en ai bien davantage. J'ai reçu la circoncision quand j'avais huit jours ; je suis de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d'Hébreux ; pour la Loi, j'étais un pharisien ; pour l'ardeur jalouse, j'étais un persécuteur de l'Église ; pour la justice que donne la Loi, j'étais irréprochable » (Ph 3, 4-6). Engraving of Gustave Dore illustration of conversion of St. Paul Avant sa conversion, Saul (il prendra le nom de Paul après sa conversion) était un pharisien qui persécutait de manière violente ceux qui suivaient Jésus. Dans sa lettre aux Galates, il écrit : &laq ... |
Les Romains contrôlent tout le rivage méditerranéenL'Empire romain (de27 av. J.-C. a 476 ap. J.-C.). Durant cette période de cinq siècles, l'État romain s'est agrandi, au point d'englober un territoire allant de la Maurétanie jusqu'à la Mésopotamie, et de la Bretagne (Angleterre) jusqu'à l'Égypte, créant ainsi l'une des plus grandes entités politiques de l'histoire, qui influença profondément le monde méditerranéen, sur le plan culturel, linguistique et finalement religieux, tout en assurant la conservation de la civilisation grecque antique reçue « en héritage ». La période impériale fut aussi un temps de développement des échanges économiques, facilité par la construction d'un important réseau routier qui a existé parfois jusqu'à l'époque moderne. L'Empire romain (de27 av. J.-C. a 476 ap. J.-C.). Durant cette période de cinq siècles, l'État romain s'est agrandi, au point d'englober un territoire allant de la Maurétanie jusqu'à la Mésopotamie, ... |
Saint Paul enseigne que l'amour est le fondement de l'esprit chrétien. (1er epitre aux Corinthiens)Saint Paul met l'accent sur la foi, l'espérance et par-dessus tout, l'amour : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien. » (1 Co 13, 1-3). Saint Paul met l'accent sur la foi, l'espérance et par-dessus tout, l'amour : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retent ... |
En Chine, première référence officielle concernant la religion bouddhisteLe Bouddhisme atteint la Chine par la route de la soie La mission diplomatique menée par Zhang Qian, en ouvrant la route de la soie entre -138 et -126, devient sans doute l’événement décisif qui déclencha l’introduction du bouddhisme en Chine en favorisant les échanges avec l’Asie centrale. C’est en effet plus souvent de ces régions, et non directement de l’Inde, que parviendront en Chine moines et soutras. Le Bouddhisme atteint la Chine par la route de la soie La mission diplomatique menée par Zhang Qian, en ouvrant la route de la soie entre -138 et -126, devient sans doute l’événement décisif qui d&eacut ... |
eruption du Vesuve et fin tragique de la ville de PompeiL'éruption du Vésuve qui eut lieu en l'an 79 ensevelit sous un nuage de cendres un certain nombre de localités de la Rome antique situées autour du sommet dans la baie de Naples, parmi lesquelles Pompéi et Herculanum. En outre, elle occasionna la mort de Pline l'Ancien, témoin du début de l'éruption. Cette éuption a eu comme précurseur un tremblement de terre en 62 (en) suivi d'une inondation, séisme considéré comme banal car le Vésuve n'était pas considéré comme un volcan. Herculanum n'a pas été ensevelie comme Pompéi, très vite recouverte par des cendres et des « lapilli » (pierres poreuses). « Une nuée ardente, mélange de poussières, de roches et de gaz à très haute température, a dévalé les pentes du Vésuve. Puis, avec la pluie, ce flux s'est transformé en fleuve de boue qui a rempli les rues et les a enveloppées d'une gangue », explique le guide Mattia Buondonno. Les thermes suburbains permettent de saisir le phénomène : la boue est entrée par le « caldarium » (bains chauds), puis s'est infiltrée dans certaines parois, laissant intacte une porte en bois ! L'éruption du Vésuve qui eut lieu en l'an 79 ensevelit sous un nuage de cendres un certain nombre de localités de la Rome antique situées autour du sommet dans la baie de Naples, parmi lesquelles Pompéi et ... |
destruction totale de la ville de Pompei24 août 79, l'éruption du Vésuve entraîne la destruction de la ville. Pline le Jeune, qui était dans les environs, a décrit l’éruption dans deux lettres à Tacite. Il écrira : « Un nuage d'une taille et d'un aspect inhabituel. ... Sa forme rappelait celle d'un arbre et, plus exactement, celle d'un pin. Il se dressait comme un tronc gigantesque et s'élargissait dans les airs en rameaux. » Le Vésuve commença à déverser sur la ville et sur celles d'Herculanum et de Stabies, toutes proches, une énorme masse de cendres, de lapilli et de laveq 1. Tout fut englouti sous une épaisse croûte de matériaux éruptifs, parfois profonde de 30 mq 1. Les habitants, dont la plupart avaient accouru sur le littoral, furent suffoqués par les émanations de gaz, tandis que d'autres trouvèrent la mort à l'intérieur même de leurs maisons. 24 août 79, l'éruption du Vésuve entraîne la destruction de la ville. Pline le Jeune, qui était dans les environs, a décrit l’éruption dans deux lettres à Tacite. Il écrira ... |
Début du règne de Trajan, empereur romain. (fin en 117)Trajan (Ulpius Traianus) est le premier empereur né dans une province de l’empire (Italica, près de Séville). Brillant soldat et administrateur, il entre à Rome sans cérémonial et gagne la faveur de l’opinion. Continuant la politique d’Auguste, de Vespasien et de Nerva, il associe le Sénat au gouvernement. Il administre l’empire avec clairvoyance, surveille attentivement les finances. Les impôts, sans augmentation nouvelle, suffisent pendant son règne aux exigences considérables du budget. Les délateurs, instruments de la tyrannie de Domitien, sont expulsés. Trajan, pour maintenir l’essor du port d’Alexandrie, fait rouvrir le canal Nil-mer Rouge. Sous Trajan, construction du limes entre Rhin et Danube. Trajan, réalisant une idée de Nerva, organise en Italie l’assistance des enfants pauvres par l’État, les « Institutions alimentaires » (alimenta), exemple suivi par bon nombre de villes provinciales et de riches particuliers. Trajan commence la réforme systématique de l’administration, qui se traduit par une augmentation considérable du nombre des fonctionnaires. Pont de pierre construit sur le Danube par l’architecte Apollodore de Damas, dans l’actuelle Serbie (lieu dit « Les Portes de Fer »). Trajan (Ulpius Traianus) est le premier empereur né dans une province de l’empire (Italica, près de Séville). Brillant soldat et administrateur, il entre à Rome sans cérémonial et gagne la fav ... |
En Chine, apparition présumée de la première brouetteL’engin serait une invention chinoise du début de l’ère chrétienne, soit environ dix siècles avant qu’elle ne fasse son apparition en Europe. Selon Robert Temple, la brouette aurait été inventée dans le Sud-Est de la Chine, un siècle avant J.-C., par un personnage semi légendaire nommé Ko Yu. Il est supposé avoir fabriqué une sorte de mouton en bois et l’avoir monté à travers la montagne. Les brouettes ayant longtemps été décrites comme des « bœufs de bois » ou des « chevaux glissant, » il est probable que l’invention de ce personnage légendaire soit la brouette. Selon ce même auteur, les premières représentations de l’engin dateraient du ier siècle après J.-C. Les représentations de travaux miniers, où la brouette tiendra une place importante, sont inexistantes avant le xvie siècle. Il existe des légendes qui attribuent l’objet à un certain Dupin voire à Pascal, tous deux vers 1650. En fait on nommait ironiquement « brouette » ou « vinaigrette » une chaise à porteur à deux roues apparue à cette époque et l’invention en a été effectivement attribuée à Pascal, même si aucune source sérieuse ne le confirme. L’engin serait une invention chinoise du début de l’ère chrétienne, soit environ dix siècles avant qu’elle ne fasse son apparition en Europe. Selon Robert Temple, la brouette aurait ét&ea ... |
