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ADIEU POULET, Pierre Granier Deferre 1975, Lino Ventura, Patrick Dewaere (policier)@


En pleine campagne électorale, un inspecteur de police et un garçon de vingt ans sont abattus au cours d'une bagarre par un coleur d'affiches du candidat Lardatte.

TELERAMA:
Derriere l’épatant duo Ventura-Dewaere, qui semblent s’entendre comme larrons en foire, même quand, sur l’écran, ils sont brouillés, on sent la joie du réalisateur et de ses scénaristes, Francis Veber et Jean Laborde, à saisir, dans leurs ambiguïtés, nos mœurs provinciales. Formidable séquence où Ventura éprouve un malin plaisir à donner la parole à un preneur d’otages, victime des magouilles locales, qui en profite, au mégaphone, pour insulter la crapule qui a réussi à se faire élire maire (Victor Lanoux). Quelques isolés, estimables, mais pas toujours inspirés comme Frédéric Tellier (L’Affaire SK1), ont tenté de prendre la relève. C’est dire combien Granier-Deferre et ses deux « poulets » restent précieux.
ADIEU POULET, Pierre Granier Deferre 1975, Lino Ventura, Patrick Dewaere (policier)@ (E)
En pleine campagne électorale, un inspecteur de police et un garçon de vingt ans sont abattus au cours d'une bagarre par un coleur d'affiches du candidat Lardatte.

TELERAMA:
Derriere l’épatant duo Ven ...

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ARRETE DE RAMER, T ES SUR LE SABLE, Ivan Reitman 1979, Bill Murrray (comique)@


Au camp lacustre de North Star, l'été ramène 600 garnements et une bande de moniteurs décontractés, prêts à commettre toutes les bêtises qui se présentent à leur imagination fertile. Leur victime de prédilection, le directeur du camp, Morty, un fat sans jugement, se révèle bien incapable d'imposer un semblant de discipline. Seul Rudy, un adolescent complexé, est malheureux dans cette ambiance potache.

TELERAMA
Au camp lacustre de North Star, l'été ramène 600 garnements et une bande de moniteurs décontractés, prêts à commettre toutes les bêtises qui se présentent à leur imagination fertile. Leur victime de prédilection, le directeur du camp, Morty, un fat sans jugement, se révèle bien incapable d'imposer un semblant de discipline. Seul Rudy, un adolescent complexé, est malheureux dans cette ambiance potache. En effet, ses camarades ne cessent de se moquer de lui depuis qu'il leur a fait perdre un match de football. Tripper, le plus déchaîné des moniteurs, prend Rudy sous sa protection et, tandis que lui-même conquiert l'amour, il lui apporte la gloire et l'estime de soi...
ARRETE DE RAMER, T ES SUR LE SABLE, Ivan Reitman 1979, Bill Murrray (comique)@ (E)
Au camp lacustre de North Star, l'été ramène 600 garnements et une bande de moniteurs décontractés, prêts à commettre toutes les bêtises qui se présentent à leur imaginatio ...

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BARRY LYNDON Stanley Kubrick 1975, Marisa Berenson (middle)@


Chassé de son Irlande natale après une série d'exactions, Redmond Barry s'engage dans l'armée britannique et combat les Prussiens. La guerre finie, Redmond devient espion puis joueur professionnel. Il fréquente la haute société dont il apprend les usages et les bonnes manières. Ce talent lui permet de conquérir le coeur d'une jeune veuve, la comtesse de Lyndon, dont le fils, lord Bullingdon, lui voue bientôt la plus vive animosité.

TELERAMA:
Avec ce récit picaresque tiré d’un roman de William Makepeace Thackeray, le grand Kubrick s’attaquait au cinéma romanesque en costume pour en donner sa version, évidemment à nulle autre pareille. Paysages, atmosphères intérieures, éclairages à la bougie : l’effort de la mise en scène se porte, spectaculairement, sur des sujets picturaux, comme si la caméra avait traversé le temps et adopté l’esthétique du passé. Mais, au milieu de toute cette beauté, où est passé l’humain ? Au fil de son ascension sociale, Barry Lyndon nous est de plus en plus étranger. Le film fonctionne comme un piège fascinant : dans ses magnifiques plans-tableaux, les personnages sont mis à distance, et leur petitesse saute aux yeux face à une histoire qui les dépasse. Barry Lyndon se voit en héros, il n’est que le jouet du destin, et sa femme, une jeune beauté déjà embaumée. Sans renoncer à une sérénité contemplative, Kubrick épingle sans pitié les vanités humaines.
BARRY LYNDON Stanley Kubrick 1975, Marisa Berenson (saga histoire)@@ (E)
Chassé de son Irlande natale après une série d'exactions, Redmond Barry s'engage dans l'armée britannique et combat les Prussiens. La guerre finie, Redmond devient espion puis joueur professionnel. Il fréq ...

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BORSALINO, Jacques Deray 1970, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon@@


Dans les années 1930, deux jeunes malfaiteurs se lient d'amitié et deviennent les rois de la pègre à Marseille.

TELERAMA:
Réunion des deux plus grandes stars de l’époque, Belmondo et Delon. Il s’agit surtout de ne vexer personne : une scène pour Delon, une scène pour Belmondo. Un gros plan pour Alain, un gros plan pour Jean-Paul. Malgré ce cahier des charges précis, Deray parvient à insuffler de la fantaisie dans ces aventures marseillaises de deux jeunes truands des années 1920-1930. (Delon y interprète un certain Roch Sif­fredi, qui inspirera son nom au roi du porno…) Le film fera un malheur, comme la musique entraînante de Claude Bolling.

BORSALINO, Jacques Deray 1970, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon(policier)@@ (E)
Dans les années 1930, deux jeunes malfaiteurs se lient d'amitié et deviennent les rois de la pègre à Marseille.

TELERAMA:
Réunion des deux plus grandes stars de l’époque, Belmondo ...

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CABARET, Bob Fosse 1972, Liza Minelli, Michael York, Marisa Berenson, Joel Grey (musical histoire)@@


Le Berlin des années 30, peu avant la montée du nazisme. La chanteuse Sally Bowles se produit au Kit Kat Club. Le couple qu'elle forme bientôt avec Brian, un jeune écrivain anglais, est peu à peu détruit par un aristocrate décadent et bisexuel qui les séduira tous les deux...

TELERAMA
Clifford Bradshaw, jeune écrivain anglais, débarque à Berlin pour vivre sa bisexualité et se toque de Sally Bowles, l’entraîneuse du Kit Kat. La patronne de leur hôtel miteux s’entiche aussi d’un marchand de fruits juif. Hélas, le national-socialisme met un terme à ces idylles. Sally refuse de fuir, préfère les abîmes du Kit Kat, où officie le très provocant et troublant Emcee (Sam Buttery). À la fin du spectacle défileront les visages des dictateurs à venir… Dommage que derrière le rythme canaille impulsé par Robert Carsen les interprètes restent sages. On se régale quand même de si insidieusement plonger au cœur de nos gouffres politiques et intimes
CABARET, Bob Fosse 1972, Liza Minelli, Michael York, Marisa Berenson, Joel Grey (musical histoire)@@ (E)
Le Berlin des années 30, peu avant la montée du nazisme. La chanteuse Sally Bowles se produit au Kit Kat Club. Le couple qu'elle forme bientôt avec Brian, un jeune écrivain anglais, est peu à peu dét ...

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CAPRICORNE ONE, Peter Hyams 1977, Elliott Gould, James Brolin (thriller)@@


La NASA organise le premier vol habité vers Mars. Quelques minutes avant le décollage, alors que toutes les caméras du monde entier sont tournées vers leur fusée, les trois astronautes sont emmenés en secret dans un studio de télévision. La mission, trop dangereuse et coûteuse, a été annulée pour être remplacée par une fausse exploration du sol martien, reconstitué dans le studio.

TELERAMA
Dire qu’à sa sortie le film fut jugé invraisemblable… Il est aujourd’hui d’une totale crédibilité sur la capacité avérée des grands de ce monde à duper l’opinion publique à l’échelle planétaire, pour raison d’État ou pour assurer leur réélection. Partant de cette riche idée de boniment géant, Peter Hyams — réalisateur habile dans la SF (Outland), le polar (Le Seul Témoin) et même l’horreur (Relic) — construit son film avec intelligence entre poursuites, rebondissements et dialogues moqueurs. Dans le rôle du journaliste têtu, seul contre tous, qui pressent le complot, Elliot Gould est savamment nonchalant. Il réussira à faire éclater la vérité. C’est justement là, peut-être, que réside aujourd’hui la seule invraisemblance du film…
CAPRICORNE ONE, Peter Hyams 1977, Elliott Gould, James Brolin (thriller)@@ (E)
La NASA organise le premier vol habité vers Mars. Quelques minutes avant le décollage, alors que toutes les caméras du monde entier sont tournées vers leur fusée, les trois astronautes sont emmenés ...

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CLAIR DE FEMME, Costa Gavras 1979, Yves Montand, Romy Schneider (drame sentimental)@@


Michel, traumatisé par la mort imminente de son épouse, ne parvient pas à prendre l'avion qui doit l'emmener à Caracas. En descendant d'un taxi, il bouscule une jeune femme, Lydia, dont il fait tomber le sac. Il s'attache alors à cette inconnue, sans s'apercevoir qu'elle souffre tout autant que lui. Lydia rejoint Michel dans un cabaret où se produit le señor Galba, un dresseur de chiens. Les deux malheureux, éperdus de chagrin, se rendent alors dans le luxueux appartement de la belle-mère de Lydia. L'enfant de cette dernière semble y sombrer dans une folie définitive, par la faute de son père dont on fête pour l'heure l'anniversaire...

