![]() | AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTE, Peter Roger Hunt 1969, George Lazenby (James Bond)(aventure)@@L'agent secret James Bond est appelé à la rescousse pour mettre un terme aux malversations de Blofeld. Ce dernier tente de mettre au point un virus qui mettrait un terme à toute vie végétale sur la planète. TELERAMA Bond, épisode 6. Plus mélancolique, plus doucereusement sophistiqué qu'à l'ordinaire, avec une photo superbe de Michael Reed et une très belle musique de John Barry. Surprise : Bond se marie. Sa femme est assassinée par le Spectre, le jour de ses noces. Et c'est sur les larmes d'un James Bond détruit que se clôt le film... Hélas, c'est George Lazenby qui a été choisi pour remplacer Sean Connery. La légende veut que, pour se venger des caprices de son partenaire, Diana Rigg (Emma Peel dans Chapeau melon et bottes de cuir) ait obstinément mangé de l'ail avant chaque scène d'amour. L'agent secret James Bond est appelé à la rescousse pour mettre un terme aux malversations de Blofeld. Ce dernier tente de mettre au point un virus qui mettrait un terme à toute vie végétale sur la plan&eg ... |
![]() | BONS BAISERS DE RUSSIEL'agent 007 lutte contre une organisation criminelle secrète connue sous le nom de SPECTRE. Les Russes Rosa Klebb et Kronsteen cherchent à s'emparer d'un appareil de décodage connu sous le nom de Lektor, en utilisant la ravissante Tatiana pour attirer Bond à leur secours. TELERAMA C’est la deuxième aventure de James Bond à l’écran, et sans aucun doute l’une des plus réussies de la saga. Il faut se replacer dans le contexte de l’époque. Quelques années plus tôt, la Couronne britannique vient de nommer ses traîtres : Burgess, Philby, Maclean, espions à la solde de l’URSS. Et, en été 1963 — l’année même du film —, éclate l’affaire Profumo : on surprend un ministre anglais partageant une maîtresse avec un attaché naval soviétique ! Il faut bien un 007 pour remettre de l’ordre dans la pagaille de la guerre froide… Voilà pourquoi le film gagne sur tous les tableaux : il est spectaculaire à souhait, avec de l’action, des gadgets et des minettes (la blonde Daniela Bianchi et la brune Martine Beswick), mais l’intrigue gagne aussi en complexité, montrant sans détour le jeu des manipulations et des trahisons. Sean Connery, plus mûr, a en face de lui des méchants costauds. On connaît l’adage : meilleur est le méchant, meilleur est le film. Ici, Robert Shaw, en tueur oxygéné, et Lotte Lenya mettent l’Orient-Express sens dessus dessous… L'agent 007 lutte contre une organisation criminelle secrète connue sous le nom de SPECTRE. Les Russes Rosa Klebb et Kronsteen cherchent à s'emparer d'un appareil de décodage connu sous le nom de Lektor, en utilisant la ... |
![]() | CASINO ROYALE, Martin Campbell 2006, Daniel Craig, Eva Green (James Bond)(aventure)@@@Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le battre lors d'une partie de poker à haut risque au Casino Royale. La très belle Vesper, attachée au Trésor, l'accompagne afin de veiller à ce que l'agent 007 prenne soin de l'argent du gouvernement britannique qui lui sert de mise, mais rien ne va se passer comme prévu. TELERAMA Les premières aventures du jeune James Bond, tout juste nommé “double zéro”. Peu de gadgets mais du spectaculaire. Casino Royale est le premier roman écrit par Ian Fleming. James Bond y est tout jeunot, les services secrets anglais viennent de le faire accéder à la catégorie des fameux agents « double zéro », ceux qui sont fiers d’avoir le permis de tuer. Il fallait donc, en 2006, un petit nouveau pour interpréter ce 007 débutant : Daniel Craig. Il campe un James Bond sûrement proche de l’idée que s’en faisait Ian Fleming : une tête brûlée, un casse-cou, presque un voyou, qui cherche à dominer les autres pour oublier des origines sociales dévalorisantes. Pas de James Bond girls pépiantes et enamourées dans cet épisode. L’héroïne (Eva Green) n’est ni potiche ni neuneu, mais belle, vulnérable et trouble. Pas de gadgets non plus : Bond se bat avec ses poings. Avec sa tête, aussi, autour d’une table de poker. Que reste-t-il alors ? Un des plus beaux films de la série, à même de séduire les nostalgiques qui ne jurent que par Bons Baisers de Russie. Pour sa première mission, James Bond affronte le tout-puissant banquier privé du terrorisme international, Le Chiffre. Pour achever de le ruiner et démanteler le plus grand réseau criminel qui soit, Bond doit le ... |