A Palmyre en Syrie, on élève un temple du soleil au dieu BaalL’édifice le plus imposant de Palmyre est l’énorme temple hellénistique de Ba'al (Bel), qui a pu être décrit comme « le plus important édifice religieux du premier siècle de notre ère au Moyen-Orient ». Il est fort bien conservé, présentant des éléments architecturaux jusqu'à son sommet orné de merlons triangulaires jointifs. L’histoire de Palmyre à l’âge du bronze est mal connue : la ville se développa sur un tell qui fut au ier siècle recouvert par la terrasse du Sanctuaire de Bel. C’est au ier siècle av. JC. que la cité est mentionnée dans les sources gréco-romaines. Elle faisait partie d’un réseau marchand reliant la Syrie à la Mésopotamie et à la côte méditerranéenne. La Bible attribue la construction de Palmyre au roi Salomon (« Et il bâtit Tadmor dans le désert » (II Chr VIII:4)). L’édifice le plus imposant de Palmyre est l’énorme temple hellénistique de Ba'al (Bel), qui a pu être décrit comme « le plus important édifice religieux du premier siècle de ... |
En Inde, des figures de Bouddha remplacent des motifs abstraits comme éléments décoratifsA l'origine des representations du Bouddha, une première phase, essentiellement indienne, qui est appelée phase aniconique, durant laquelle la personne du Bouddha est évoquée par des symboles. Vers le ier siècle survient une phase iconique durant laquelle apparaissent des représentations anthropomorphiques du Bouddha. Cette seconde phase apparait simultanément en Inde et dans un autre foyer artistique important, né aux environs du début de l'ère chrétienne sur le territoire du royaume indo-grec puis de l'empire Kouchan, dont la production la plus remarquable est l'art gréco-bouddhique du Gandhara. À partir de cette époque, l'art bouddhique se diversifie, absorbant les influences culturelles rencontrées dans les contrées où la doctrine de Gautama se diffuse : en Asie centrale et orientale (route du nord) ; à Sri Lanka et en Asie du Sud-Est (route du sud). En Inde, l'art bouddhique connait un grand développement et laisse sa marque sur l'ensemble de l'art hindou jusqu'à la quasi-disparition du bouddhisme au xe siècle devant l'expansion de l'hindouisme et de l'islam. A l'origine des representations du Bouddha, une première phase, essentiellement indienne, qui est appelée phase aniconique, durant laquelle la personne du Bouddha est évoquée par des symboles. Vers le ier si ... |
L'église chrétienne se proclame universelleL'Épître aux Romains est envoyée par l'apôtre Paul à l'Église de Rome. C'est certainement la plus importante des épîtres non seulement par sa taille (c'est la plus longue) mais surtout pour son contenu et son enseignement. Les idées développées dans cette épître forment le fondement de la doctrine des Églises chrétiennes. Les interprétations de cette lettre sont à l'origine des divers mouvements et évolutions du monde chrétien. Elle fut écrite lors du troisième voyage de Paul, probablement à Corinthe, ou sur le chemin du retour. L'Épître aux Romains est envoyée par l'apôtre Paul à l'Église de Rome. C'est certainement la plus importante des épîtres non seulement par sa taille (c'est la plus longue) mais surto ... |
l'Evangile selon Jean, dont l'Apocalypse, est redige en Asie MineureL'empereur de Rome envoie Jean en exil sur l'île de Patmos, où il aurait écrit l'Apocalypse. À Patmos, île montagneuse, luxuriante à l'époque, Jean reçoit une vision du Christ de l'Apocalypse, majestueux d'apparence, vêtu de blanc, le glaive de la Parole dans la bouche. Jean s'agenouille et il est béni par l'apparition qui lui dit : « Écris donc ce que tu as vu, le présent, et ce qui doit arriver plus tard » . Puis il lui aurait révélé en de grandioses visions ce qui doit arriver à la fin des temps : l'accroissement de l'iniquité, la venue de l'Antéchrist, son combat contre les fidèles et sa lutte ultime qui le jettera finalement pour toujours en Enfer avec le diable et ses anges maléfiques. Il contempla aussi les bouleversements du Monde, la consommation de toute chose sous le feu divin, puis le triomphe du Fils de l'homme, la résurrection de tous au jugement dernier, et enfin la descente sur terre de la Jérusalem céleste, cité sainte et éternelle, où Dieu demeurera pour toujours avec les hommes. L'empereur de Rome envoie Jean en exil sur l'île de Patmos, où il aurait écrit l'Apocalypse. À Patmos, île montagneuse, luxuriante à l'époque, Jean reçoit une vision du Christ de l'Apoca ... |
L'Empire romain comprend plus de 75 000 km de routesLa nécessité d'une meilleure défense alliée à une volonté d'expansion et d'hégémonie sur l'Italie conduit une République romaine encore fragile et menacée de l'extérieur à mettre en place un réseau adapté à ses besoins de solides routes empierrées et de relais. Ces axes permirent une circulation plus rapide et aisée des biens marchands, mais aussi des transferts prompts des troupes. La première voie fut créée en -312 par Appius Claudius Caecus pour relier Rome à Capoue : il s'agit de la Via Appia, la Voie Appienne. À la fin de la République romaine, l'ensemble du territoire de la péninsule italienne était pourvu de ces grands axes, chaque route portant le nom du censeur qui l'avait créée. Ces voies n'étaient pavées qu'exceptionnellement Au fur et à mesure de l'expansion de l'Empire, l'administration va ainsi adapter le même schéma aux nouvelles provinces. À son apogée, le réseau routier romain principal atteindra ainsi environ 150 000 kilomètres. À la différence des autres civilisations méditerranéennes qui avaient fondé leur développement commercial quasi uniquement à partir de leurs ports, ils vont utiliser leur réseau routier en parallèle avec leur flottille commerciale. Des régions entières vont ainsi se spécialiser et commercer entre elles (vins et huile en Hispanie, céréales en Numidie, poteries et produits carnés (fumés, salés...) en Gaule, par exemple). La nécessité d'une meilleure défense alliée à une volonté d'expansion et d'hégémonie sur l'Italie conduit une République romaine encore fragile et menacée de l'exté ... |
Première utilisation du papier inventé par Ts'ailouen en ChinePour faire du papier, c'est-à-dire des feuilles minces, il faut avoir découvert auparavant la pâte de fibres cellulosiques. Et puis, de la pâte grossière, on passa au papier. Jusqu'alors, on s'était contenté de battre de l'aubier humidifié et d'étaler la pâte sur une surface plane afin d'obtenir une pellicule, la plus mince possible. Et l'on attendait qu'elle sèche. On voit que cette technique archaïque est apparemment très proche de la fabrication du papyrus par les Égyptiens. En fait, seul le battoir est commun, car il manque l'essentiel : la trame formée par les deux couches fibreuses du papyrus. Mais vint le jour où les Chinois s'avisèrent qu'il serait plus judicieux de délayer davantage la bouillie et d'y plonger un tamis — une « forme » — afin de puiser les fibres en suspension qui, par sédimentation, « formeraient » une feuille. Le rôle décisif du textile tient au fait que les premiers tamis furent des tissus tendus sur des cadres de bambou. L'idée était là, restait à perfectionner quelques détails : broyage des matières végétales, préparation de la pâte, invention de la forme flexible, collage à l'amidon, etc. Cela s'accomplira au cours des siècles suivants, le dépôt d'une pâte liquide de fibres cellulosiques sur un tamis où elle forme une feuille par sédimentation est le principe fondamental de la papeterie : il est à l'œuvre dès l'origine, il ne changera plus. Pour faire du papier, c'est-à-dire des feuilles minces, il faut avoir découvert auparavant la pâte de fibres cellulosiques. Et puis, de la pâte grossière, on passa au papier. Jusqu'alors, on s'était c ... |