TELERAMA
Spécialiste des pamphlets politiques, Costa-Gavras tente ici un détour du côté du drame sentimental. Habitué aux démonstrations coups de poing, il est visiblement mal à l’aise dans ce conte d’amour et de deuil. L’univers insolite de Romain Gary, pétri de dérision romantique, y perd de sa densité. Pourtant, malgré la maladresse des dialogues et de certaines scènes, trop lourdement paroxystiques, on s’attache à la dérive de ces deux naufragés accrochés l’un à l’autre et cernés par la mort. Fragile, lumineuse, visiblement plus à l’aise que son partenaire Yves Montand, Romy Schneider crée le miracle : suscitant, dans la même minute, l’angoisse et l’espoir, elle bouleverse.



CLAIR DE FEMME, Costa Gavras 1979, Yves Montand, Romy Schneider (drame sentimental)@@ (E)
Michel, traumatisé par la mort imminente de son épouse, ne parvient pas à prendre l'avion qui doit l'emmener à Caracas. En descendant d'un taxi, il bouscule une jeune femme, Lydia, dont il fait tomber le sac. Il ...

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CONVERSATION SECRETE, Francis Ford Coppola1974, Gene Hackman, John Cazale (thriller)@@


Spécialiste de la filature, Harry Caul est engagé pour suivre un couple et enregistrer leur conversation. Une fois sa mission accomplie, Caul écoute la bande sonore. La banalité des propos le surprend. S'agit-il d'un code secret ?

TELERAMA
Complots, corruption… Dans les années 1970, les bandes originales pleines d’angoisse et d’inquiétude de David Shire ont imprimé de leur marque les thrillers et films politiques américains.
Conversation secrète est l’une des plus grandes réussites de Shire. Supervisée par Francis Ford Coppola (alors beau-frère du compositeur) et diffusée pendant le tournage, comme le faisait Sergio Leone avec les thèmes d’Ennio Morricone, cette musique, modeste au premier abord, épouse pas à pas la dynamique paranoïaque du film.
CONVERSATION SECRETE, Francis Ford Coppola 1974, Gene Hackman, John Cazale (thriller)@@ (E)
Spécialiste de la filature, Harry Caul est engagé pour suivre un couple et enregistrer leur conversation. Une fois sa mission accomplie, Caul écoute la bande sonore. La banalité des propos le surprend. S'agit-il ...

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CROIX DE FER, Sam Peckinpah 1977, James Coburn, James Mason (guerre)@@


Sur le front russe, en 1943, alors que l'armée allemande connaît de sérieux revers et que le moral des troupes décline, le capitaine Stransky débarque dans la péninsule de Taman, en Crimée. Cet aristocrate prussien rêve d'obtenir la Croix de fer, la plus haute distinction militaire. Prêt à tout sauf à y laisser sa peau, le cinglant capitaine va s'opposer jusqu'au paroxysme de l'horreur au sergent Steiner, un vétéran aimé des soldats qui méprise les officiers.

TELERAMA:
Peckinpah, au crépuscule de sa carrière et rongé par la drogue, filme la retraite de Russie de l’armée allemande comme un chaos plein de chairs puantes et déchirées, de larmes de dégoût et de désespoir. Comme souvent, il oppose deux figures masculines : le capitaine Stransky, ambitieux et lâche, venu sur le front pour y décrocher la croix de fer (quitte à s’octroyer les faits d’armes d’un autre), et l’héroïque sergent Steiner, écœuré par la bêtise galonnée, mais qui aime se battre. Violence institutionnelle d’un côté, violence primaire de l’autre. Peckinpah donne raison à la seconde, tendue par le désir de survie. Mais, à la fin, on le sait bien, croix de bois, croix de fer, ils iront tous en enfer.
CROIX DE FER, Sam Peckinpah 1977, James Coburn, James Mason (guerre)@@ (E)
Sur le front russe, en 1943, alors que l'armée allemande connaît de sérieux revers et que le moral des troupes décline, le capitaine Stransky débarque dans la péninsule de Taman, en Crimée. Ce ...

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EVERY WHICH WAY BUT LOOSE (Doux, dur et dingue), James Fargo 1978, Clint Eastwood (comique)@



Pour arrondir ses fins de mois, Philo Beddoe, un camionneur, participe à des combats de boxe à mains nues où il demeure invaincu. Un jour, il tombe amoureux d'une chanteuse, Lynn, mais la jeune femme disparaît le lendemain. Accompagné de son orang-outang, Clyde et de son ami Orville, Philo part à la recherche de cette dernière. Poursuivis par une bande de motards hargneux et des policiers, le chemin de ce drôle de trio sera semé d'embûches.

TELERAMA
Country music, baston et rednecks bien allumés...sans oublier un grand singe. Une parenthèse récréative dans la filmographie d'Eastwood
EVERY WHICH WAY BUT LOOSE (Doux, dur et dingue), James Fargo 1978, Clint Eastwood (comique)@ (E)

Pour arrondir ses fins de mois, Philo Beddoe, un camionneur, participe à des combats de boxe à mains nues où il demeure invaincu. Un jour, il tombe amoureux d'une chanteuse, Lynn, mais la jeune femme disparaî ...

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GREASE, Randal Kleiser 1978, John Travolta, Olivia Newton Jones (musical)@


Comédie musicale qui a lieu dans l'Amérique des années 1950, dans lequel une fille et un garçon qui se sont rencontrés sur la plage sont réunis de façon inattendue à l'école. Elle ne comprend pas pourquoi il est si différent.
GREASE, Randal Kleiser 1978, John Travolta, Olivia Newton Jones (danse musical)@ (E)
Comédie musicale qui a lieu dans l'Amérique des années 1950, dans lequel une fille et un garçon qui se sont rencontrés sur la plage sont réunis de façon inattendue à l'école. El ...

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JO Jean Girault 1971, Louis De Funes, Bernard Blier, Claude Gensac, Michel Galabru@@


Un auteur dramatique, Antoine Brisebard, est victime de chantage. Le maître chanteur, Jo, menace de compromettre sa réputation en révélant le passé de sa femme Sylvie.
JO Jean Girault 1971, Louis De Funes, Bernard Blier, Claude Gensac, Michel Galabru (comique)@@ (E)
Un auteur dramatique, Antoine Brisebard, est victime de chantage. Le maître chanteur, Jo, menace de compromettre sa réputation en révélant le passé de sa femme Sylvie. ...

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JOE KIDD, John Sturges 1972, Clint Eastwood (western)@@


Début du XXe siècle, au Nouveau Mexique. Des paysans tentent d'obtenir les droits légaux d'exploitation de leurs terres, mais un gros propriétaire américain, Frank Harlan, a fait main basse sur leurs biens et fait régner la terreur.

TELERAMA
Produit et interprété par Clint Eastwood, Joe Kidd est un cocktail très à la mode – de l’époque –, composé de western « made in Italy » (recours à la violence, souvent gratuite) et de western américain des années 70, comme en témoigne la fascination pour des armes inhabituelles. Contrairement aux westerns réalisés par Eastwood lui-même, Clint Eastwood y incarne un héros macho et indestructible, un type de personnage conventionnel, à l’opposé de ceux de ses propres films. Si Joe Kidd laisse une trace dans l’histoire du western, c’est seulement parce qu’il est le seul film où l’on voit un train pénétrer dans un saloon...
JOE KIDD, John Sturges 1972, Clint Eastwood (western)@@ (E)
Début du XXe siècle, au Nouveau Mexique. Des paysans tentent d'obtenir les droits légaux d'exploitation de leurs terres, mais un gros propriétaire américain, Frank Harlan, a fait main basse sur leurs biens ...

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KRAMER CONTRE KRAMER, Robert Benton 1979, Dustin Hoffman, Meryl Streep (societe)@@@


Ted Kramer rentre chez lui, heureux de pouvoir annoncer à Joanna qu'il s'est vu confier une importante campagne de publicité, récompense d'un dévouement à toute épreuve aux intérêts de son entreprise. Cependant, Joanna ne lui en laisse pas le loisir. Elle lui déclare tout de go qu'elle le quitte et s'en va sans attendre, lui laissant la charge de Billy, leur fils. Tant bien que mal, Ted s'organise, entre travail, courses, ménage, toasts brûlés et réunions de parents d'élèves.

TELERAMA
En plein boom, dans les années 70-80, le divorce était alors le grand thème de société dont on aimait à débattre à longueur d'éditoriaux et de fictions en tout genre. Kramer contre Kramer en illustre méthodiquement toutes les tribulations, petits tracas et grands déchirements. Avec, petit supplément de modernité « d'époque », le point de vue d'un père « abandonné », obligé d'assumer seul, du jour au lendemain, le quotidien de son petit garçon.
Oscar du meilleur film en 1979, cette étude de moeurs est restée, peu ou prou, dans les mémoires des spectateurs, le film de référence sur le sujet. Qui, d'une rediffusion à l'autre de cette oeuvre presque trentenaire, n'a pas trituré son mouchoir devant la détresse de Ted Kramer, papa new-yorkais débordé et aimant (Dustin Hoffman, débordant de charme) ? Qui n'a pas senti, comme le jeune Billy, son petit coeur balancer, au jardin public, entre l'étreinte paternelle et le regard embué de la mère prodigue (Meryl Streep, que le film contribua à révéler) ?...
Certes, Robert Benton joue à fond la carte de l'attendrissement, appuyant avec toute son habileté de faiseur hollywoodien sur la détresse de l'enfant et le désarroi des parents. Mais, grâce à la verve et à la sensibilité des comédiens, à l'humour et à la justesse de scènes très quotidiennes (un repas maladroitement improvisé, une engueulade père-fils, un rendez-vous galant raté...), Benton ne fait pas la morale, ne prend parti pour aucun de ses personnages paumés, blessés et malgré tout pleins d'espoir, et son film reste, encore aujourd'hui, étonnamment tendre et vivant.
KRAMER CONTRE KRAMER, Robert Benton 1979, Dustin Hoffman, Meryl Streep (societe)@@@ (E)
Ted Kramer rentre chez lui, heureux de pouvoir annoncer à Joanna qu'il s'est vu confier une importante campagne de publicité, récompense d'un dévouement à toute épreuve aux intérêts de ...