![]() | DANGEREUSEMENT VOTRE, John Glen 1985, Roger MooreL'agent 0.0.7. est engagé dans une course contre la montre. Il doit arrêter un industriel avide de pouvoir qui projette de tuer des millions d'innocents afin de bloquer l'approvisionnement de micropuces. Du sommet de la tour Eiffel à celui du Golden Gate, Bond relève son plus grand défi. TELERAMA Loin de ses réussites en 007 (L’Espion qui m’aimait, 1977), plus proche de ses échecs (Moonraker, 1979), Dangereusement vôtre constitue le baroud d’honneur de Roger Moore. La médiocrité de cet épisode est souvent attribuée à l’âge du comédien (56 ans), dépassé par les héros musclés des années 1980, type Stallone ou Schwarzenegger. Cette maturité lui donne au contraire un charme suranné, d’autant qu’il ne s’en tire pas si mal côté action. Le talon d’Achille serait plutôt le manque de considération des scénaristes envers les méchants, pourtant incarnés par Christopher Walken et Grace Jones ! Engendré par un médecin nazi, le boss de Zorin Industries est censé posséder un QI surhumainsous-exploité. Son ambition : provoquer un séisme pour engloutir la Silicon Valley. Un psychopathe qui s’attaque, avec trente ans d’avance, aux futurs mégalos des Gafa… L'agent 0.0.7. est engagé dans une course contre la montre. Il doit arrêter un industriel avide de pouvoir qui projette de tuer des millions d'innocents afin de bloquer l'approvisionnement de micropuces. Du sommet de la tour Ei ... |
![]() | DEMAIN NE MEURT JAMAIS, Roger Spottiswoode 1997, Pierce Brosnan, Judi Dench (James Bond)@@Tout a commencé par une simple mission de contre-espionnage pour James Bond, le flegmatique agent secret de sa Majesté : l'observation de trafiquants d'armes. De poursuites en bagarres, notre 007 se retrouve vite aux prises avec un mégalomane aux desseins bien peu avouables : Elliot Carver, patron d'un gigantesque empire médiatique. TELERAMA Les chaînes de télé d’Elliot Carver — un Ted Turner à la puissance 10 — diffusent des images dans le monde entier. Quant à son journal, Demain, il annonce avant les autres les conflits, les attentats et les morts par overdose des rock stars — forcément, puisque tout cela, c’est lui qui le provoque. Carver est une sorte de citizen Kane 1997. Son affrontement avec James Bond, alias Pierce Brosnan, ne peut qu’être spectaculaire. Roger Spottiswoode, capable du meilleur (Under Fire) comme du pire (Arrête, ou ma mère va tirer !), nous mène ça tambour battant. Ça explose dans tous les coins, au risque de rendre le spectateur aveugle et sourd. Mais Spottiswoode réussit deux séquences d’anthologie : une poursuite à bicyclette à la Tex Avery, où Pierce Brosnan et Michelle Yeoh sont liés par des menottes. Et la folle randonnée d’une BMW sans conducteur, manipulée par Bond comme une Game Boy et poursuivie par des Allemands furieux et führerophiles… Tout ça est sans surprise mais néanmoins inventif. Un peu risible mais rigolo. Tout a commencé par une simple mission de contre-espionnage pour James Bond, le flegmatique agent secret de sa Majesté : l'observation de trafiquants d'armes. De poursuites en bagarres, notre 007 se retrouve vite aux prises av ... |
![]() | GOLDEN EYE, Martin Campbell 1995, Pierce BrosnanJames Bond est chargé par le MI6 de retrouver le Goldeneye, un satellite russe volé par des mercenaires, dont la puissance de frappe pourrait rayer de la carte n'importe quelle capitale. Sur les traces des responsables, l'agent 007 se rend aux quatre coins du monde avant de retrouver sur son chemin une vieille connaissance. Entre sa mission et ses sentiments personnels, l'agent secret se voit dans l'obligation de faire un choix. TELERAMA Le rythme est soutenu et le montage, hardi. Distraction (à l’ancienne) assurée En 1995, les Russes sont toujours les ennemis de 007 mais il s’agit de… la mafia. On fait du neuf avec du vieux. Mais très bien. La chanson, interprétée par Tina Turner, est la copie de Goldfinger, de Shirley Bassey. Et Pierce Brosnan est le clone, moins sexy, de Sean Connery. Sauf qu’il est quand même bien meilleur que d’autres successeurs de Connery. Martin Campbell, qui n’est ni un aigle ni un mauvais réalisateur, signe un film d’aventures à l’ancienne, au montage plus hardi et au rythme plus soutenu. Inconsistant mais plutôt plaisant. James Bond est chargé par le MI6 de retrouver le Goldeneye, un satellite russe volé par des mercenaires, dont la puissance de frappe pourrait rayer de la carte n'importe quelle capitale. Sur les traces des responsables, l'agen ... |
![]() | GOLDFINGER, Guy Hamilton 1964, Sean Connery (James Bond)(aventure)@@L'agent secret 007 est chargé d'enquêter sur les revenus d'Auric Goldfinger. La banque d'Angleterre a découvert qu'il entreposait d'énormes quantités d'or, mais s'inquiète de ne pas savoir dans quel but. TELERAMA James Bond est chargé de surveiller un homme d’affaires louche et puissant, Auric Goldfinger, dont les opérations sur l’or inquiètent les États-Unis et la Grande-Bretagne. Lors de leur première rencontre, Bond accuse Goldfinger de tricher au poker. La guerre est déclarée. Bond, épisode 3. La série est en place : on aura droit, chaque fois, à un court prologue où 007 termine sa dernière mission en date. Puis à un générique inventif et sensuel (signé Maurice Binder). Et à une chanson. Ici, Goldfinger, composée par John Barry et chantée par Shirley Bassey, fait le tour du monde. Pour la deuxième fois, Bond croise la route d’une lesbienne, qu’il remet évidemment dans le droit chemin… Côté méchants, un salopard, attiré par l’or entreposé à Fort Knox, qui asphyxie celles qui l’ont trahi en les recouvrant d’une peinture dorée. Et un ignoble tueur, dont l’arme favorite est le chapeau-guillotine. Triomphe absolu. L'agent secret 007 est chargé d'enquêter sur les revenus d'Auric Goldfinger. La banque d'Angleterre a découvert qu'il entreposait d'énormes quantités d'or, mais s'inquiète de ne pas savoir dans quel ... |