repression des juifs d'Egypte par TrajanEn Égypte, un soulèvement des Juifs contre les Grecs éclate en juin-juillet 115. Les désordres se multiplient à travers le pays pour devenir une véritable guerre, qui se terminera en août 117 par l'élimination physique de toute la communauté juive d'Égypte. Selon l'historien grec Appien d'Alexandrie, « ... l'empereur Trajan [...] extermina les Juifs d'Égypte ... ». La guerre ne concerne pas seulement Alexandrie mais toute l'Égypte. La Cyrénaïque qui fournit leur chef aux rebelles est frontalière de l'Égypte. Dans ces deux pays, c'est Quintus Marcius Turbo, envoyé de l'empereur muni de pouvoirs spéciaux, qui massacre les rebelles juifs. Il est aidé, à Alexandrie, par les Grecs ainsi que, semble-t-il, par des commandos d'esclaves qui "nettoient" le quartier ∆7, et dans les campagnes, par les Grecs ainsi que par des villageois égyptiens. En Égypte, un soulèvement des Juifs contre les Grecs éclate en juin-juillet 115. Les désordres se multiplient à travers le pays pour devenir une véritable guerre, qui se terminera en août 117 ... |
Premier usage par les Chinois de la boussole pour s'orienter en haute merla première mention de « l'attraction d'une aiguille par un aimant » se trouve dans un ouvrage chinois composé entre 70 et 80 après J.-C. (Lunheng ch. 47) : « La magnétite attire une aiguille » (de fer). Ce passage de Louen-heng est le premier texte chinois mentionnant l'attraction d'une aiguille par un « aimant »6. En 1948, le savant Wang Chen Tuo construisit un « compas » sous la forme d'une cuillère indiquant le sud sur la base de ce texte. La première référence à un « instrument d'orientation » magnétique spécifique se trouve dans un livre écrit sous la dynastie des Song et daté de 1040-1044. Il y a la description d'un « poisson indiquant le sud » en fer, flottant dans un bol d'eau, et se dirigeant vers le sud. Cet instrument est décrit comme un moyen de s'orienter « dans l'obscurité de la nuit ». Une boussole est un instrument de navigation constitué d'une aiguille magnétisée qui s'aligne sur le champ magnétique de la Terre. Elle indique ainsi le nord magnétique, à ne pas confondre avec le nord géographique. Le terme de boussole ne s'emploie qu'en navigation terrestre. En navigation maritime et aérienne, équipée d'une ligne de foi (repère parallèle à l'axe du navire ou de l'aéronef, gravé sur l'instrument et donnant la direction suivie), elle est alors appelée compas. Les plus anciennes boussoles connues étaient utilisées par les Chinois au IIe siècle, chez qui elle est très utilisée en géomancie. la première mention de « l'attraction d'une aiguille par un aimant » se trouve dans un ouvrage chinois composé entre 70 et 80 après J.-C. (Lunheng ch. 47) : « La magnétite attire une aiguille &r ... |
La compilation du Kamasutra commence en IndeLe Kâmasûtra (du sanskrit Kamasutra, composé de Kâma, « le désir », et de sûtra, « l’aphorisme », soit littéralement « les aphorismes du désir ») est un recueil indien écrit entre les IVe et viie siècles, attribué à Vâtsyâyana. Le Kâmasûtra apporte des informations sur la vie privée dans l'Inde ancienne. Il évoque successivement "les trois buts de la vie", "les conseils de bon sens", "le comportement du citadin, "le choix d'une épouse", "les devoirs et privilèges de l'épouse", "les courtisanes" et "les méthodes occultes" en plus de toutes les pratiques plus directement liées à la sexualité. Comme tous les textes de l'Inde ancienne, l'ouvrage peut être également lu comme une allégorie de l'union (yoga) au Divin. Souvent richement illustré de miniatures, il prodigue des conseils de séduction pour une vie harmonieuse dans le couple, notamment au travers de positions sexuelles (bien que les 64 positions aient fait la popularité de l'ouvrage, elles ne constituent toutefois qu'un chapitre du livre à proprement parler), destiné à l'origine à l'aristocratie indienne. Le Kâmasûtra, qui n'est donc pas seulement consacré au sexe, traite également d'un art de vivre qu'une personne cultivée se devait de connaître. Le Kâmasûtra (du sanskrit Kamasutra, composé de Kâma, « le désir », et de sûtra, « l’aphorisme », soit littéralement « les aphorismes du désir » ... |
Les Scythes (Shaka) dominent l’ouest de l’Inde : Panjab, Sind, Nord du Goujerat et une partie de l’Inde centrale (120-380)Les Scythes sont un ensemble de peuples nomades, d'origine indo-européenne, ayant vécu entre le VIIe siècle et le iiie siècle av. J.‑C. dans les steppes eurasiennes, une vaste zone allant de l'Ukraine à l'Altaï, en passant par le Kazakhstan. Les Perses désignaient ces peuples par le nom de Saka, francisé en Saces. Les sources assyriennes mentionnent les Saces dès 640 avant l'ère chrétienne. La culture scythe est principalement connue grâce aux récits d'Hérodote. Les écrits d'Hérodote constituent une source d'information très riche, mais ce « coup de projecteur » jeté sur les Scythes d'Ukraine pourrait faire penser que le phénomène scythe était essentiellement européen. Il n'en est rien. Les Scythes ont joué un rôle aussi important en Asie centrale qu'en Europe. Pour les étudier, on dispose aussi des vestiges archéologiques, les nomades scythes ont laissé leurs tombes, ainsi que des « pierres à cerfs », roches gravées de motifs animaliers. Le consensus scientifique actuel est que les Scythes parlaient une langue indo-iranienne. De nombreux groupes ethniques continuent par ailleurs de se réclamer d'une ascendance scythe. Les Scythes sont un ensemble de peuples nomades, d'origine indo-européenne, ayant vécu entre le VIIe siècle et le iiie siècle av. J.‑C. dans les steppes eurasiennes, une vaste zone allant de l' ... |
Début de la construction du mur d'Hadrien marquant la limite septentrionale de l'Empire romainLe mur d'Hadrien est une fortification en pierre et en tourbe construit à partir de 122 après J.-C. par les Romains sur toute la largeur de l'Angleterre pour protéger le sud de l'île des attaques des tribus calédoniennes de l'actuelle Écosse. Le nom est également parfois employé pour désigner la frontière entre l'Écosse et l'Angleterre, même si la frontière actuelle ne le suit pas. Le mur a marqué le nord de l'empire romain en Grande-Bretagne pendant très longtemps, et c'était également la frontière la plus belle de l'empire. En plus de son utilisation comme fortification militaire, on pense que les portes du mur auraient également servi de postes de contrôle pour la perception de taxes sur les produits importés. Une importante partie du mur existe toujours, en particulier dans la partie centrale et le mur est encore praticable à pied sans danger. C'est aujourd'hui l'attraction touristique la plus populaire du nord de l'Angleterre. En 1987, l'UNESCO l'a inscrit au patrimoine historique mondial. Le mur d'Hadrien est une fortification en pierre et en tourbe construit à partir de 122 après J.-C. par les Romains sur toute la largeur de l'Angleterre pour protéger le sud de l'île des attaques des tribus cal&ea ... |