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L AMANT DE POCHE, Bernard Queysanne 1978


Un jeune homme passe la nuit avec une inconnue qu'il a rencontré dans un bar et qui, ensuite, le chasse.

TELERAMA
Plus proche de la comédie que du drame, le film traite, de manière superficielle, des amours impossibles et des relations d'un fils avec ses parents.
L AMANT DE POCHE, Bernard Queysanne 1978 (E)
Un jeune homme passe la nuit avec une inconnue qu'il a rencontré dans un bar et qui, ensuite, le chasse.

TELERAMA
Plus proche de la comédie que du drame, le film traite, de manière superficielle, des amours ...

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L HORLOGER DE SAINT PAUL Bertrand Tavernier 1974, Philippe Noiret, Jean Rochefort@@


Michel Descombes est horloger à Lyon, dans le quartier de Saint-Paul. Depuis que sa femme l'a quitté, il élève seul son fils, Bernard. Un jour, Michel, convoqué par le commissaire Guilboud, découvre que son fils est recherché pour meurtre.
L HORLOGER DE SAINT PAUL Bertrand Tavernier 1974, Philippe Noiret, Jean Rochefort@@ (E)
Michel Descombes est horloger à Lyon, dans le quartier de Saint-Paul. Depuis que sa femme l'a quitté, il élève seul son fils, Bernard. Un jour, Michel, convoqué par le commissaire Guilboud, découvre ...

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L UNE CHANTE L AUTRE PAS, Agnes Varda 1977, Valerie Mairesse, Therese Liotard (societe)@@


Pauline, étudiante de 17 ans, souhaite quitter sa famille pour devenir chanteuse. Intéressée par une exposition de photographies représentant des femmes qu'elle trouve trop tristes, elle reconnaît l'un des modèles, Suzanne, qui, avec Jérôme, le photographe, a eu deux enfants. Les deux femmes se lient. Suzanne, de nouveau enceinte, peine à s'occuper de ses enfants, par manque d'argent ; pour l'aider à avorter, Pauline obtient de l'argent de ses parents sur un mensonge. Lorsque ceux-ci découvrent la supercherie, elle décide de les quitter et se lance dans la chanson.

L UNE CHANTE L AUTRE PAS, Agnes Varda 1977, Valerie Mairesse, Therese Liotard (societe)@@ (E)
Pauline, étudiante de 17 ans, souhaite quitter sa famille pour devenir chanteuse. Intéressée par une exposition de photographies représentant des femmes qu'elle trouve trop tristes, elle reconnaît l'un des ...

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LA BONNE ANNEE, Claude Lelouch 1973, Lino Ventura, Francoise Fabian (policier)@@


Charles et Simon, gangsters professionnels, font la connaissance de Françoise, antiquaire sur la Croisette. Simon tombe amoureux d'elle bien que tout les sépare : elle est plutôt cultivée, il est complètement matérialiste. Cette rencontre va bouleverser le coeur, mais aussi l'esprit de Simon. En effet, le magasin de Françoise jouxte la bijouterie Van Cleef et l'idée d'un hold-up germe peu à peu.
LA BONNE ANNEE, Claude Lelouch 1973, Lino Ventura, Francoise Fabian (policier)@@ (E)
Charles et Simon, gangsters professionnels, font la connaissance de Françoise, antiquaire sur la Croisette. Simon tombe amoureux d'elle bien que tout les sépare : elle est plutôt cultivée, il est complèteme ...

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LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR, John Badham 1977, John Travolta (danse)@@


A 19 ans, le jeune Tony Manero est le roi du weekend, la star des dance-floors de son quartier de Brooklyn. Mais la semaine, le retour à la vraie vie est difficile. Jusqu'au jour où Tony rencontre la belle Stephanie qui lui fait prendre conscience qu'il existe peut-être un autre monde à découvrir au delà des murs de brique des bas-quartiers de New York.

TELERAMA
Tony Manero vit dans Little Italy, à New York. Seule échappatoire à une vie réglée entre copains, famille, cuites et bagarres, le night-club, où, sur des musiques disco, Tony devient un as du ­déhanchement sensuel. Il rencontre Stephanie, une jeune danseuse. Formeront-ils un couple pour le concours de danse ?

Les années 1980, jugées grises et inhumaines, nous avaient au moins débarrassés de l’icône Travolta, costume blanc et doigt en l’air, imagerie kitsch d’une « fureur de vivre » de centre commercial. Mais revoir avec du recul cette Fièvre du samedi soir, pompe à dollars originelle, n’est pas inintéressant. Outre la fébrile musique des Bee Gees, on découvrira qu’il s’agit d’un film astucieux sur nos erreurs de jeunesse (l’équivalent américain de J’ai raté Télé-foot, de Renaud), sur une mode vestimentaire et musicale. La Fièvre du samedi soir peut ­encore en faire soupirer d’aise certains.

Un garçon de courses s’éclate en participant à des concours de danse disco. Du temps où seul le menton de John Travolta était grassouillet, il nous reste cette “Fièvre du samedi soir”, qui a gardé un excellent rapport qualité-paillettes.
LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR, John Badham 1977, John Travolta (danse)@@ (E)
A 19 ans, le jeune Tony Manero est le roi du weekend, la star des dance-floors de son quartier de Brooklyn. Mais la semaine, le retour à la vraie vie est difficile. Jusqu'au jour où Tony rencontre la belle Stephanie qui lui fa ...

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LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR, John Badham 1977, John Travolta, Karen Lynn Gorney, Donna Pescow (musical)@


A 19 ans, le jeune Tony Manero est le roi du weekend, la star des dance-floors de son quartier de Brooklyn. Mais la semaine, le retour à la vraie vie est difficile. Jusqu'au jour où Tony rencontre la belle Stephanie qui lui fait prendre conscience qu'il existe peut-être un autre monde à découvrir au delà des murs de brique des bas-quartiers de New York.

TELERAMA
Les années 1980, jugées grises et inhumaines, nous avaient au moins débarrassés de l’icône Travolta, costume blanc et doigt en l’air, imagerie kitsch d’une « fureur de vivre » de centre commercial. Mais, à l’heure où le disco est revenu à la mode, revoir avec du recul cette Fièvre du samedi soir, pompe à dollars originelle, n’est pas inintéressant. Outre la fébrile musique des Bee Gees, on découvrira qu’il s’agit d’un film astucieux sur nos erreurs de jeunesse (l’équivalent américain de J’ai raté Télé-foot, de Renaud), sur une mode vestimentaire et musicale. La Fièvre du samedi soir peut ­encore en faire soupirer d’aise certains.
LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR, John Badham 1977, John Travolta, Karen Lynn Gorney, Donna Pescow (musical)@ (E)
A 19 ans, le jeune Tony Manero est le roi du weekend, la star des dance-floors de son quartier de Brooklyn. Mais la semaine, le retour à la vraie vie est difficile. Jusqu'au jour où Tony rencontre la belle Stephanie qui lui fa ...

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LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR, John Badham 1977, John Travolta, Karen-Lynn Gorney (danse)@@


Tony Manero vit dans Little Italy, à New York. Seule échappatoire à une vie réglée entre copains, famille, cuites et bagarres, le night-club, où, sur des musiques disco, Tony devient un as du ­déhanchement sensuel. Il rencontre Stephanie, une jeune danseuse. Formeront-ils un couple pour le concours de danse ?

TELERAMA
Un garçon de courses s’éclate en participant à des concours de danse disco. Du temps où seul le menton de John Travolta était grassouillet, il nous reste cette “Fièvre du samedi soir”, qui a gardé un excellent rapport qualité-paillettes.
Les années 1980, jugées grises et inhumaines, nous avaient au moins débarrassés de l’icône Travolta, costume blanc et doigt en l’air, imagerie kitsch d’une « fureur de vivre » de centre commercial. Mais revoir avec du recul cette Fièvre du samedi soir, pompe à dollars originelle, n’est pas inintéressant. Outre la fébrile musique des Bee Gees, on découvrira qu’il s’agit d’un film astucieux sur nos erreurs de jeunesse (l’équivalent américain de J’ai raté Télé-foot, de Renaud), sur une mode vestimentaire et musicale. La Fièvre du samedi soir peut ­encore en faire soupirer d’aise certains.
LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR, John Badham 1977, John Travolta, Karen-Lynn Gorney (danse)@@ (E)
Tony Manero vit dans Little Italy, à New York. Seule échappatoire à une vie réglée entre copains, famille, cuites et bagarres, le night-club, où, sur des musiques disco, Tony devient un as du ­d ...

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LA FOLIE DES GRANDEURS Gérard Oury 1971, Louis De Funes, Yves Montand@@


Don Salluste profite de ses fonctions de ministre des Finances du roi d'Espagne pour racketter le peuple. Mais la Reine qui le déteste réussit à le chasser de la cour. Ivre de vengeance, il décide de la compromettre. Son neveu Don César ayant refusé de se mêler du complot, c'est finalement le valet de Don Salluste, Blaze, transi d'amour pour la souveraine, qui tiendra le rôle du Prince charmant.
LA FOLIE DES GRANDEURS Gérard Oury 1971, Louis De Funes, Yves Montand@@@ (E)
Don Salluste profite de ses fonctions de ministre des Finances du roi d'Espagne pour racketter le peuple. Mais la Reine qui le déteste réussit à le chasser de la cour. Ivre de vengeance, il décide de la compromet ...