![]() | JAMAIS PLUS JAMAIS, Irvin Kershner 1983, Sean ConneryJames Bond croyait pouvoir enfin se reposer après tant d'années passées à sauver le monde de toutes sortes de dangers. M lui confie une nouvelle mission. Une organisation terroriste bien connue, le Spectre, vient de dérober deux ogives nucléaires aux Etats-Unis, menaçant de les faire exploser si le gouvernement refuse de s'acquitter d'une importante rançon. TELERAMA Dixième édition filmée des aventures du fringant « double zéro sept » inventées par Ian Fleming, L'Espion qui m'aimait ne déroge à aucune des règles qui ont garanti l'effarant succès de la série : gadgets à gogo, cascades spectaculaires et p'tites pépées. A priori, rien à signaler. Pourtant, Richard Kiel, l'abominable Jaws, géant increvable à la mâchoire d'acier qui reprit plus tard du service dans Moonraker, est une sorte de curiosité touristique. La belle Barbara Bach échappe au rôle de potiche généralement dévolu à toute James Bond girl, avec un personnage un peu plus étoffé, et, grande première, les deux blocs collaborent. Roger Moore, dandy raide et distant, n'a ni le mâle charisme ni l'humour de Sean Connery, son principal concurrent en « jamesbonderie », mais, aux limites de la BD et de l'autoparodie, le film reste distrayant. — Cécile Mury James Bond croyait pouvoir enfin se reposer après tant d'années passées à sauver le monde de toutes sortes de dangers. M lui confie une nouvelle mission. Une organisation terroriste bien connue, le Spectre, vient ... |
![]() | JAMES BOND CONTRE DR NO, Terence Young 1962, Sean Connery (James Bond)(aventure)@@L'agent secret britannique James Bond tente de déjouer les plans diaboliques d'un savant fou mégalomane nommé docteur No qui menace la paix mondiale en voulant faire exploser les fusées spatiales américaines et ainsi détruire le programme spatial des États-Unis. TELERAMA James Bond est envoyé à la Jamaïque, où un agent anglais semble avoir été tué par des terroristes. A leur tête, l'odieux Dr No, enfermé dans son île forteresse de Crab Key. Bond déjoue quelques jolis pièges et atterrit sur l'île... On le découvre, de trois quarts dos, assis à une table de jeu. Il lance à la jeune femme qui joue contre lui au baccara (et perd) : « J'admire votre courage, mademoiselle... ? - Trench. Sylvia Trench. J'admire votre chance, monsieur... ? » Impeccable dans son smoking, il allume nonchalamment sa cigarette et décline son identité pour la première fois : « Bond. James Bond. » Sean Connery est irrésistible, et sa toute première « James Bond girl » l'attendra le lendemain chez lui, vêtue d'une simple veste de pyjama... James Bond 007 contre Dr No inaugure brillamment une série devenue mythique. Le film n'a rien perdu de son charme : il ne croule pas sous les gadgets, mais fait davantage confiance à l'intrigue d'espionnage, qui comporte quelques moments d'anthologie : la veuve noire sur le torse (également velu) de l'ami Sean, les supplices raffinés préparés par l'odieux Dr No, etc. Point d'orgue de l'aventure : Ursula Andress en bikini, qui apparaît sur la plage en chantant Underneath the mango tree, telle une Vénus des tropiques. L'agent secret britannique James Bond tente de déjouer les plans diaboliques d'un savant fou mégalomane nommé docteur No qui menace la paix mondiale en voulant faire exploser les fusées spatiales américain ... |
![]() | L ESPION QUI M AIMAIT, Lewis Gilbert 1977, Roger MoorePour retrouver deux sous-marins nucléaires qui ont mystérieusement disparu, James Bond fait équipe avec l'agent soviétique Anya Amasova. Leur mission les conduit à affronter un ennemi redoutable, Requin, un géant de près de deux mètres vingt quasiment indestructible et armé d'une mâchoire en acier coupante telle un rasoir. 