Judee: révolte des juifs contre l'Empereur Hadrien: debut de la diaspora131 Edit d’Hadrien proclamant l’interdiction de pratiquer la circoncision. Hadrien interdit la lecture publique de la Torah sous peine de mort, ainsi que les fêtes et le respect du shabbat, l’enseignement de la Loi et l’ordination des rabbins. 132 Début, en Judée, de la révolte de Bar Kochba (Bar-Kokheba, "le fils de l'étoile") qui va durer trois ans. Son échec, en 135, marque le début de la Diaspora pour les Juifs. L’intention probable d’Hadrien de faire de Jérusalem une cité dédiée à Jupiter Capitolin provoque une révolte en Judée dirigée par Simon dit Bar Kochba, salué comme le Messie (132-135). Les Juifs chrétiens refusent de se joindre aux révoltés. Ils sont traités avec mépris et sévérité. La Xe légion doit évacuer Jérusalem et se replier sur Césarée. Les Juifs entrent dans la ville et réinstaurent le système des sacrifices. Ils frappent des pièces de monnaie pour célébrer cette libération. La XXIIe légion, qui s’est avancée à l’intérieur du pays depuis l’Égypte, est complètement anéantie. Mausolée d’Hadrien à Rome, aujourd’hui château Saint-Ange (132-139). La révolte de Bar Kokhba (132-135), ou la seconde guerre judéo-romaine, est la seconde insurrection des juifs de la province de Judée contre l'Empire romain, et la dernière des guerres judéo-romaines. Certaines sources la mentionnent comme la troisième révolte, en prenant en compte les émeutes de 115-117, connues sous le nom de guerre de Quietus, écrasées par le général Lusius Quietus qui a réprimé ces révoltes en Adiabène, à Édesse et en Assyrie, puis en Syrie et en Judée1. 131 Edit d’Hadrien proclamant l’interdiction de pratiquer la circoncision. Hadrien interdit la lecture publique de la Torah sous peine de mort, ainsi que les fêtes et le respect du shabbat, l’enseignement de la ... |
Inde: regne suposé de Kanishka Ier, empereur Kusana (144-162). expansion du BouddhismeRègne suposé de Kanishka Ier, empereur Kusana (144-162). Kanishka fils de Vîma Kadphisès, empereur Kouchan (Kusana), est un grand conquérant et un sage administrateur. Il règne sur un vaste empire, de l’Asie centrale à Bénarès. Il porte à la fois le titre indien de maharadjah (grand roi), iranien de Roi des Rois, et chinois de Fils du Ciel. Sa capitale est à Purushapura (Peshawar). Kanishka fait bâtir une forteresse à Surkh Khotal, au nord de l’Afghanistan (temple zoroastrien). La chronologie de la dynastie kusâna est controversée : l’ère des Skaka commence en 78 et beaucoup de chercheurs considèrent qu’il s’agit de l’an un de Kanishka. L’orientaliste anglais Roman Ghirshman retient la date de l’an 144 car il pense que la dynastie kusâna sera renversée par le premier roi des sassanides en 241. Robert Göbl s’appuie sur des études numismatique pour faire valoir que l’empire kusâna ne s’est effondré qu’en 325, ce qui lui fait considérer 225 comme l’an un de Kanishka. Kanichka est considéré comme un grand protecteur du bouddhisme. C’est à cette époque que cette religion commence à se propager en Asie centrale puis en Extrême-Orient. Il honore cependant d’autres religions, comme le zoroastrisme, le mithraïsme ou la religion grecque. Vie du poète et philosophe bouddhiste AÅ›vaghosa, ministre du roi Kanishka, auteur du Buddhacharita (Histoire du Bouddha) et du Saurdarananda (le Beau Nanda). Art gréco-bouddhique du Gandhara, sculpture de Mathura. Commerce intense de l'Inde avec la Chine et l’Empire romain. Règne suposé de Kanishka Ier, empereur Kusana (144-162). Kanishka fils de Vîma Kadphisès, empereur Kouchan (Kusana), est un grand conquérant et un sage administrateur. Il règne sur un vaste empi ... |
Construction de la grande pyramide du Soleil à Teotihuacán, le plus haut édifice d’Amérique précolombienneTeotihuacan a sans doute été construite aux environs de 200 avant notre ère, et habitée jusqu'à sa chute entre les vie et viie siècles. À son apogée dans la première moitié du Ier millénaire, à l'Époque classique, Teotihuacan était la plus grande ville de toute l’Amérique précolombienne. À ce moment, elle pourrait avoir compté plus de 200 000 habitants, ce qui la plaçait à l’époque parmi les plus grandes villes du monde. La ville est dessinée à partir d'un axe central, l'« allée des Morts » (traduction de son nom nahuatl Miccoatli) qui traverse le site du nord au sud sur une perspective d'environ quatre kilomètres avec à mi-chemin, la plus haute structure de la ville, la « pyramide du Soleil ». Haute de 65 mètres, elle forme approximativement un carré de 225 mètres de côté, dont le volume totalise plus d'un million de mètres cubes. La pyramide du Soleil est la deuxième en taille du Nouveau Monde, Vers le nord, l'allée des Morts mène à la pyramide de la Lune haute de 46 mètres48, derrière laquelle se profile un ancien volcan, le Cerro Gordo. Devant l'édifice se trouve la place de la Lune, longée par des plates-formes qui répondent à une symétrie rigoureuse. Les fouilles menées en 1998 ont permis de vérifier que, contrairement à la pyramide du Soleil et à l'instar de nombreuses autres pyramides mésoaméricaines, elle est le résultat de la superposition de plusieurs monuments : les archéologues ont dénombré pas moins de sept phases de construction Teotihuacan a sans doute été construite aux environs de 200 avant notre ère, et habitée jusqu'à sa chute entre les vie et viie siècles. À son apogée dans la première moiti&eacut ... |
Parution de la Géographie de Ptolémée à AlexandrieClaudius Ptolemaeus, communément appelé Ptolémée (Ptolémaïs de Thébaïde (Haute-Égypte) vers 90 - Canope vers 168) était un astronome et astrologue grec qui vécut à Alexandrie (aujourd’hui en Égypte). Il est également l’un des précurseurs de la géographie. La carte du monde de Ptolémée, reconstituée à partir de sa Geographia (vers 150), indique les pays de Serica, Sinae (Chine) à l’extrême droite, au-delà de l’île de Taprobane (Sri Lanka, trop grande) et l’Aurea Chersonesus (Asie du Sud-Est)Sa Géographie est une autre œuvre majeure. Il s’agit d’une compilation des connaissances de la géographie du monde à l’époque de l’empire romain. Ptolémée s'est essentiellement appuyé sur les travaux d’un autre géographe, Marinus de Tyr, et sur les index géographiques des empires romain et perse, mais la plupart de ses sources au-delà du périmètre de l’empire étaient d’origines douteuses. Ptolémée pensait que le terre était le centre de l'univers et que le soleil tournait autour. Malheureusement, les plus vieilles cartes des manuscrits de la Géographie de Ptolémée ne datent que de 1300 environ, après la redécouverte du texte par Maximus Planudes. Claudius Ptolemaeus, communément appelé Ptolémée (Ptolémaïs de Thébaïde (Haute-Égypte) vers 90 - Canope vers 168) était un astronome et astrologue grec qui vécut &agra ... |
Début du règne de Marc Aurèle, empereur romainMarc Aurèle, Espagnol d’origine comme Trajan et Hadrien, n’a derrière lui ni carrière de soldat ni passé d’administrateur. Stoïcien, disciple d’Epictète, il s’efforce de faire pénétrer les principes nouveaux de moralité et d’humanité, notamment en faveur des femmes et des esclaves. Marc Aurèle hérite d’une situation économique assez mauvaise due à lenteur des réformes initiées sous Hadrien et aggravée par les menaces des Barbares et les épidémies. Il tente de ne pas accroître les charges de ses sujets mais ne se penche pas sur le sort des plus pauvres. Marc Aurèle, Espagnol d’origine comme Trajan et Hadrien, n’a derrière lui ni carrière de soldat ni passé d’administrateur. Stoïcien, disciple d’Epictète, il s’efforce de ... |