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LA VEUVE COUDERC, Pierre Granier-Deferre 1971, Alain Delon, Simone Signoret (dramme)@@


Jean, bagnard en cavale, trouve refuge dans la ferme de la veuve Couderc. Il devient l'amant de cette femme plus âgée et lui avoue qu'il est recherché. La belle-famille de la veuve, qui la déteste, ne tarde pas à dénoncer Jean. Bientôt, la ferme est cernée par la police.

TELERAMA
Tout au long de sa carrière, Pierre Granier-Deferre (1927-2007) rendit de bons et loyaux services au star system français. Son début des années 1970 fut même brillant, avec, coup sur coup, deux adaptations de Simenon, Le Chat, où s’affrontaient Jean Gabin et Simone Signoret, puis cette Veuve Couderc, qui invente le duo Signoret-Delon. Elle a 50 ans et s’évertue à en paraître soixante, il a 36 ans et encore la fougue d’un jeune premier. Leur différence d’âge est au cœur d’une intrigue qui joue sur l’attraction taboue que vont vivre leurs personnages, dans la France rurale de 1934.
Un vagabond cachant un passé de bagnard offre ses services à une femme vêtue de noir, détestée par la famille de son défunt mari, qui veut récupérer sa ferme. Parce qu’il trouve trop bien sa place, l’étranger attise une violence qui couve, comme les œufs dans la couveuse achetée par la veuve. C’est elle, la figure de proue de ce drame annoncé, elle dont l’histoire lourde d’épreuves donne tout son prix au rêve de bonheur qui renaît. Le film se met pourtant surtout au service d’Alain Delon, en fait un séducteur irrésistible, un héros romantique ! Cette glorification qu’on qualifierait aujourd’hui de masculiniste a mal vieilli, mais Delon est évidemment à la hauteur. Il est en route vers son mythe et, dans le beau regard de Signoret, la fascination ne semble jamais feinte.
LA VEUVE COUDERC, Pierre Granier-Deferre 1971, Alain Delon, Simone Signoret (dramme)@@ (E)
Jean, bagnard en cavale, trouve refuge dans la ferme de la veuve Couderc. Il devient l'amant de cette femme plus âgée et lui avoue qu'il est recherché. La belle-famille de la veuve, qui la déteste, ne tarde pas &a ...

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LA VIE DEVANT SOI, Moshe Mizrahi, Simone Signoret


Madame Rosa habite Belleville, un quartier populaire de Paris où se côtoient beaucoup de Juifs, d'Arabes, de Noirs. Fatiguée, usée par la vie, elle s'occupe de jeunes enfants que lui a confiés l'Assistance Publique. L'un de ces petits est arabe, il s'appelle Mohamed. Il apprend que sa mère est morte tuée par son père. Il va désormais s'occuper de Madame Rosa, le plus et le mieux qu'il peut, jusqu'à la préserver de l'hopital et l'assister dans la mort.

TELERAMA
e film de Moshé Mizrahi vaut surtout pour l’époustouflante interprétation de Simone Signoret en prostituée retraitée qui peine à atteindre son appartement perché tout en haut d’un immeuble du quartier de Belleville, à Paris. Pour ce rôle, elle avait reçu en 1978 le César de la meilleure actrice, avant un nouveau triomphe aux Oscars où le réalisateur et son producteur avaient décroché la statuette du meilleur film international. Trop âgée pour bosser sur le trottoir, madame Rosa gagne sa croûte en gardant une ribambelle de marmots de prostituées plus jeunes, et notamment Momo, enfant d’origine algérienne auquel elle est très attachée et qu’elle tient à garder près d’elle, quitte à mentir sur son âge…
LA VIE DEVANT SOI, Moshe Mizrahi 1977, Simone Signoret (societe)@@ (E)
Madame Rosa habite Belleville, un quartier populaire de Paris où se côtoient beaucoup de Juifs, d'Arabes, de Noirs. Fatiguée, usée par la vie, elle s'occupe de jeunes enfants que lui a confiés l'Assistance ...

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LA VIE PRIVEE DE SHERLOCK HOLMES, Billy Wilder 1970, Robert Stephens, Colin Blakely (thriller)@@@


Sherlock Holmes, assisté de son fidèle Watson prend en charge l'affaire que vient lui soumettre Gabrielle Valadon après que l'on a tenté de mettre fin à ses jours : retrouver son mari disparu. L'enquête va emmener le couple de détectives jusqu'au bord du Loch Ness.

TELERAMA
Une rocambolesque enquête où se mêlent une veuve belge, des nains, des canaris, des moines trappistes, la reine Victoria, le monstre du loch Ness… Une version drôle et intelligente des aventures du célèbre détective.
C‘était l’un des rêves de Billy Wilder : des aventures inédites pour l’un de ses héros favoris (un pur esprit logique…), Sherlock Holmes, souvent adapté mais peu gâté par le cinéma. L’intrigue, qu’il imagine avec I.A.L. Diamond, est riche, baroque, drôle, superbe d’intelligence. Les criminels n’étant plus ce qu’ils étaient, Holmes s’ennuie ! Au point de se livrer à son vice favori : cette fameuse « solution à 7 % » de cocaïne (titre initialement prévu…) que tente de lui dissimuler le fidèle docteur Watson.

Holmes et Watson sont invités aux Ballets russes, où la première ballerine supplie le détective de lui faire un enfant, afin qu’il ait son intellect… Il s’en tire en suggérant qu’il vit parfaitement heureux avec son toubib… Par la suite, le « couple », cherchant à élucider la disparition du mari d’une jeune Belge (énigmatique Geneviève Page), se retrouve confronté à des cadavres de nains échappés d’un cirque, des canaris comme blanchis de terreur, des trappistes obéissant à un mot de passe mystérieux : « Jonas »…

Une merveille ! Osmose parfaite entre film d’aventures et comédie burlesque, avec ce duo étrange que forment un Watson égrillard et un Sherlock apeuré par les femmes. Avec son humour inimitable, Wilder résout même le mystère du monstre du loch Ness. Et avec une tendresse inattendue, il nous offre cette admirable séquence où un simple « au revoir », envoyé en morse à l’aide d’une ombrelle, devient, sur la musique de Miklós Rózsa, la plus belle des déclarations d’amour.
LA VIE PRIVEE DE SHERLOCK HOLMES, Billy Wilder 1970, Robert Stephens, Colin Blakely (thriller)@@@ (E)
Sherlock Holmes, assisté de son fidèle Watson prend en charge l'affaire que vient lui soumettre Gabrielle Valadon après que l'on a tenté de mettre fin à ses jours : retrouver son mari disparu. L'enquê ...

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LA ZIZANIE Claude Zidi 1978, Louis De Funes, Annie Girardot@@


Industriel ambitieux, Guillaume Daubray-Lacaze agrandit son usine de matériel de dépollution, détruisant du même coup le jardin de sa femme Bernadette, férue d'horticulture. Décidée à se venger de son mari, elle quitte le domicile conjugal, et se présente contre lui aux élections municipales.
LA ZIZANIE Claude Zidi 1978, Louis De Funes, Annie Girardot (comique)@@ (E)
Industriel ambitieux, Guillaume Daubray-Lacaze agrandit son usine de matériel de dépollution, détruisant du même coup le jardin de sa femme Bernadette, férue d'horticulture. Décidée à s ...

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LE CRIME DE L ORIENT EXPRESS, Sydney Lumet 1974, Albert Finney, Lauren Bacall, Ingrid Bergman (policier thriller)@@.jpg


Hercule Poirot traque un meurtrier lors d'un voyage en train où la plupart des passagers sont suspects... Portée par un casting de haut vol (Albert Finney, Lauren Bacall, Ingrid Bergman), une savoureuse adaptation hollywoodienne du best-seller d' Agatha Christie.

Dans le train express Istanbul-Calais, un drame vient troubler la quiétude des passagers. M. Ratchett, un homme d'affaires américain, est retrouvé poignardé dans sa couchette. Une douzaine de personnes sont suspectées. Toutes ont un alibi, mais restent étrangement liées au meurtre. Passager du train lui aussi, Hercule Poirot mène l'enquête. Ses seuls indices : un mouchoir de femme marqué de l'initiale "H", un cure-pipe, un bouton d'uniforme, un peignoir de soie blanc et les cendres d'un message…

Galerie de stars
Charme de l’exotisme à l'ancienne des rues d'Istanbul grouillant d'une foule bigarrée, train de légende aux couleurs cuivrées, délices des toilettes, des maquillages et des silhouettes… : avec Le crime de l'Orient-Express, Sidney Lumet rend hommage au raffinement du siècle passé, à travers le soin apporté aux décors et sa mise en scène délibérément classique. Si le dénouement du roman le plus populaire d'Agatha Christie ne fait plus mystère, l’on suit avec un délicieux plaisir – à l’instar du réalisateur, friand de comédiens mythiques – la galerie hétéroclite de stars qui se croisent dans les couloirs des voitures. De l’énigmatique Richard Widmark à Ingrid Bergman, irrésistible en bigote apeurée, oscarisée pour son interprétation, en passant par Sean Connery et Jacqueline Bisset, tous s’amusent de leurs personnages avec une évidente jubilation, pour des compositions hautes en couleur.