007 devra également affronter Karl Stromberg, l'employeur de Requin, qui désire se servir des sous-marins nucléaires volés pour détruire le monde. TELERAMA Dixième édition filmée des aventures du fringant « double zéro sept » inventées par Ian Fleming, L'Espion qui m'aimait ne déroge à aucune des règles qui ont garanti l'effarant succès de la série : gadgets à gogo, cascades spectaculaires et p'tites pépées. A priori, rien à signaler. Pourtant, Richard Kiel, l'abominable Jaws, géant increvable à la mâchoire d'acier qui reprit plus tard du service dans Moonraker, est une sorte de curiosité touristique. La belle Barbara Bach échappe au rôle de potiche généralement dévolu à toute James Bond girl, avec un personnage un peu plus étoffé, et, grande première, les deux blocs collaborent. Roger Moore, dandy raide et distant, n'a ni le mâle charisme ni l'humour de Sean Connery, son principal concurrent en « jamesbonderie », mais, aux limites de la BD et de l'autoparodie, le film reste distrayant. — Cécile Mury Pour retrouver deux sous-marins nucléaires qui ont mystérieusement disparu, James Bond fait équipe avec l'agent soviétique Anya Amasova. Leur mission les conduit à affronter un ennemi redoutable, Requin, u ... |
![]() | L HOMME AU PISTOLET D OR, Guy Hamilton 1974, Roger Moore (James Bond)(aventure)@À San Francisco, James Bond a peut-être rencontré un rival à sa hauteur en la personne de Scaramanga, un tueur mondialement connu pour exécuter ses victimes à l'aide d'un pistolet d'or. Lorsque Scaramanga s'empare du précieux convertisseur d'énergie, Solex Agitator, le célèbre 007 est chargé de mettre la main sur l'appareil et d'affronter le tueur au pistolet d'or dans une lutte à mort. TELERAMA Pour ce deuxième film de la série avec Roger Moore, Guy Hamilton n’a fait qu’exécuter une besogne commerciale. L’un des plus étonnants, et des plus cruels, romans de Ian Fleming a été édulcoré, transformé pour des aventures faites pour plaire sur les marchés internationaux : racisme « discret » à l’égard des Asiatiques, caricature d’un shérif égaré à Bangkok, violence et humour, démonstrations de karaté, références à la crise de l’énergie des années 1970, phallocratie triomphante et exotisme touristique. Le meilleur de L’Homme au pistolet d’or reste le générique de Maurice Binder. À San Francisco, James Bond a peut-être rencontré un rival à sa hauteur en la personne de Scaramanga, un tueur mondialement connu pour exécuter ses victimes à l'aide d'un pistolet d'or. Lorsque Scara ... |
![]() | LE MONDE NE SUFFIT PAS, Michael Apted 1999, Pierce Brosnan (James Bond)(aventure)@Le magnat du pétrole sir Robert King est assassiné dans l'enceinte même du bâtiment ultramoderne des services secrets britanniques. James Bond réssit à éliminer l'auteur de l'attentat, une tueuse professionnelle travaillant pour le terroriste international Renard. Craignant que ce dernier ne s'en prenne désormais à la fille de King, Elektra, 007 se charge de la protéger. TELERAMA Le dix-neuvième album des aventures de James Bond vient de paraître. Un livre d'images dont l'infantilisme narquois nous est devenu familier. Luxueux, rutilant, l'objet sent le neuf comme un jouet à peine déballé. Pourtant, livré avec sa super panoplie (gadgets et costumes infroissables), James nous refait le même numéro de charme pétaradant. Ici, il déjoue une sombre affaire d'oléoducs en Asie centrale et de trafic de plutonium à des fins terroristes. La routine, quoi. Et c'est une sorte de rituel qui s'accomplit pour la dix-neuvième fois : bimbos en tenue légère (ici, une atomiste explosive), séduction avec bulles (essayez un peu de calculer le budget champagne de la série depuis près de quarante ans...), poursuites (hors-bord, ski, sous-marin... et cette fois un hélico genre couteau suisse, équipé de redoutables scies circulaires). On a l'habitude, on est venu pour ça. Michael Apted, enivré par les progrès de la pyrotechnie, abuse de scènes d'action très conventionnelles. Paradoxalement, c'est entre ces séances que le film devient réjouissant. Il retrouve alors la dérision qui sied à 007. Pierce Brosnan, dans sa troisième mission « bondienne », est impeccable, play-boy pas dupe, genre cintre piégé. John Cleese, ex-Monty Python, fait un petit tour de piste, bug désopilant dans cette machine bien huilée. Et les méchants sont à la hauteur. Dans le rôle de la vamp, Sophie Marceau joue le jeu avec une bonne humeur vénéneuse. Robert Carlyle, ex-prolo chez Ken Loach, transfigure Renard, le vilain de service, terroriste mégalo rendu insensible à la douleur par une balle fichée dans son crâne. Un mort en sursis, un fou dangereux, auquel il apporte une étonnante dimension romantique et fêlée. Le clou du rituel. Cécile Mury Le magnat du pétrole sir Robert King est assassiné dans l'enceinte même du bâtiment ultramoderne des services secrets britanniques. James Bond réssit à éliminer l'auteur de l'attentat, une tueu ... |