Martyre de 47 chrétiens de Lyon, parmi lesquels Sainte Blandine et Pothin, évêque de LyonLes martyrs de Lyon nous sont connus par un témoin oculaire : l'auteur de la Lettre des chrétiens de Lyon à l'Église de Smyrne, qui a été insérée telle quelle par Eusèbe, évêque de Césarée, dans son Histoire ecclésiastique. Ayant survécu à l'incarcération, Blandine fut livrée aux bêtes qui refusèrent de lui faire le moindre mal. Elle fut torturée et dut assister à la mort de ses compagnons. Elle fut ensuite flagellée, placée sur un grill brûlant, puis livrée dans un filet à un taureau qui la lança en l'air avec ses cornes. Ayant survécu au taureau, sainte Blandine fut achevée par le glaive. Elle fut la dernière des 47 martyrs de Lyon à accomplir son martyre durant l'été 177. Les martyrs de Lyon nous sont connus par un témoin oculaire : l'auteur de la Lettre des chrétiens de Lyon à l'Église de Smyrne, qui a été insérée telle quelle par Eusèbe, &eacut ... |
Révolte des Turbans Jaunes en ChineAu printemps de l'an 184, Zhang Jiao, fondateur de la secte taoïste Taiping (« grande paix » qui régnera quand les Han seront éliminés), soulève le peuple chinois contre la dynastie Han, jugée décadente et corrompue. Les partisans de Zhang arborent sur leur front un foulard jaune en signe de ralliement, ce qui donna son nom à la révolte des turbans jaunes. Les Turbans Jaunes vont se dissoudre avec la mort de leur chef. Le commandant des forces impériales, He Jin, mate le reste de la rébellion. Zhang Bao et Zhang Liang sont eux aussi tués au combat. Des insurrections sporadiques persisteront néanmoins jusqu'en 192. Ce soulèvement est un des facteurs de la chute des Han. Au printemps de l'an 184, Zhang Jiao, fondateur de la secte taoïste Taiping (« grande paix » qui régnera quand les Han seront éliminés), soulève le peuple chinois contre la dynastie Han, jug&eacu ... |
En Inde, règne de Karikala, regne des CholaLes Chola sont une dynastie très ancienne du sud de l'Inde, mentionnée dans le MahÄbhÄrata, et qui a donné son nom à la côte de Coromandel (d'après Chola mandalam, « le pays des Chola ») au Tamil Nadu. On sait peu de choses des premiers Chola, dont la tradition et la littérature nous ont transmis quelques noms et dates approximatives : Les Chola commercent avec l’étranger par leur port de Puhar. Les Chola sont une dynastie très ancienne du sud de l'Inde, mentionnée dans le MahÄbhÄrata, et qui a donné son nom à la côte de Coromandel (d'après Chola mandalam, « le pays des C ... |
Période des Trois royaumes en Chine : Shu Han (220-265), Wei (221-263) et Wu (222-280)Mort de Liu Bei (Lieou Pei). Régence de Zhuge Liang (Tchou-ko Leang) sur Shu Han. La Chine est divisée en trois États indépendants. Période des Trois royaumes en Chine : Shu Han (220-265), Wei (221-263) et Wu (222-280). Mort de Liu Bei (Lieou Pei). Régence de Zhuge Liang (Tchou-ko Leang) sur Shu Han. La Chine est divisée en trois États indépendants. Période des Trois royaumes en Chine : Shu Han (220-265), Wei (221-26 ... |
La Perse annexe tout l'Empire parthe. fondation de la dynastie des SassanidesLa Perse est unifiée par Ardachîr Ier ou Ardachêr. Révolte d’Ardachêr, fils de Pâbag, petit fils du mage Sassan, prince de Perse, fondateur de la dynastie des Sassanides. Artaban V, dernier roi Parthe Arsacide est vaincu et tué à Hormizdagan, au nord d’Ispahan (28 avril). Ardachêr régne jusqu'en 241. Sassan, prêtre d’un temple de Stakhr, en Perside, se disait descendant de la dynastie Achéménide. 227 Ardachîr Ier renverse Artaban V, dernier roi des Parthes et fonde une nouvelle dynastie perse, les Sassanides. Ardachîr Ier prend Ctésiphon. Il est maître de l’empire. Il est couronné « Roi des Rois » à Ctésiphon qu’il prend pour capitale. Il revendique tous les domaines des anciens perses, c’est-à-dire l’Asie occidentale jusqu’à la Méditerranée. Ardachîr Ier construit un état centralisé, soumis au Mazdéisme. Le Grand Molhedh, chef du clergé mazdéiste, probablement nommé par le roi, le conseille dans tous les cas de religion. Le Grand Vizir dirige l’administration centrale. Le chef des Guerriers (Eran-Spahbadh), le chef de la Bureaucratie (Eran-Dibherbadh) et le chef des Agriculteurs et des Artisans (Vastryoshbadh), qui lève les impôts foncier et la capitation, occupent d’importantes fonctions. L’empire est divisé en provinces militaires dirigées par des marzbans choisis dans la haute noblesse, qui dépendent directement du souverain. Les provinces sont divisées en nomes et cantons administrés civilement. La Perse est unifiée par Ardachîr Ier ou Ardachêr. Révolte d’Ardachêr, fils de Pâbag, petit fils du mage Sassan, prince de Perse, fondateur de la dynastie des Sassanides. Artaban V, dernier r ... |
Mani (216-277) prêche sa doctrine, le manichéisme, en Iran (affirmant l’opposition entre le Bien et le Mal)Mani (216-277) prêche sa doctrine, le manichéisme, en Iran. Elle est fondée sur la connaissance, source de salut, et accentue l’opposition entre le Bien et le Mal. Mani place le royaume d’Aksoum parmi les quatre grandes puissances du monde, après Rome et la Perse, mais avant la Chine. Mani (216-277) prêche sa doctrine, le manichéisme, en Iran. Elle est fondée sur la connaissance, source de salut, et accentue l’opposition entre le Bien et le Mal. Mani place le royaume d’Aksoum parmi le ... |
Début probable d'une invasion de l'empire, en Gaule, par des bandes germaniquesDébut probable d'une invasion de l'empire, en Gaule, par des bandes germaniques qui pillent le pays et vont jusqu'en Espagne. De nombreuses villes commencent à s'enfermer dans des murailles. Début probable d'une invasion de l'empire, en Gaule, par des bandes germaniques qui pillent le pays et vont jusqu'en Espagne. De nombreuses villes commencent à s'enfermer dans des murailles. ... |
Diocletien reforme et decentralise l'Empire romainLes administrations civiles et militaires sont séparées dans l'Empire romain. Remaniement de la carte administrative de l’empire romain. Les anciennes provinces sont morcelées. Rome cesse d’être le centre de l’empire, qui est divisé en quatre préfectures, douze diocèses et cent une provinces. L’Italie est divisée en huit circonscriptions territoriales confiées à un correcteur sous forme permanente. Les administrations civiles et militaires sont séparées dans l'Empire romain. Remaniement de la carte administrative de l’empire romain. Les anciennes provinces sont morcelées. Rome cesse d’être l ... |
concile de Nicee: condamnation de l'arianismeL’arianisme est un courant de pensée théologique des débuts du christianisme, due à Arius, théologien alexandrin au début du ive siècle1, et dont le point central concerne les positions respectives des concepts de « Dieu le père » et « son fils Jésus ». La pensée de l'arianisme affirme que si Dieu est divin, son Fils, lui, est d'abord humain, mais un humain disposant d'une part de divinité. Le premier concile de Nicée, convoqué par Constantin en 325, rejeta l'arianisme. Il fut dès lors qualifié d'hérésie par les chrétiens trinitaires, mais les controverses sur la double nature, divine et humaine, du Christ (Dieu fait homme), se prolongèrent pendant plus d'un demi-siècle. Les empereurs succédant à Constantin revinrent à l'arianisme et c'est à cette foi que se convertirent la plupart des peuples germaniques qui rejoignirent l'empire en tant que peuples fédérés. Les wisigoths d'Hispanie restèrent ariens jusqu'à la fin du VIe siècle et les Lombards jusqu'à la moitié du VIIe siècle. L’arianisme est un courant de pensée théologique des débuts du christianisme, due à Arius, théologien alexandrin au début du ive siècle1, et dont le point central concerne les positions ... |