TELERAMA
Un train de luxe - et quel train ! - roulant à vive allure entre Istanbul et Calais est brutalement stoppé au milieu de la nuit. A l'aube, on trouve Ratchett, un riche Américain, poignardé dans sa cabine... Tous les romans d'Agatha Christie proposent le même type de « sport cérébral ». Recto, le meurtre, verso, la solution. Entre les deux, rien, ou presque. Le lecteur-joueur attend, tripote ses méninges, partagé entre l'envie de deviner et celle d'être surpris. C'est dire si ce long et statique intermède est difficile à porter à l'écran. Sidney Lumet cherche à rendre la devinette attrayante : dans les dorures de l'Orient-Express, il a su recréer une capiteuse et artificielle odeur de rétro. Côté stars, son wagon Pullman évoque le métro aux heures de pointe. Lauren Bacall, Anthony Perkins, Ingrid Bergman, Vanessa Redgrave et les autres forment les pièces luxueuses d'un puzzle réjouissant. Le film reste un jeu, frivole et sans conséquence. Mais, jusqu'au rebondissement final, on ne se lasse pas un instant de la partie.
LE CRIME DE L ORIENT EXPRESS, Sydney Lumet 1974, Albert Finney, Lauren Bacall, Ingrid Bergman (policier thriller)@@ (E)
Hercule Poirot traque un meurtrier lors d'un voyage en train où la plupart des passagers sont suspects... Portée par un casting de haut vol (Albert Finney, Lauren Bacall, Ingrid Bergman), une savoureuse adaptation hollywoodien ...

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LE DERNIER TANGO A PARIS, Bernardo Bertolucci 1972, Marlon Brando, Maria Schneider (erotique)@@


Paul, un Américain établi à Paris, et Jeanne font connaissance alors qu'ils visitent, un matin d'hiver, un grand appartement vide. Ils font l'amour sans rien savoir l'un de l'autre, pas même leurs prénoms. Paul loue l'appartement et le couple s'y donne rendez-vous jusqu'à ce que la situation devienne insoutenable.

TELERAMA
D'un fantasme (faire l'amour en un lieu désert avec une inconnue), Bertolucci a tiré un psychodrame audacieux, pathétique et morbide. Son héros déchiré tente de redécouvrir l'amour avec une expérience primitive. En s'accouplant avec frénésie, il cherche une pulsion de vie. Il ne fait qu'attiser sa pulsion de mort et imposer sa violence charnelle à sa partenaire dans une avilissante descente aux enfers. Pour finir lui-même en clown pitoyable dévirilisé.

Le film connut le scandale et le succès à cause de ses scènes hard et nihilistes. Il apparaît aujourd'hui comme une provocante clameur romantique, la peinture d'une utopie qui tourne à l'autopunition. C'est un film impitoyable sur l'aveuglement du mâle dominateur et l'impasse d'une fusion sexuelle sans tendresse.

Marlon Brando et Maria Schneider apportent au film une brutalité animale. Le premier s'est investi dans ce rôle intime au point d'y confesser sa propre enfance. La seconde a sidéré par l'aisance physique avec laquelle elle assumait ce personnage d'aventurière impudique.
LE DERNIER TANGO A PARIS, Bernardo Bertolucci 1972, Marlon Brando, Maria Schneider (erotique)@@ (E)
Paul, un Américain établi à Paris, et Jeanne font connaissance alors qu'ils visitent, un matin d'hiver, un grand appartement vide. Ils font l'amour sans rien savoir l'un de l'autre, pas même leurs prénoms. ...

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LE GENDARME EN BALLADE, Jean Girault 1970, Louis de Funes, Michel Galabru (comique)@


Alors qu'il somnolait dans son bureau, le gendarme de Saint-Tropez est réveillé par son chef en colère pour lui apprendre qu'il va être mis à la retraite, ainsi que tous ses fidèles compagnons. De jeunes et robustes recrues les remplaceront.

TELERAMA
Cruchot apprend avec stupeur que ses hommes et lui sont mis à la retraite. Déçu, le célèbre gendarme se retire dans le château de son épouse Josepha et commence à composer un musée de souvenirs du temps de sa gloire tropézienne. Sa retraite forcée est interrompue par une visite de Gerber et Merlot, qui lui annoncent que Fougasse, amnésique à la suite d'un coup reçu sur la tête, a été interné dans une clinique. Sans hésiter, Cruchot rassemble ses hommes pour aller le délivrer. Une fois l'opération réussie, la joyeuse bande retourne à Saint-Tropez et reprend l'uniforme, espérant ainsi provoquer un choc capable de rendre la mémoire à Fougasse...
LE GENDARME EN BALLADE, Jean Girault 1970, Louis de Funes, Michel Galabru (comique)@ (E)
Alors qu'il somnolait dans son bureau, le gendarme de Saint-Tropez est réveillé par son chef en colère pour lui apprendre qu'il va être mis à la retraite, ainsi que tous ses fidèles compagnons. De je ...

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LE JARDIN DES FINZI CONTINI, Vottorio de Sica 1970, Dominique Sanda, Helmut Berger (histoire guerre)@@


Italie, 1938. Ayant entrepris depuis peu de se convertir à l'antisémitisme, le régime fasciste multiplie les mesures vexatoires contre les Juifs italiens, mais la famille Finzi-Contini, pilier de l'aristocratie de Ferrare depuis des générations, ne croit pas à l'imminence de la menace. Les deux enfants adultes, Micól et Alberto, aiment bien donner des parties et jouer au tennis dans l'immense parc qui entoure le palazzo familial.

TELERAMA
Italie, 1938. Film obsédant de Vittorio De Sica, dont la mise en scène suggère la progression de l’antisémitisme et la corrosion du fascisme.
Dans la fin de carrière décevante de Vittorio De Sica, “Le Jardin des Finzi-Contini” est obsédant pour ses qualités esthétiques.
Le jardin des Finzi-Contini est ouvert : c’est l’occasion pour quelques jeunes gens de Ferrare d’entrer dans cette somptueuse propriété et d’y retrouver, sur le court de tennis, la belle Micòl. Mais, en 1938, dans l’Italie fasciste, les juifs sont exclus des écoles, des entreprises et… des clubs de tennis.

Ce film unique est dédié à l’évocation minutieuse et poignante d’une chose invisible : le sentiment de la fin. Dans le jardin de la propriété où Micòl et Giorgio retrouvent leur enfance, De Sica filme des arbres majestueux qui ont plus de cinq cents ans, et de frêles silhouettes. Il est dans la fragilité du présent, comme à la surface d’une réalité qu’il effleure pour dire tout ce qu’elle a d’éphémère. Ce style très particulier est d’une beauté sublime mais il faut accepter le fatalisme de ce film où tout est déjà joué. À la victoire impitoyable des exterminateurs, rien ne s’oppose ici. La mort hante le splendide jardin. Tout en choisissant un registre éminemment intime, De Sica donne toute sa résonance à l’Histoire en marche. L’atmosphère d’époque qu’il reconstitue fait ressentir la raréfaction de l’air pour les juifs, les décors deviennent souricière, le piège n’a plus qu’à se refermer. Ce film dont chaque plan dit la douceur de vivre qui s’en va, et qui déploie une délicatesse aérienne pour raconter une tragédie, finit par être d’une puissance émotionnelle rare.
LE JARDIN DES FINZI CONTINI, Vottorio de Sica 1970, Dominique Sanda, Helmut Berger (histoire guerre)@@@ (E)
Italie, 1938. Ayant entrepris depuis peu de se convertir à l'antisémitisme, le régime fasciste multiplie les mesures vexatoires contre les Juifs italiens, mais la famille Finzi-Contini, pilier de l'aristocratie de Ferra ...

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LE SAUVAGE Jean-Paul Rappeneau 1975, Yves Montand, Catherine Deneuve@@


Las de la vanité parisienne, Martin, créateur de parfums s'est exilé dans une île d'Amérique latine. Un jour qu'il est de passage à Caracas, sa nuit est troublée par l'irruption de Nelly, volcanique jeune femme fuyant son fiancée. Elle propose à Martin de lui vendre un Toulouse-Lautrec, emprunté à son patron, en guise de salaire. Martin accepte de l'aider à rentrer en France.
LE SAUVAGE Jean-Paul Rappeneau 1975, Yves Montand, Catherine Deneuve (aventure)@@ (E)
Las de la vanité parisienne, Martin, créateur de parfums s'est exilé dans une île d'Amérique latine. Un jour qu'il est de passage à Caracas, sa nuit est troublée par l'irruption de Nelly, volc ...

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LE SOUFFLE DE LA TEMPETE, Alan J. Pakula 1978,James Dean, Jane Fonda (western)@@


Fraîchement démobilisé, Frank rentre chez lui dans les plaines du Montana. Il va s'opposer à Ewing, un riche propriétaire terrien en passe de faire main basse sur toute la région. Frank va apporter son aide à Ella Connors, propriétaire d'un ranch que convoite Ewing.

TELERAMA
Le souffle de la tempête, c’est bien ce qui manque à ce western tardif et trompeur. Les magnifiques espaces du Texas ne semblent là que pour écraser davantage des personnages enfermés en eux-mêmes. La Seconde Guerre mondiale est sur le point de finir et le grand propriétaire terrien Jacob Ewing vient d’y perdre son fils, mais cela ne l’empêche pas de s’enferrer dans ses rêves de pouvoir. Il lui faut le ranch d’Ella Connors et, du même coup, la main de cette femme qui est criblée de dettes et s’entête à poursuivre l’élevage du bétail. En vendant une partie de sa propriété à Frank, un soldat revenu du front, Ella trouve plus qu’un allié. Mais fait de Jacob Ewing plus qu’un ennemi…

Même si les armes parlent, les duels que met en scène Pakula (deux ans après Les Hommes du président) opposent des passions intérieures, dignes d’une tragédie shakespearienne. Cette intensité dramatique se construit lentement, trop entrecoupée par des scènes de capture de bovins au lasso, purement décoratives. C’est dans les moments intimistes que le spectacle se joue : impérial, Jason Robards livre une composition épurée dans le rôle du despote de l’Ouest. Jane Fonda, qui n’a que trop peu de scènes avec lui, étonne par la dureté qu’elle confère au personnage d’Ella. Seul James Caan garde, pour jouer Frank, la décontraction d’un cow-boy séducteur, sur fond de ciel d’orage chargé de haine.
LE SOUFFLE DE LA TEMPETE, Alan J. Pakula 1978,James Dean, Jane Fonda (western)@@ (E)
Fraîchement démobilisé, Frank rentre chez lui dans les plaines du Montana. Il va s'opposer à Ewing, un riche propriétaire terrien en passe de faire main basse sur toute la région. Frank va apporter s ...