![]() | LES DIAMANTS SONT ETERNELS, Guy Hamilton 1971, Sean Connery (James Bond)(aventure)@TELERAMA Ce n'est pas le meilleur opus de la série culte, mais il est tout de même recommandable. On y retrouve Sean Connery (qui a pris un peu d'embonpoint depuis On ne vit que deux fois), la meilleure incarnation de James Bond. Dans cette septième aventure, qui nous conduit notamment à Amsterdam et à Las Vegas, l'agent flegmatique et séducteur 007 imite Spider-Man en haut d'un building, survit au four crématoire, file en bolide rouge aussi bien qu'en tracteur lunaire, s'échappe d'un pipeline enseveli en plein désert... La « sainte trinité » - action, sexe et luxe de haute technologie - est globalement respectée, même si la quantité de gadgets et de pin-up langoureuses paraît moindre qu'ailleurs. On savoure le couple patibulaire de tueurs curieusement attifés, le décor délirant des baraques. Quant à James Bond, son style, par excellence moderne, ne souffre d'aucun signe de vieillissement... TELERAMA Ce n'est pas le meilleur opus de la série culte, mais il est tout de même recommandable. On y retrouve Sean Connery (qui a pris un peu d'embonpoint depuis On ne vit que deux fois), la meilleure incarnation de James ... |
![]() | MEURS UN AUTRE JOUR, Lee Tamahori 2002, Pierce BrosnanJames Bond s'apprête à dévoiler au monde entier que le colonel Moon détient des armes de guerre hautement sophistiquées. Cependant, celui-ci se montre rusé et fait prisonnier l'agent 007. Grâce à l'agent de la CIA Falco, James Bond réussit à s'évader du pénitencier. Au même moment, le colonel Moon tente de déstabiliser les pourparlers entre la Corée du Nord et la Corée du Sud afin de déclencher une nouvelle guerre contre le Japon. TELERAMA Il surfe sur un tsunami au large de la Corée du Nord, déjoue un trafic de diamants en Islande, s’oppose aux manipulations génétiques à Cuba et, bien sûr, finira au lit avec Halle Berry. James Bond revient, bien décidé à mourir un autre jour. La superbe séquence d’ouverture annonce le programme. Bond va surfer sur la réalité la plus houleuse qu’il ait jamais connue : la nôtre. Assez courageusement, ce vingtième opus affronte une délicate question : mais que faisait 007 le 11 septembre 2001 ? Il croupissait dans une prison de Corée du Nord, et il y serait encore si les Américains n’avaient craint qu’il ne parle sous la torture. Pour remettre en piste ce bon vieux Bond, les scénaristes font des efforts louables, tout comme le réalisateur, Lee Tamahori, qui donne mieux que des gages de professionnalisme. Le résultat a de l’esprit et de la tenue, et reprend avec mesure le chemin des fantaisies d’antan : une clinique de chirurgie esthétique très spéciale à La Havane, un roi du diamant qui a fait construire un hôtel de glace en Islande, une brune torride et une blonde réfrigérante… Peu à peu, tout l’univers de 007 se met en place. Mais, au nom du rajeunissement des fans, on nous impose des scènes d’action proches du jeu vidéo. Une scission générationnelle qu’incarne Halle Berry, d’abord James Bond girl à la Ursula Andress pour les anciens, puis clone de Lara Croft pour la nouvelle génération — à qui l’on jette aussi en pâture Madonna. Miam ? Miam ! James Bond s'apprête à dévoiler au monde entier que le colonel Moon détient des armes de guerre hautement sophistiquées. Cependant, celui-ci se montre rusé et fait prisonnier l'agent 007. Grâce ... |
![]() | MOONRAKER, Lewis Gilbert, 1979, Roger Moore, Richard Kiel, Michel Lonsdale (James Bond)@@L'agent secret britannique James Bond enquête sur la disparition d'une navette spatiale americaine, Moonraker, confiee au gouvernement britannique. 007 se rend aux Etats-Unis pour interroger le responsable de la construction de la navette, Sir Hugo Drax. Il y fait la rencontre de la charmante Holly Goodhead et decouvre que Drax est en fait le responsable de la disparition de la navette. TELERAMA Qu’est devenue la navette spatiale Moonraker, que les Américains livraient à leurs alliés britanniques ? Qui s’en est emparé ? Pourquoi ? Chargé de l’enquête par « M », chef des services secrets anglais, James Bond soupçonne vite le puissant Hugo Drax. Roger Moore fait son numéro habituel de justicier charmeur, sans jamais retrouver le style félin de Sean Connery. Les paysages sont superbes, « Jaws » revient avec sa mâchoire en acier, et Lonsdale est despotique à souhait. Mais tout cela ne parvient pas à compenser d’inutiles longueurs et un recours à l’humour plus insistant que d’habitude mais peu convaincant. L'agent secret britannique James Bond enquête sur la disparition d'une navette spatiale americaine, Moonraker, confiee au gouvernement britannique. 007 se rend aux Etats-Unis pour interroger le responsable de la construction de la nav ... |