Les Alamans et les Francs battent l'armée romaine, et s'installent entre Moselle et Rhin (future Allemagne)Les Alamans ou Alémans (du germanique all-mann, litt. « tous les hommes » ou « gens de toutes sortes »; en allemand Alamannen) étaient une confédération de tribus germaniques principalement suèves établis d'abord sur le cours moyen et inférieur de l’Elbe puis le long du Main. Apparaissant pour la première fois dans les textes romains en 213, ils conquirent les Champs Décumates en 260 pour se répandre ensuite sur un territoire couvrant une partie de l’Helvétie (la Suisse), la Décumanie (le pays de Bade) et une partie de la Séquanaise (l’Alsace) où ils contribuèrent à la germanisation de ces régions précédemment romanisées. En 496, les Alamans furent vaincus par le Franc Clovis, qui annexa leur territoire à son royaume. Après le traité de Verdun, ces territoires firent partie de la Francie orientale avant de constituer le duché de Souabe du xe au xiiie siècle Les luttes entre les Romains et Alamans s’intensifièrent à partir de 352 lorsque les Alamans passèrent le Rhin en même temps que les Francs et pillèrent les Gaules. Malgré un traité conclu en 354 et la défaite des Alamans sur les cols grisons en 355, ce n’est qu’à la bataille de Strasbourg en 357 que Chnodomarius et six autres rois alamans furent définitivement vaincus par le futur empereur Julien. Les Alamans ou Alémans (du germanique all-mann, litt. « tous les hommes » ou « gens de toutes sortes »; en allemand Alamannen) étaient une confédération de tribus germaniques principalemen ... |
Début du règne de l'Empereur Théodose Ier, premier chef d'un Empire chretien. (379-395 )Théodose Ier, aussi nommé Théodose le Grand est empereur romain de 379 à 395, fêté le 17 janvier en tant que saint des Églises chrétiennes. Il est le fils de Théodose l'Ancien. Il est le dernier empereur à régner sur l'Empire romain unifié, période très brève : elle ne dure que de sa victoire sur Eugène le 6 septembre 394 à sa mort le 17 janvier 395. Théodose Ier, aussi nommé Théodose le Grand est empereur romain de 379 à 395, fêté le 17 janvier en tant que saint des Églises chrétiennes. Il est le fils de Théodose l'Ancien. < ... |
Règne de Ouazeb II, roi d’Aksoum. apogée du royaume d'Aksoum (Ethiopie)Le royaume d'Aksoum ou Empire aksoumite était un important et prospère état du nord-est de l'Afrique, qui s'est développé à partir du ive siècle av. J.-C. pour atteindre son apogée au ier siècle. Son ancienne capitale, Aksoum, se situait dans le nord de l'actuelle Éthiopie. Dès le ive siècle, le royaume utilisa le nom « Éthiopie » qui, dans la géographie antique, désignait l'Afrique3 (Africa n'étant alors que l'actuelle Tunisie). Il est également le lieu présumé où repose l'Arche d'alliance et la maison de la reine de Saba. Aksoum a été également le premier grand empire à se convertir au christianisme. Le royaume d'Aksoum ou Empire aksoumite était un important et prospère état du nord-est de l'Afrique, qui s'est développé à partir du ive siècle av. J.-C. pour atteindre son apogée au ... |
Saint Augustin écrit ses Confessions (397-401)Les Confessions est une œuvre autobiographique d'Augustin d'Hippone, écrite entre 397 et 401, où il raconte sa quête de Dieu. Il a donc un double but : avouer ses péchés et ses fautes directement à Dieu (confession au sens chrétien) mais aussi proclamer la gloire de Dieu. L'œuvre est composée de treize livres. « Les treize livres de mes Confessions louent le Dieu juste et bon de mes maux et de mes biens, ils élèvent vers Dieu l'intelligence et le cœur de l'Homme. » C'est un ouvrage fondamental, tant par la profondeur des analyses qui y sont faites que par la qualité du style de l'écriture. Cette œuvre a été écrite en trois années. Augustin a alors 45 ans, il est baptisé depuis dix ans et est évêque d'Hippone depuis deux ans. En 394, il comprend que l'être humain est incapable de se tourner vers le bien sans la grâce divine, après une relecture du verset de saint Paul : « Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu ? ». Les Confessions est une œuvre autobiographique d'Augustin d'Hippone, écrite entre 397 et 401, où il raconte sa quête de Dieu. Il a donc un double but : avouer ses péchés et ses fautes directement &agr ... |
Jean Chrysostome devient patriarche de ConstantinopleJean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 3491, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église grecque. Son éloquence est à l'origine de son surnom de « Chrysostome » (en grec ancien χρυσόστομος/chrysóstomos, littéralement « Bouche d'or »). Sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort. C'est un saint et un docteur de l'Église catholique, de l'Église orthodoxe et de l'Église copte, fêté le 13 septembre en Occident et le 30 janvier en Orient. Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 3491, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église grecque. Son éloquence est &agr ... |
Inde: apogée de l'Empire GuptaLes Gupta sont une dynastie ayant régné sur le nord de l'Inde de la fin du iiie siècle aux alentours du milieu du vie siècle. Leur origine reste mystérieuse et il est probable qu'ils aient tout d'abord été un clan de roitelets à la tête de petits États dans la vallée du Gange et de ses affluents. Cette dynastie connaît une expansion rapide au ive siècle, sous l'impulsion des conquérants Chandragupta et Samudragupta, et voit l'apogée de sa prospérité durant la première moitié du ve siècle, notamment sous le règne de Kumâragupta Ier et de son fils Skandagupta. Le déclin des Gupta débute ensuite, sous l'effet d'invasions extérieures et de forces centrifuges, et leur fin reste mal connue. Les Gupta sont une dynastie ayant régné sur le nord de l'Inde de la fin du iiie siècle aux alentours du milieu du vie siècle. Leur origine reste mystérieuse et il est probable qu'ils aient tout d'abord &ea ... |
attaques generalisées des envahisseurs barbares sur l'EuropeLa recherche historique regroupe sous l’expression invasions barbares les mouvements migratoires des populations essentiellement germaniques, à partir de l’arrivée des Huns dans l’Est de l’Europe centrale aux environs de 375 jusqu’à celles des Lombards en Italie en 568 et des Slaves dans l'Empire romain d'Orient en 577, invasions qui entraînèrent le départ des populations autochtones, leur assimilation ou leur assujettissement aux nouveaux arrivants1. Bien qu’ayant eu lieu au cours de l’Antiquité tardive, ces mouvements migratoires relient cette époque et le Moyen Âge. Selon les approches trans-disciplinaires reliant l'histoire et l'étude des paléoenvironnements, une des causes de ces mouvements pourrait être la série de dégradations climatiques commençant au ive siècle de notre ère et s'achevant au xe siècle avec l'« embellie de l'an mil »2. Loin de se réduire à un événement unique et continu, il s’agit plutôt d’un processus au cours duquel différentes populations, qui se forment et se modifient sous l’emprise de multiples facteurs, déferlent en vagues successives sur l'Empire romain, moins affecté au niveau du climat. Après la mort de l’empereur Théodose Ier en 395, l’empire fut de facto séparé en deux parties, chacune d’elles régie