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LE TAMBOUR, Volker Schlöndorff 1979, David Bennent, Angela Winkler, Mario Adorf (guerre)@@@



En 1899, dans un champ de pommes de terre près de Dantzig (Gdansk), un fuyard se cache sous les jupes d'une paysanne kachoube. C'est ainsi qu'Anna Bronski conçoit sa fille Agnès, qui, à son tour, le 12 septembre 1924, met au monde le petit Oscar.

TELERAMA
Dantzig, 1924. Seule la promesse de recevoir un tambour le jour de son troisième anniversaire convainc le nouveau-né Oskar de ne pas retourner dans le ventre de sa mère ! Trois ans plus tard, l’enfant décide de ne plus grandir. Pendant ce temps, l’Histoire poursuit sa triste sarabande et le parti nazi menace…

Avec son petit tambour dont il ne se sépare jamais, Oskar sème partout la zizanie. Et grâce à sa voix stridente, il brise tout ce qui l’ennuie : paire de lunettes de son institutrice, pendule du salon familial, vitres du quartier.

Avec cette adaptation du roman de Günter Grass, Volker Schlöndorff ne se contente pas de multiplier les dérivations fantaisistes, il bâtit une fable métaphorique qui radiographie trente années de l’histoire allemande. Le film convainc quand il s’intéresse exclusivement à Oskar et à sa perception du monde. Mais il se révèle lourdement démonstratif dans la peinture allégorique des événements politiques. La mise en scène peine à relever les délirantes promesses du scénario. Le Tambour avait tout pour être un chef-d’œuvre, il se révèle seulement passionnant par intermittence.

LE TAMBOUR, Volker Schlöndorff 1979, David Bennent, Angela Winkler, Mario Adorf (guerre)@@@ (E)

En 1899, dans un champ de pommes de terre près de Dantzig (Gdansk), un fuyard se cache sous les jupes d'une paysanne kachoube. C'est ainsi qu'Anna Bronski conçoit sa fille Agnès, qui, à son tour, le 12 septe ...

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LES 3 JOURS DU CONDOR@@


Joseph Turner est un agent de la CIA chargé de réunir un maximum d'informations dans les livres d'espionnage afin d'en glaner des idées et de trouver les fuites quant aux pratiques de l'agence de renseignements. Sa vie va changer lorsqu'il retrouvera tous ses collègues assassinés pendant la pause-déjeuner. Turner, sous le pseudonyme de Condor va, dès lors, se lancer dans une course contre la montre dans le but de mettre au jour un réseau d'espions infiltré au coeur même de l'agence.
LES 3 JOURS DU CONDOR, Sydney Pollack 1975, Robert Redford, Faye Dunaway (policier)@@ (E)
Joseph Turner est un agent de la CIA chargé de réunir un maximum d'informations dans les livres d'espionnage afin d'en glaner des idées et de trouver les fuites quant aux pratiques de l'agence de renseignements. Sa vie ...

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LES BRONZES FONT DU SKI Jean-Marie Poire 1979, Christian Clavier, Thiery Lhermitte, Gerard Jugnot, Michel Blanc


La joyeuse troupe d'amis (plus connu sous le nom des `Bronzés') se retrouvent aux sports d'hiver. Les retrouvailles passées, problèmes sentimentaux, mésaventures en altitude et fous rires rythment les vacances des amis pour la vie ! L'équipe ira même se perdre en montagne.
LES BRONZES FONT DU SKI, Jean-Marie Poire 1979, Christian Clavier, Thiery Lhermitte, Gerard Jugnot, Michel Blanc (comique)@@@ (E)
La joyeuse troupe d'amis (plus connu sous le nom des `Bronzés') se retrouvent aux sports d'hiver. Les retrouvailles passées, problèmes sentimentaux, mésaventures en altitude et fous rires rythment les vacances de ...

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LES BRONZES, Patrice Lecomte 1978, Thierry Lhermitte, Christan Clavier, Josiane Balasko@@


En pleine nuit, exténués, des vacanciers débarquent dans un club de vacances situé en Côte-d'Ivoire. Bien décidés à rentabiliser au maximum cette semaine de vacances qu'ils ont pu s'octroyer et à oublier leur quotidien, ils vont vivre intensément ces huit jours qui vont être l'occasion de nouvelles rencontres.
LES BRONZES, Patrice Lecomte 1978, Thierry Lhermitte, Christan Clavier, Josiane Balasko (comique)@@ (E)
En pleine nuit, exténués, des vacanciers débarquent dans un club de vacances situé en Côte-d'Ivoire. Bien décidés à rentabiliser au maximum cette semaine de vacances qu'ils ont pu s'oct ...

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LES MOISSONS DU CIEL, Terrence Malick 1978, Richard Gere, Brooke Adams (societe)@@@


Bill, ouvrier en fonderie, sa soeur Linda et sa petite amie Abby quittent Chicago pour le Texas où ils sont embauchés dans un grand domaine. La beauté, l'humour et les tragédies de la vie quotidienne un relief particulier à ce grand spectacle de Terrence Malick.

TELERAMA
Des grappes d'ouvriers agricoles sont en partance pour les moissons dans des wagons du début du siècle. Les blés suivent la chorégraphie du vent. Les journaliers à 3 dollars, l'échine courbée sur la terre, ont l'aura des paysans de L'Angélus, de Millet. Le soleil incendie les champs, la colère embrase les hommes, l'eau des torrents se trouble sous les chevilles des femmes... Aidé par la photo somptueuse de Nestor Almendros, Terrence Malick fond la nature et les hommes en une unité organique.

A ce grand tout, il offre une conscience extérieure, une voix off philosophe : celle de Linda, gamine sauvage et sage. Elle raconte comment sa vie itinérante avec Bill, son grand frère, et Abby, la petite amie de celui-ci, les conduisit à suer sur les sacs de blé d'un riche propriétaire terrien. Et pourquoi Bill, tout à sa rage d'exploité, persuada Abby d'accepter les avances de ce fermier au coeur pur...

D'après cette drôle de gosse se rêvant « médecin de la terre » (comme pour sauver l'humanité à la racine), tous les hommes sont « un peu anges, un peu démons ». Sauraient-ils éviter le pire si la nature, soudain hostile, ne le précipitait ? Des nuées de sauterelles pleuvent sur ces êtres rongés par d'autres plaies. Au courroux du ciel succède le feu, puis le sang. C'est la fuite en avant. Pour les femmes, plus question de semailles ou de maison, mais d'une liberté à vivre en souvenir de leurs hommes. L'une prend un train, l'autre suit sa route. Terrence Malick clôt son drame panthéiste, douloureux et radieux, en les regardant juste partir... Une splendeur. — Guillemette Odicino
LES MOISSONS DU CIEL, Terrence Malick 1978, Richard Gere, Brooke Adams (societe)@@@ (E)
Bill, ouvrier en fonderie, sa soeur Linda et sa petite amie Abby quittent Chicago pour le Texas où ils sont embauchés dans un grand domaine. La beauté, l'humour et les tragédies de la vie quotidienne un relief pa ...

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LES VALSEUSES, Bertrand Blier 1974, Patrick Dewaere, Gerard Depardieu


Jean-Claude et Pierrot, deux loubards blagueurs, féroces et désoeuvrés, passent leur temps à bousculer et à chahuter leurs contemporains. Ils prennent un malin plaisir à commettre toutes sortes de petits délits, qui vont du vol à la tire sur un parking de supermarché à celui de voitures. Ce soir-là, c'est précisément celle du coiffeur qui est l'objet de leurs soins malhonnêtes.
LES VALSEUSES, Bertrand Blier 1974, Patrick Dewaere, Gerard Depardieu (road movie)@ (E)
Jean-Claude et Pierrot, deux loubards blagueurs, féroces et désoeuvrés, passent leur temps à bousculer et à chahuter leurs contemporains. Ils prennent un malin plaisir à commettre toutes sortes de p ...

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LITTLE BIG MAN, Arthur Penn sorti 1970, Dustin Hoffmann, Faye Donaway (western)@@


Âgé de 121 ans, Jack Crabb, seul survivant du massacre de Little Big Horn, raconte son histoire à un journaliste. Adopté par une famille de Cheyennes, ce visage pâle est surnommé Little Big Man à cause de son immense courage. Un jour, toute sa tribu est massacrée par les Blancs et Jack est alors recueilli par un pasteur et sa femme. Le jeune homme est partagé entre ses origines indiennes et son nouveau peuple.

TELERAMA
Jack Crabb a 121 ans. Il veut corriger quel­ques idées fausses sur l'Ouest. A 10 ans, orphelin, Jack est adopté par des Cheyennes, qui le baptisent Little Big Man. De retour chez les Blancs, il découvre qu'il a du talent pour manier les armes. Au moment des guerres indiennes...