![]() | MOURIR PEUT ATTENDRE, Cary Joji Fukunaga 2021, Daniel CraigJames Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée, car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi détenant de redoutables armes technologiques.. TELERAMA Quinze ans après l’enthousiasmant Casino Royale (2006), cette cinquième aventure sonne l’heure du solde de tout compte pour Daniel Craig. Il faut une menace terrible, bien sûr, pour sortir l’espion de sa retraite (dorée, en Jamaïque, ça cotise bien au MI6), en l’occurrence une arme biologique qui cible ses victimes selon leur ADN. Tombée entre les mains d’un méchant comme on n’en fait plus (Rami Malek, peu convaincant en psychopathe atone), cette horreur sert surtout de prétexte à un scénario mi-pot pourri, mi-pot de départ, qui reprend là où 007 Spectre nous avait laissés en 2015. C’est côté cœur que Mourir peut attendre frappe le plus fort, réunissant James et sa Madeleine (Léa Seydoux) dans l’espoir fou d’une vie ordinaire. Ressasser le passé pour en faire table rase, voilà à la fois la limite et l’audace de cette conclusion, dont l’apothéose mélancolique confirme à quel point le cycle Craig a généré son propre ADN. Ce n’est pas si souvent, en tout cas, qu’on en reste médusé. James Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée, car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'ag ... |
![]() | OCTOPUSSY, John Glen 1983, Roger Moore, Maud Adams (James Bond)(aventure)@@James Bond a pour mission de résoudre le meurtre de l'agent 009, qui tenait un faux œuf de Fabergé, au moment de sa mort en Allemagne de l'Est. L'enquête le mène en Inde, où une femme énigmatique exploite un réseau de contrebande sous le couvert d'un cirque ambulant. TELERAMA 007 enquête sur le meurtre d’un collègue moins doué (009), refroidi en Allemagne de l’Est. Le défunt tenait entre ses petits doigts crispés la réplique d’un joyau célèbre, un œuf de Fabergé. Un trio de méchants — Kamal, prince afghan, Orlov, général soviétique, et Octopussy (« la pieuvre »), vamp tentaculaire — convoite l’objet… Mais James est prêt à tout pour faire obstacle à ce projet. Rien de surprenant, pourtant, sous le capot de l’Aston Martin : sorti presque en même temps que Jamais plus jamais, avec Sean Connery (et une moumoute), le film souffre de la comparaison. Roger Moore utilise pour l’avant-dernière fois son fameux « permis de tuer ». Toujours expressif (sourcil droit levé : surprise ; sourcil gauche : ironie ou concupiscence, au choix), il use de ses gadgets habituels. Les vilains sont mégalos et raffinés (Louis Jourdan et son fond de teint…), les cascades, casse-gueule, et nous, rigolards devant le poste, comme à guignol. James Bond a pour mission de résoudre le meurtre de l'agent 009, qui tenait un faux œuf de Fabergé, au moment de sa mort en Allemagne de l'Est. L'enquête le mène en Inde, où une femme énigmatiq ... |
![]() | ON NE VIT QUE DEUX FOIS, Lewis Gilbert 1967, Sean Connery@@À la suite du détournement d'un vaisseau spatial américain, les tensions augmentent entre les États-Unis et l'URSS, au point qu'une guerre est à venir. Les Britanniques ont des soupçons au Japon et le MI6 fait passer pour mort James Bond afin de l'envoyer faire son enquête en toute discrétion à Tokyo. Là-bas, il sera accompagné par les services secrets japonais dirigés par "Tigre". Mais le temps presse pour démanteler la puissance industrielle derrière tout cela. TELERAMA Par son japonisme très XIXe siècle, et surtout par le traitement déplorable réservé aux personnages féminins, On ne vit que deux fois est peut-être le plus faible des Bond avec Sean Connery. Mais son influence sur la culture pop reste considérable. D’abord, il dévoile pour la première fois le visage d’Ernst Stavro Blofeld, mythique chef de l’organisation criminelle. Ensuite, la fantaisie du romancier Roald Dahl, scénariste, pousse le film vers l’opéra carton-pâte, jamais loin du ridicule. Le gigantisme culmine avec l’affrontement d’une armée de figurants — sbires de Blofeld d’un côté, ninjas de l’autre — dans une base secrète insulaire, sous le cratère d’un volcan. Séquence archétypale maintes fois parodiée, notamment dans Austin Powers. À la suite du détournement d'un vaisseau spatial américain, les tensions augmentent entre les États-Unis et l'URSS, au point qu'une guerre est à venir. Les Britanniques ont des soupçons au Japon et ... |
![]() | OPERATION TONNERRE, Terence Young 1965, Sean ConneryL'organisation criminelle Spectre détourne un avion de l'OTAN transportant deux bombes atomiques et réclame une rançon au gouvernement britannique. L'agent secret James Bond est envoyé aux Bahamas à la recherche de Domino, la soeur du commandant Derval, qui pilotait le Vulcan. Celui-ci a en fait été tué et remplacé par un sosie. TELERAMA Décors exotiques, filles en bikini : comme toujours chez Bond, Éros et Thanatos se donnent la main. En sa présence, les filles tombent comme des mouches, et les méchants aussi. Il suffit à Sean Connery de dévoiler — en maillot de bain lui aussi — une abondante pilosité. Il est l’un des rares authentiques sex-symbols masculins des écrans, un modèle de virilité : voix grave, ironie de grand carnassier guettant ses proies. Le plaisir est bien là. Celui d’un long drink siroté par procuration autour d’une piscine (chauffée) tandis qu’un orchestre de lounge music joue l’immortel James Bond Theme… L'organisation criminelle Spectre détourne un avion de l'OTAN transportant deux bombes atomiques et réclame une rançon au gouvernement britannique. L'agent secret James Bond est envoyé aux Bahamas à la rec ... |