par un coempereur dont les édits étaient supposés s’appliquer dans les deux parties de l’empire. En 382 et en 418, des accords furent conclus entre les autorités de l’empire et les Wisigoths permettant aux Goths de s’établir sur le territoire romain. Les Francs se virent octroyer la même autorisation et, à titre de fœderati, eurent comme mission de protéger la frontière nord-est des Gaules. Avec le passage du Rhin en 406 et l’irruption des Vandales et des Suèves dans l’empire on assiste à l’écroulement lent mais inexorable de l’administration impériale à l’Ouest, ce qui conduira à la déposition du dernier empereur occidental, alors qu’à l’Est les structures de l’empire, quoiqu’affaiblies par les guerres menées contre d’autres envahisseurs, tiendront bon. En Occident, les ve et vie siècles verront la création et la croissance de royaumes germaniques (regna) qui marqueront de leur empreinte la culture de l’Europe tout au cours du Moyen Âge. La recherche historique regroupe sous l’expression invasions barbares les mouvements migratoires des populations essentiellement germaniques, à partir de l’arrivée des Huns dans l’Est de l’Europe centra ... |
Pour échapper à la menace des Wisigoths, la cour impériale est déplacée à RavenneEn 404, pendant le règne d'Honorius, Ravenne fut, du fait de sa position stratégique plus favorable, élevée au rang de capitale de l'Empire romain d'Occident en lieu et place de Milan, trop exposée aux attaques terrestres des barbares. Son port de grande capacité, sur l'Adriatique, la mettait en communication aisée avec Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient. La cité continua d'être le centre de l'Empire d'Occident jusqu'à la chute de celui-ci en 476. Elle devint alors la capitale du royaume d'Italie d'Odoacre, puis à partir de 493 celle du royaume des Ostrogoths, sous Théodoric le Grand, qui englobait l'Italie, la Rhétie, la Dalmatie et la Sicile. En 404, pendant le règne d'Honorius, Ravenne fut, du fait de sa position stratégique plus favorable, élevée au rang de capitale de l'Empire romain d'Occident en lieu et place de Milan, trop exposée aux att ... |
Sac de Rome : Les Wisigoths conduits par Alaric Ier prennent et pillent Rome: fin de l'Antiquité , debut du Haut Moyen ÂgeLe sac de Rome a lieu du 24 au 27 août 410. Les Wisigoths conduits par Alaric Ier prennent et pillent Rome, qui n’avait pas été prise depuis 390 av. J.-C. Cet évènement marquant est, selon les acceptions, une fin de l’Antiquité et un passage au Haut Moyen Âge. Le sac de Rome a lieu du 24 au 27 août 410. Les Wisigoths conduits par Alaric Ier prennent et pillent Rome, qui n’avait pas été prise depuis 390 av. J.-C. Cet évènement marquant est, selon les accepti ... |
Les Wisigoths s’installent en EspagneLes Wisigoths (« Goths sages » ou « Goths de l'ouest» ) ou Tervinges (« peuple de la forêt ») (en allemand et néerlandais Westgoten, « Goths de l'ouest ») étaient un peuple germanique issu des Goths. Les Wisigoths sont ceux qui, migrant depuis la région de la mer Noire, s'installèrent vers 270-275 dans la province romaine abandonnée de Dacie (actuelle Roumanie), au sein de l'Empire romain, alors que les Ostrogoths s'installèrent, pour leur part, en Sarmatie (actuelle Ukraine). Les Wisigoths migrèrent à nouveau vers l'ouest dès 376 et vécurent au sein de l'Empire romain d'Occident, en Hispanie et en Aquitaine. Les Ostrogoths, eux, migrèrent aussi vers l'ouest, mais plus tard que les Wisigoths, et vécurent en Italie. Wisigoths et Ostrogoths sont classés dans la branche ostique des peuples germaniques. Après la chute de l'Empire romain d'Occident (476), les Wisigoths ont continué pendant près de 250 ans à jouer un rôle important en Europe occidentale. C'est peut-être le peuple « barbare » le plus prestigieux d'Europe, tant par sa longue histoire et ses origines mythiques, que par les traces qu'il laissa longtemps dans les esprits. Alors qu'ils occupaient l'ancienne province romaine de Dacie depuis la fin du iiie siècle, les Wisigoths ont adopté peu à peu l'arianisme, à partir de l'année 341, c'est-à-dire une forme du christianisme qui affirme que Jésus-Christ n'est pas Dieu, mais un être distinct créé directement par ce dernier. Cette croyance est en opposition avec l'orthodoxie chrétienne, majoritaire dans l'empire romain quand les Wisigoths s'y installèrent. Officiellement, les Wisigoths sont restés fidèles à cette foi, qualifiée d'« hérésie » par l'Église trinitaire, jusqu'en 589, lorsque le roi Récarède Ier (en espagnol : Recaredo) choisit de se convertir publiquement, faisant ainsi joindre officiellement l'Église trinitaire au royaume wisigothique d'Espagne. Toutefois, même après cette date, un parti arien demeura fort actif et influent, notamment dans la noblesse. Il en sera encore question au début du viiie siècle dans les derniers jours du royaume. Les Wisigoths (« Goths sages » ou « Goths de l'ouest» ) ou Tervinges (« peuple de la forêt ») (en allemand et néerlandais Westgoten, « Goths de l'ouest ») étaient un peuple ... |
Saint Augustin termine la redaction de la Cite de DieuBien que La Cité de Dieu soit autre chose qu’un écrit de circonstance, elle semble avoir été commencée pour répondre aux questions urgentes en rapport aux polémiques suscitées par le sac de Rome en 410. « Il fallait donner du sens à l'histoire pour la rendre supportable et répondre au choc collectif qu'avait provoqué cet événement ». Mais ce caractère circonstanciel ne peut à lui seul rendre compte de la portée de cette œuvre dont Augustin avait formulé le projet antérieurement. Saint Augustin, la Cité de Dieu Ouvrage de saint Augustin, écrit de 413 à 426 et qui est une ébauche d'une théologie de l'histoire fondée sur l'opposition permanente entre la cité spirituelle et la cité matérielle. Bien que La Cité de Dieu soit autre chose qu’un écrit de circonstance, elle semble avoir été commencée pour répondre aux questions urgentes en rapport aux polémiques suscitées pa ... |
premier concile œcuménique à Éphèse : Marie est vraiment la mere de Dieu, condamnation du nestorianismeLe concile d'Éphèse, troisième concile œcuménique de l'histoire du christianisme, est convoqué en 430 par l'empereur romain de Constantinople Théodose II. Le concile condamne le 22 juin 431 le nestorianisme comme hérésie, et anathématise et dépose Nestorius comme « hérésiarque ». À l'inverse des conciles de Nicée (325) et de Constantinople (381) dont les questions théologiques portaient principalement sur l'unicité de Dieu, le concile d'Éphèse marque un tournant dans le dogme en définissant l'union hypostatique des deux natures, humaine et divine, du Christ. Le concile d’Éphèse marque donc pour l’Église l'explicitation et la proclamation du Christ homme et Dieu. D'un point de vue théologique, le concile d'Éphèse, précise et proclame la doctrine de l'union hypostatique des deux natures (humaine et divine) dans l'unique personne (ou hypostase) de Jésus-Christ, union fondée sur le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu ayant pris chair de la Vierge Marie, dans le sein de laquelle le Verbe éternel a assumé la nature humaine de manière ineffable et indicible, selon la parole évangélique : "Et le Verbe s'est fait chair et il a demeuré parmi nous." (Jn 1,14). C'est en vertu de cette même union hypostatique que la Vierge est donc véritablement appelée Mère de Dieu (Theotokos). Les Douze Chapitres formulés par Cyrille d'Alexandrie dans sa dernière lettre à Nestorius seront joints aux actes canoniques du concile. Le concile d'Éphèse, troisième concile œcuménique de l'histoire du christianisme, est convoqué en 430 par l'empereur romain de Constantinople Théodose II. Le concile condamne le 22 juin 431 le ... |