Arthur Penn revisite le western sur le mode de la fresque picaresque, alternant humour - les déboires successifs de Jack, séducteur malgré lui ou gunfighter incapable de tuer - et lyrisme dramatique - les massacres perpétrés par les Tuniques bleues. L'ironie et le tragique se succèdent sans cesse, comme pour dire qu'il est impossible d'avoir un unique point de vue sur l'histoire du Far West, que celle-ci a été davantage subie - c'est le cas du héros, dépassé par les événements - que voulue.

Seule certitude, l'horreur de la guerre et la culpabilité de Custer, scènes qui, à l'époque du tournage, interpellaient directement la présence américaine au Vietnam. Dustin Hoffman est parfait tout au long de ses métamorphoses, et il est bien entouré, notamment par Faye Dunaway, irrésistible.
LITTLE BIG MAN, Arthur Penn sorti 1970, Dustin Hoffmann, Faye Donaway (western)@@ (E)
Âgé de 121 ans, Jack Crabb, seul survivant du massacre de Little Big Horn, raconte son histoire à un journaliste. Adopté par une famille de Cheyennes, ce visage pâle est surnommé Little Big Man &agrav ...

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MADAME CLAUDE, Just Jaekin 1977, Francoise Fabian, Klaus Kinski (societe erotique)@


Paris, fin des années 60. Madame Claude est à la tête d'un commerce florissant dédié à la prostitution qui lui confère un pouvoir sur le monde politique et criminel français. Mais la fin de son empire est plus proche qu'elle ne le pense. Femme de pouvoir dans un milieu et une époque d'hommes, à la veille des grands mouvements de libération de la femme, elle sera aussi le témoin de la fin d'une époque.

TELERAMA
La brochure de presse affirme que ce monde « n'a rien à voir avec celui de la prostitution au sens classique du mot ». On s'interroge sur ce que le classicisme du mot recouvre... Avec un tel sujet, on aurait pu faire le récit des turpitudes du grand monde : l'oligarchie y aurait été montrée dans l'exercice du plaisir, et la pourvoyeuse de ces débauches y serait dépeinte dans son rôle. Au lieu de cela, un film tout à fait médiocre et racoleur.
MADAME CLAUDE, Just Jaekin 1977, Francoise Fabian, Klaus Kinski (societe erotique)@ (E)
Paris, fin des années 60. Madame Claude est à la tête d'un commerce florissant dédié à la prostitution qui lui confère un pouvoir sur le monde politique et criminel français. Mais la fi ...

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MELINDA, Vincente Minnelli 1970, Barbra Streisand, Yves Montand (science fiction musical)@


Aux États-Unis, Daisy Gamble, jeune femme fantasque, doit accompagner bientôt son fiancé à un important dîner d'affaires, mais sa forte dépendance à la cigarette risque de le compromettre. Elle fait alors irruption dans un cours à l'université, donné par le docteur Marc Chabot, psychiatre utilisant l'hypnose. Celui-ci l'accepte comme cliente et dès la première séance, alors qu'elle est endormie, Daisy révèle sa personnalité dans une vie antérieure, celle d'une aristocrate anglaise.

TELERAMA
Marc Chabot, un psychanalyste réputé, soigne Daisy Gamble qui souffre d'une addiction au tabac. Au cours d'une séance d'hypnose, Daisy évoque des faits concernant une certaine Melinda Tentrees, qui vivait au XIXe siècle. Chabot pense que les souvenirs de Daisy proviennent d'une vie antérieure. Plus son analyse avance, plus il tombe amoureux de Daisy lorsqu'elle relate la vie de Melinda. Le personnage de Daisy au quotidien, vulgaire et agaçante, le laisse en revanche froid. Lorsqu'elle apprend l'expérience dont elle a été l'objet, sa patiente part en claquant la porte. Chabot est prêt à tout pour la revoir...
MELINDA, Vincente Minnelli 1970, Barbra Streisand, Yves Montand (science fiction)@ (E)
Aux États-Unis, Daisy Gamble, jeune femme fantasque, doit accompagner bientôt son fiancé à un important dîner d'affaires, mais sa forte dépendance à la cigarette risque de le compromettre. Elle ...

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METEOR, Ronald Neame 1979, Sean Connery (catastrophe)@


Un morceau d'astéroïde a été dévié de sa route par une comète. Ce météore a pris la direction de la Terre où il menace de s'écraser et de causer une gigantesque catastrophe. Seul le satellite américain Hercule pourrait le détourner, à condition que les Soviétiques prêtent leur concours.

TELERAMA
Heurté par une comète, un astéroïde explose, projetant un météore vers la Terre. Les experts évaluent à une semaine le temps que mettra le gigantesque amas de roches pour atteindre la planète bleue et l'anéantir. Russes et Américains unissent alors leurs efforts pour empêcher le désastre...
METEOR, Ronald Neame 1979, Sean Connery (catastrophe)@ (E)
Un morceau d'astéroïde a été dévié de sa route par une comète. Ce météore a pris la direction de la Terre où il menace de s'écraser et de causer une gigantesque cata ...

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MON NOM EST PERSONNE Tonino Valerii 1973, Terence Hill, Henri Fonda (western)@@



Personne, un jeune aventurier, veut convaincre un tireur renommé d'accomplir une dernière action d'éclat : combattre la Horde sauvage et ainsi rentrer dans l'Histoire.
MON NOM EST PERSONNE Tonino Valerii 1973, Terence Hill, Henri Fonda (western)@@ (E)

Personne, un jeune aventurier, veut convaincre un tireur renommé d'accomplir une dernière action d'éclat : combattre la Horde sauvage et ainsi rentrer dans l'Histoire. ...

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MONTY PYTHON et le sacre graal, Terry Jones 1975(comique)@


Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde partent à la recherche du Graal en chevauchant de bien étranges montures. Ils vont se retrouver dans un monde totalement insensé. La petite troupe va devoir passer une série d'épreuves en rencontrant un chevalier à trois têtes, des jouvencelles quelque peu entreprenantes et même un terrible lapin tueur.
MONTY PYTHON et le sacre graal, Terry Jones 1975(comique)@ (E)
Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde partent à la recherche du Graal en chevauchant de bien étranges montures. Ils vont se retrouver dans un monde totalement insensé. La petite troupe va devoir passer une s ...

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NOS PLUS BELLES ANNEES, Sydney Pollack 1973, Barbra Streisand, Robert Redford (sentimental)@@


Deux jeunes Américains se rencontrent sur les bancs de l'université en 1937. La jeune femme est militante communiste alors que lui est un tombeur sans conscience politique.

TELERAMA
Sydney Pollack déguise sa leçon d'Histoire en romance nostalgique. Aux démons­trations coups de poing il préfère le tête-à-tête amoureux sur une plage hivernale, et dissimule le pamphlet politique au creux d'une ou deux disputes enflammées. Mine de rien, dix années décisives se dévoilent ainsi, d'une anecdote à l'autre. Après l'Amérique victorieuse d'après guerre, sûre de sa supériorité morale, surgit le maccarthysme, vague de paranoïa anticommu­niste, intrusion totalitaire en pays démocratique avec son cortège de délations, de lâchetés.
A travers ses déchirures, le couple laisse apparaître le malaise d'une époque, la fin des illusions, du confort intellectuel de l'american way of life. Lui, Hubbell, scénariste à Hollywood, capitule, collabore à la chasse aux sorcières. Elle, Katie, la militante, tient tête. Interprétés avec chaleur, les tourtereaux de Nos plus belles années ne sont pas que des personnages-prétextes. Ils sont attachants, explosifs, bien vivants, et dessinent une belle tranche de vie, tendre et amère.
NOS PLUS BELLES ANNEES, Sydney Pollack 1973, Barbra Streisand, Robert Redford (sentimental)@@ (E)
Deux jeunes Américains se rencontrent sur les bancs de l'université en 1937. La jeune femme est militante communiste alors que lui est un tombeur sans conscience politique.

TELERAMA
Sydney Pollack déguise s ...

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NOUS IRONS TOUS AU PARADIS, Yves Robert 1977, Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos (comique)@@


Rongé par la jalousie, Étienne Dorsay, imagine divers stratagèmes pour identifier l'amant de sa femme. Parallèlement, il achète une maison à la campagne avec des amis. Peu après, Étienne, découvre que la photo de sa femme avec un autre homme n'est que la répétition d'une troupe de théâtre amateur. Or, cette dernière a bel et bien un amant.

TELERAMA
Suite (encore plus réussie que l’original) d’“Un éléphant, ça trompe énormément”. Allégresse et mélancolie y font bon ménage.
Trois ans ont passé (dans l’intrigue) depuis Un éléphant ça trompe énormément. Étienne, Daniel, Simon et Bouly, copains à la vie à la mort, connaissent des déboires sentimentaux…

Le succès colossal d’Un éléphant… incita Yves Robert et Jean-Loup Dabadie à récidiver. Bien leur en a pris, car cette suite est encore plus réussie que l’original. Le pot aux roses de la maison située près de l’aéroport et les parties de tennis absurdes (casque sur les oreilles) qui en découlent sont des moments d’anthologie. Le film, souvent hilarant, connaît parfois de brusques ruptures de ton (un deuil, un mariage inattendu).

Immatures, patauds, les hommes ne sont pas à la fête dans cette ronde boulevardière menée mine de rien par les femmes. Allégresse et mélancolie y font bon ménage, de sorte que la récréation a aussi le goût d’une chronique sur le temps qui passe. Pour notre plaisir, Bedos bredouille, Lanoux fanfaronne, Rochefort plastronne et Brasseur gouaille. Et le tout fait le même effet qu’une madeleine.
NOUS IRONS TOUS AU PARADIS, Yves Robert 1977, Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos (comique)@@ (E)
Rongé par la jalousie, Étienne Dorsay, imagine divers stratagèmes pour identifier l'amant de sa femme. Parallèlement, il achète une maison à la campagne avec des amis. Peu après, Étien ...