![]() | PERMIS DE TUER, John Glen 1989, Timothy Dalton, Carey Lowell (James Bond)(aventure)@@Alors qu'il s'apprête à assister au mariage de son ami Félix Leiter avec Della Churchill, James Bond est averti de la présence en Floride du trafiquant de drogue Franz Sanchez. La cérémonie est retardée, le temps pour Bond d'arrêter le malfaiteur. TELERAMA Bond, épisode 16. Ça commence très fort, puisque 007 ose boxer son supérieur hiérarchique dans la villa de Hemingway, à Key West, en lui disant « c’est l’adieu aux armes » ! Mais, pour venger son ami Felix Leiter, de la CIA (bouffé par des requins avec sa jeune épouse), il lutte contre un trafiquant de drogue (Robert Davi, succulent méchant). Peu de gadgets, un scénario mieux construit que d’habitude. Et une James Bond girl, Carey Lowell, pas dinde du tout. Intelligente, au contraire, efficace et douée. Timothy Dalton en est tellement étonné qu’il abandonnera le rôle juste après. Alors qu'il s'apprête à assister au mariage de son ami Félix Leiter avec Della Churchill, James Bond est averti de la présence en Floride du trafiquant de drogue Franz Sanchez. La cérémonie est retar ... |
![]() | QUANTUM OF SOLACE, Marc Forster 2008, Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric, Judi Dench (James Bond)(aventure)@@Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. TELERAMA Quantum of solace marque un recul par rapport à Casino Royale, qui avait renouvelé la série. Si belle qu’elle soit (elle l’est !), Olga Kurylenko n’a pas l’ambiguïté, la douleur secrète d’Eva Green. D’ailleurs, on a édulcoré tout ce qui était enthousiasmant dans l’épisode précédent, soit le romantisme et la brutalité, pour revenir au spectaculaire de base. Bagarres + poursuites + bagarres + poursuites se succèdent donc, splendides, il est vrai, mais rigoureusement identiques : en courts plans syncopés et tremblés, assez casse-pieds à la longue. Comme c’est toujours dans les vieux pots, etc., on a droit, à nouveau, à une organisation criminelle style le Spectre des années 1960, en mille fois plus puissante, dirigée par un Mathieu Amalric plutôt pas mal en méchant suave. Et à une fille asphyxiée, recouverte de pétrole, comme l’était d’or la victime de Goldfinger. Reste Daniel Craig. Un 007 pas vraiment accepté par ses chefs et ne s’acceptant pas lui-même. Un peu moins voyou et beaucoup mieux habillé (si l’on excepte la montre, vraiment trop bling-bling) que dans Casino Royale. Mais de plus en plus sexy. Grave, par moments. Et convaincant, tout le temps. Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. TELERAMA Quantum of solace ... |
![]() | RIEN QUE POUR VOS YEUXLe Saint-Georges, un chalutier espion de la marine anglaise, est coulé au large de l'Albanie. Il était équipé d'un système ATAC de mise à feu de missiles nucléaires, et les services secrets russes s'intéressent à son épave. Timothy Havelock, qui travaille pour l'Intelligence Service sous le couvert de plongées archéologiques, recherche l'ATAC. Il est assassiné sous les yeux de Mélina, sa fille, par un certain Gonzales. James Bond prend alors la relève. TELERAMA Ça commence par une poursuite dans un village grec où une 2 CV jaune canari tient la dragée haute à des bolides. Ça continue par d’homériques cascades à Cortina d’Ampezzo où, en un quart d’heure, Bond devient champion incontesté de descente à skis, de hockey sur glace et de bobsleigh ! Et ça finit par une athlétique escalade d’un simili-mont Athos. Si les scènes d’action ont du souffle, le scénario en manque. Un émetteur codé, nommé Atac, commande la mise à feu de missiles nucléaires. Les Anglais, qui perdraient n’importe quoi, égarent ce petit bijou que les Russes voudraient bien récupérer. L’humour de Roger Moore grandit avec ses rides, sans qu’un seul instant Carole Bouquet ne se déride. Elle a tellement l’air de s’ennuyer que c’en est une pitié. Lors d’un épilogue balourd apparaît, dans sa cuisine et en tablier, Margaret Thatcher (interprétée par une certaine Janet Brown) qui félicite 007 pour ses exploits et tape sur les doigts de son mari s’apprêtant à saisir un petit-four. Le Saint-Georges, un chalutier espion de la marine anglaise, est coulé au large de l'Albanie. Il était équipé d'un système ATAC de mise à feu de missiles nucléaires, et les services secrets r ... |