Les Burgondes s’emparent à nouveau de Lyon et en font la résidence de leurs rois. Il occupent toute la vallée du Rhône jusqu’à la ProvenceLes Burgondes (en allemand Burgunden/Burgunder) sont un peuple germanique appartenant au rameau ostique1, probablement originaire de l'île de Bornholm dans la mer Baltique. Pline l'Ancien cite pour la première fois le nom de ce peuple au ier siècle. Cet écrivain romain le localise sur l’Oder, dans l'actuelle Pologne. Les Burgondes participent aux invasions et migrations de la fin de l'Antiquité et du début du Moyen Âge, période durant laquelle ils s'établissent durablement dans le sud-est de la Gaule, comme peuple fédéré de l'Empire romain. À la fin du ve siècle, profitant de l'effondrement de l'Empire romain d'Occident, les Burgondes fondent un royaume qu'ils étendent vers la Suisse romande actuelle et le quart sud-est de la Gaule. Cependant, dès 534, le royaume des Burgondes est intégré au royaume des Francs mérovingiens, dans le cadre duquel, à la fin du vie siècle, il prend le nom de regnum Burgundiæ (« royaume de Burgondie » ou « royaume de Bourgogne »), dont est issu le nom actuel de la Bourgogne. Le particularisme burgonde, fondé sur la politique tolérante et habile d'harmonie inter-ethnique suivie par les rois burgondes, notamment Gondebaud, promulgateur de la loi gombette, se perpétue au Moyen Âge en un « sentiment national bourguignon », selon l'expression de Maurice Chaume2. Les Burgondes (en allemand Burgunden/Burgunder) sont un peuple germanique appartenant au rameau ostique1, probablement originaire de l'île de Bornholm dans la mer Baltique. Pline l'Ancien cite pour la première fois le ... |
fin de l'Empire Romain d'Occident, le pouvoir est transfere a Byzance (Constantinople)L'année 476 du calendrier julien correspond à la chute de l'Empire romain d'Occident et marque traditionnellement le début du Moyen Âge. Cependant, la transition entre l'Antiquité et le Moyen Âge fait l'objet d'un débat historiographique vigoureux ; d'autres années sont avancées pour le début du Moyen Âge : 395, 511, 512, ou encore la fin du règne de Justinien. Les travaux des historiens contemporains mettent en effet en évidence une continuité entre le ve et le vie siècle, avec une période d'Antiquité tardive commençant à la fin de la crise du troisième siècle et le début du règne de Dioclétien. Le thème du déclin de l'Empire romain d'Occident, ou de la chute de l'Empire romain se rapporte aux causes profondes et aux évènements qui aboutirent à l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. La date du 4 septembre 476, date de l'abdication de Romulus Augustule, dernier empereur de l'Empire romain d'Occident, est en général retenue comme marquant la fin de cette période. Cette thématique a connu une large diffusion au xviiie siècle à la suite de la parution du fameux ouvrage d'Edward Gibbon intitulée Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain. Mais Gibbon n'a été ni le premier, ni le dernier à étudier les raisons qui ont conduit à la disparition de l'Empire romain, Montesquieu lui ayant consacré par exemple dès 1734 un ouvrage où il dénombrait 19 facteurs de sa décadence. Ce thème est resté présent depuis lors dans l'inconscient collectif et le discours politique, et a donné lieu à une recherche historique qui est toujours active : en 1984, par exemple, le professeur allemand Alexander Demandt a recensé plus de 200 théories sur les causes de la chute de l'Empire romain. Europe en 476, de l’Atlas historique de Muir (1911). Carte des Empires romains d'Orient et d'Occident en 476, à comparer à la précédente : la chute de l'Occident est perceptible, les Grandes invasions ont ravagé l'Ouest de l'Empire plus que Constantinople. La portion de Gaule romaine, séparée de l'ensemble, est devenu le domaine gallo-romain dirigé par une autorité sur laquelle Rome n'influe plus. Sur cette carte apparaissent la Maurétanie et de la Numidie qui restent non conquises par le royaume vandale; des soulèvements maures s'y dérouleront plus tard. Les raisons du déclin de l'Empire romain font donc l'objet d'un certain nombre de théories controversées, la plupart des historiens remettant même aujourd'hui en question la notion de « chute », de « déclin », ou la date de 476, qui a d'ailleurs bien moins marqué les contemporains que celle du sac de Rome par Alaric en 4101. Le caractère succinct des témoignages sur cette époque troublée explique en partie le grand nombre de théories développées, qui découle aussi de la variété des points de vue adoptés par les auteurs qui en ont traité. L'année 476 du calendrier julien correspond à la chute de l'Empire romain d'Occident et marque traditionnellement le début du Moyen Âge. Cependant, la transition entre l'Antiquité et le Moyen Âge fait ... |
chute de l'Empire Romain d'Occident, debut de l'Empire d'Orient (Byzance)Le thème du déclin de l'Empire romain d'Occident, ou de la chute de l'Empire romain se rapporte aux causes profondes et aux évènements qui aboutirent à l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. La date du 4 septembre 476, date de l'abdication de Romulus Augustule, dernier empereur de l'Empire romain d'Occident, est en général retenue comme marquant la fin de cette période. Cette thématique a connu une large diffusion au xviiie siècle à la suite de la parution du fameux ouvrage d'Edward Gibbon intitulée Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain. Mais Gibbon n'a été ni le premier, ni le dernier à étudier les raisons qui ont conduit à la disparition de l'Empire romain, Montesquieu lui ayant consacré par exemple dès 1734 un ouvrage où il dénombrait 19 facteurs de sa décadence. Ce thème est resté présent depuis lors dans l'inconscient collectif et le discours politique, et a donné lieu à une recherche historique qui est toujours active : en 1984, par exemple, le professeur allemand Alexander Demandt a recensé plus de 200 théories sur les causes de la chute de l'Empire romain. Europe en 476, de l’Atlas historique de Muir (1911). Carte des Empires romains d'Orient et d'Occident en 476, à comparer à la précédente : la chute de l'Occident est perceptible, les Grandes invasions ont ravagé l'Ouest de l'Empire plus que Constantinople. La portion de Gaule romaine, séparée de l'ensemble, est devenu le domaine gallo-romain dirigé par une autorité sur laquelle Rome n'influe plus. Sur cette carte apparaissent la Maurétanie et de la Numidie qui restent non conquises par le royaume vandale; des soulèvements maures s'y dérouleront plus tard. Les raisons du déclin de l'Empire romain font donc l'objet d'un certain nombre de théories controversées, la plupart des historiens remettant même aujourd'hui en question la notion de « chute », de « déclin », ou la date de 476, qui a d'ailleurs bien moins marqué les contemporains que celle du sac de Rome par Alaric en 4101. Le caractère succinct des témoignages sur cette époque troublée explique en partie le grand nombre de théories développées, qui découle aussi de la variété des points de vue adoptés par les auteurs qui en ont traité. Le thème du déclin de l'Empire romain d'Occident, ou de la chute de l'Empire romain se rapporte aux causes profondes et aux évènements qui aboutirent à l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. La date ... |