![]() | SKYFALL, Sam Mendes 2012, Daniel Craig, Javier Bardem, Judi Dench (James Bond)(aventure)@@@Laissé pour mort après une mission en Turquie qui a tourné au désastre, l'agent britannique James Bond, nom de code 007, réapparaît à Londres lorsqu'il apprend par les informations d'un journal télévisé qu'un attentat a été commis contre le M16. Cet événement ébranle considérablement l'autorité de la directrice M. TELERAMA Quand la franchise James Bond revient à l’essentiel, tout en prenant le temps de creuser la psychologie des personnages. Sam Mendes vise juste. James Bond a 50 ans et, sous les traits de Daniel Craig, porte toujours beau. Mais, à en croire les politiciens qui veulent nettoyer le MI6, l’espion qu’on aimait serait usé, vieilli, fatigué. Son expérience du « terrain » semble bien ringarde face aux terroristes du xxie siècle, ces hackeurs de génie dont les programmes informatiques sèment le chaos jusqu’au cœur de Londres. Alors, James, bon(d) à partir à la retraite ? Sam Mendes prouve le contraire. Le réalisateur des Noces rebelles revient à l’essentiel de la série — humour british et élégance. Et il prend le temps de creuser la psychologie des personnages, quitte à alléger le film en testostérone. Le retour au classicisme passe aussi par un méchant d’anthologie. Javier Bardem compose un criminel aussi suave qu’une créature d’Almodóvar et aussi terrifiant que le tueur en série de No Country For Old Men. Sa première entrevue avec Craig, riche en sous-entendus homosexuels, est l’un des sommets de Skyfall. Comme de juste, les deux ennemis s’affrontent pour une femme. Pas pour la James « bombe » girl 2012 — la super sexy Bérénice Marlohe, (trop) vite sacrifiée. Mais pour une mamie, ou plutôt une « maman » : M, la cheffe septuagénaire du MI6… Laissé pour mort après une mission en Turquie qui a tourné au désastre, l'agent britannique James Bond, nom de code 007, réapparaît à Londres lorsqu'il apprend par les informations d'un journa ... |
![]() | 2015 SPECTRE, Sam Mendes 2015, Daniel CraigUn message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d'un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre. Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh, le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité Nationale, remet en cause les actions de Bond et l'existence même du MI6, dirigé par M. TELERAMA Des poursuites, il y en a, spectaculaires, mais filmées sèchement, comme un exercice obligé. Le reste du temps, ce que filme le cinéaste, c’est la peur. 007 Spectre joue sur le poids des décors, sur le comportement des personnages, et renoue avec les discordances lumineuses de l’expressionnisme : Londres, sombre, et Rome, aussi noire que la veuve incarnée par Monica Bellucci, contrastent avec la blancheur aveuglante de l’épisode autrichien. Et avec l’épure ocre du duel final. Un message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d'un célèbre cr ... |
![]() | TUER N EST PAS JOUER, John Glen 1987, Timothy DaltonJames Bond est envoyé à Bratislava pour organiser le plus vite possible la fuite à l'Ouest du général soviétique Koskov, un membre éminent du KGB. Il découvre au dernier moment qu'une ravissante violoncelliste s'apprête à assassiner froidement le transfuge. Après avoir légèrement blessé la belle meurtrière, l'agent 007 parvient à expédier Koskov en Angleterre, via le pipeline transsibérien. TELERAMA Bond, épisode 15. Timothy Dalton devient 007. Le visage et les yeux allongés d'un félin, c'est un acteur « sérieux » : la preuve, il a joué Shakespeare. On lui concocte une histoire pleine de bruit et de fureur, où tout le monde (surtout les Russes, bien sûr !) trahit tout le monde. Avec une James Bond girl plus jolie que sexy et une Aston Martin volante, avec carrosserie ignifugée, missiles téléguidés et skis intégrés. — Pierre Murat James Bond est envoyé à Bratislava pour organiser le plus vite possible la fuite à l'Ouest du général soviétique Koskov, un membre éminent du KGB. Il découvre au dernier moment qu'une ... |
![]() | VIVRE ET LAISSER MOURIR, Guy Hamilton 1973, Roger Moore, Yaphet Kotto (James Bond)(aventure)@@James Bond est appelé à la rescousse pour mettre fin à l'hécatombe meurtrière qui décime les agents secrets britanniques. Enquêtant à New York, dans le quartier de Harlem, il affronte un caïd de la drogue, le redoutable docteur Kananga et sa comparse, l'étrange Blanche Solitaire. TELERAMA Suite à la disparition de trois agents britanniques, James Bond enquête à New York, puis sur l’île de San Monique, entre Haïti et la Jamaïque. Il se trouve alors aux prises avec le docteur Kananga, à la fois sorcier vaudou, dealer et criminel. Dans la longue carrière, toujours inachevée, de James Bond au cinéma, ce neuvième « épisode » ne fait date qu’à un seul titre : Roger Moore y reprend pour la première fois le rôle-titre. Hors cette curiosité éventée (et quelques gadgets désuets), ce film mérite un carton rouge pour racisme manifeste : tous les adversaires de 007 sont noirs, et affligés de multiples tares ou vices… James Bond est appelé à la rescousse pour mettre fin à l'hécatombe meurtrière qui décime les agents secrets britanniques. Enquêtant à New York, dans le quartier de Harlem, il affronte u ... |