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ORANGE MECANIQUE, Stanley Kubrick 1971, Malcolm McDowell, Adrienne Corri, Patrick Magee (societe drame)@@


Alex et sa bande de délinquants (les Droogs), habit blanc et melon noir, sèment la terreur pour le plaisir dans une Angleterre futuriste. Un soir, ils font irruption chez un écrivain, qu’ils tabassent et dont ils violent et tuent la femme. Lors d’une autre agression, Alex est arrêté. En prison, on le choisit comme cobaye d’une ­expérience de réhabilitation.

TELERAMA
La force du film choc de Kubrick vient de sa capacité à placer le spectateur devant ses pulsions taboues, à considérer le cerveau comme un antre de la folie.
Orange mécanique se divise en trois parties. La première narre les sinistres exploits des Droogs sur fond de Beethoven passé à la moulinette synthétique de Walter Carlos. C’est la plus datée et la plus riche en tics à recycler, ce dont ne se sont pas privés les groupes de rock anglais. C’est un genre de comédie musicale, où des clowns punk en tenue d’escrime et slip kangourou par-dessus dansent un ballet sadique, entre Beckett et Starmania. La deuxiè­me partie, plus austère, décrit l’échec de toute morale appliquée au cas d’Alex. Impossible à mater selon la « méthode » Ancien Testament, l’ignoble individu se voit proposer un nouveau traitement… Enfin, la troisième partie nous fait entrer de plain-pied dans la ­folie, cette folie qui berce ou fait exploser les films de Stanley ­Kubrick. Un engrenage de délires paranoïaques auquel seule peut répondre une autre folie : celle du cinéaste. Et comme Kubrick est maître en la matière, c’est l’intensité de son dernier volet qui fait tenir à ce film baroque le choc du temps qui passe.
ORANGE MECANIQUE, Stanley Kubrick 1971, Malcolm McDowell, Adrienne Corri, Patrick Magee (societe drame)@@ (E)
Alex et sa bande de délinquants (les Droogs), habit blanc et melon noir, sèment la terreur pour le plaisir dans une Angleterre futuriste. Un soir, ils font irruption chez un écrivain, qu’ils tabassent et dont ils ...

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PEAU D ANE, Jacques Demy 1970, Catherine Deneuve, Delphine Seyrig (musical)@@


La reine mourante d'un royaume enchanté ordonne à son mari de n'épouser en secondes noces qu'une femme plus belle qu'elle. Or, seule sa fille la surpasse en grâce et en beauté. Le roi demande la main de cette dernière. La fée des Lilas conseille alors à sa filleule de feindre les plus extravagants caprices afin de décourager les assauts paternels.
PEAU D ANE, Jacques Demy 1970, Catherine Deneuve, Delphine Seyrig (musical)@@ (E)
La reine mourante d'un royaume enchanté ordonne à son mari de n'épouser en secondes noces qu'une femme plus belle qu'elle. Or, seule sa fille la surpasse en grâce et en beauté. Le roi demande la main de cet ...

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PHASE IV, Saul Bass 1974 (catastrophe)@


Un mystérieux signal est lance de l'espace. Sur Terre, dans le désert d'Arizona, des fourmis noires d'une espèce inconnue attaquent les humains. Au cours de ses observations en Arizona, l'entomologiste Ernest D. Hubbs est intrigué par une variété inconnue de fourmis noires, qui élimine un à un ses prédateurs. Un phénomène contre-nature qu'il décide d'étudier avec la collaboration de son assistant, James Lesko, spécialiste du langage animal. Tous deux installent sur place un laboratoire ultramoderne et entament une série d'expériences, non sans avoir évacué la région. Mais un couple de vieillards, les Eldridge, refuse d'abandonner la ferme qu'il occupe avec sa petite fille, Kendra...

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En plus de prouesses techniques pour filmer le difficilement filmable, ce film fait froid dans le dos, un one shot coup de maitre !
PHASE IV, Saul Bass 1974 (catastrophe)@ (E)
Un mystérieux signal est lance de l'espace. Sur Terre, dans le désert d'Arizona, des fourmis noires d'une espèce inconnue attaquent les humains. Au cours de ses observations en Arizona, l'entomologiste Ernest D. Hubbs e ...

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PICNIC A HANGING ROCK, Peter Weir 1975, Rachel Roberts, Dominic Guard


Le 14 février 1900, jour de la Saint-Valentin, en Australie. L'école de jeunes filles d'Appleyard organise un pique-nique à Hanging Rock, la montagne sacrée des aborigènes. Trois élèves et leur professeure partent explorer les passages étroits et intrigants entre les monolithes. En chemin, elles croisent deux jeunes garçons. Au retour à l'école, les quatre jeunes filles manquent à l'appel. On part à leur recherche et Albert retrouve Irma, vivante mais totalement amnésique.
PICNIC A HANGING ROCK, Peter Weir 1975, Rachel Roberts, Dominic Guard (drame)@@ (E)
Le 14 février 1900, jour de la Saint-Valentin, en Australie. L'école de jeunes filles d'Appleyard organise un pique-nique à Hanging Rock, la montagne sacrée des aborigènes. Trois élèves et le ...

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QUE LA FETE COMMENCE Bertrand Tavernier 1975, Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle@


À la mort de Louis XIV, le neveu de ce dernier, le duc Philippe d'Orléans, assure la régence jusqu'à la majorité de Louis XV. Toutefois, le duc est un homme des plus débauchés qui se laisse influencer par les mauvais conseils. En Bretagne, le marquis de Pontcallec élabore un complot destiné à renverser le duc. L'abbé Dubois se charge alors de mettre fin à la conspiration tout en utilisant le duc à des fins personnelles.

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C’est dans la veine d’un Alexandre Dumas saisi par la fièvre picaresque, d’un Saint-Simon à l’œil fureteur que Bertrand Tavernier brosse cet allègre tableau des frasques intimes de Philippe d’Orléans, monarque qui passait l’essentiel de son temps à lutiner les duchesses et les filles vénales, lors de « petits soupers » aux allures de bacchanales.
Sa fresque est cocasse, pleine de verve, d’humour et de mots irrespectueux, dont la vérité historique est attestée par les études de Michelet ou de Philippe Erlanger. Il s’applique ainsi à casser le vernis de l’Histoire officielle, et ses personnages ont une profondeur d’âme qui les rend émouvants et humains. Les notables hauts en couleur sont incarnés par de prodigieux comédiens dont Tavernier a encouragé la démence jubilatoire. Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle n’ont peut-être jamais été aussi grands.
Le film prend en outre une couleur pathétique grâce au personnage d’Emilie, la jeune prostituée pleine de tendresse et de douceur meurtrie. C’est elle qui personnifie le regard moral d’un Bertrand Tavernier par ailleurs passionné par la peinture des périodes de transition. La scène finale annonce les brasiers de 1789.
QUE LA FETE COMMENCE Bertrand Tavernier 1975, Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle (cape et epee)@ (E)
À la mort de Louis XIV, le neveu de ce dernier, le duc Philippe d'Orléans, assure la régence jusqu'à la majorité de Louis XV. Toutefois, le duc est un homme des plus débauchés qui se laisse i ...

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RABBI JACOB Gerard Oury 1973, Louis de Funes


À la suite d'un quiproquo, un homme d'affaires irascible et raciste se retrouve confronté, malgré lui, à un règlement de compte entre terroristes d'un pays arabe. Pour semer ses poursuivants, il se déguise en rabbin, après avoir croisé des religieux juifs en provenance de New York à l'aéroport d'Orly.
RABBI JACOB, Gerard Oury 1973, Louis de Funes (comique)@@@ (E)
À la suite d'un quiproquo, un homme d'affaires irascible et raciste se retrouve confronté, malgré lui, à un règlement de compte entre terroristes d'un pays arabe. Pour semer ses poursuivants, il se d&eacut ...

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ROCKY, John G Avildsen 1976. Sylvester Stallone


Rocky Balboa travaille pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute de temps à autre des combats de boxe pour quelques dizaines de dollars sous l'appellation de l'Étalon Italien. Cependant, Mickey, propriétaire du club de boxe où Rocky a l'habitude de s'entraîner, décide de céder son casier à un boxeur plus talentueux.

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Un boxeur paumé tient tête au champion du monde... Écrit par Stallone, le film possède une force d’évidence à laquelle on ne peut guère résister. On a tous en nous quelque chose de Rocky : son désir de reconnaissance, son goût pour les blagues nulles, ou un vieux survêtement gris qu’on continue de porter même s’il ne nous gâte guère. Quand il rentre chez lui, Rocky parle à ses poissons et ses tortues, version simplette du samouraï avec son canari. La solitude de ce type qui semble avoir laissé son QI au vestiaire nous émeut. On a mal pour lui lorsqu’il hurle son sentiment d’abandon à son vieil entraîneur. « Tout ce que je veux, c’est tenir », espère le challenger avant d’aller se faire casser le nez par Apollo Creed.
Avec ce film qu’il écrivit tout seul, Stallone ne célébrait pas la victoire. Bien plus subtil, il donnait à admirer l’obstination des graines de trottoirs, loubards pas méchants ou pauvres bougres comme le pote Mickey, à rester debout, encaisser les coups pour devenir quelqu’un. Dans notre souvenir, « Adrian ! » (prénom de l’épouse) était un cri victorieux, qui résonnait sur le ring. Pas du tout. À la femme de sa vie, petite empotée que l’amour a embellie, Rocky n’adresse qu’un feulement angoissé et tendre. Quand elle fend la foule pour lui, on la comprend.
ROCKY, John G Avildsen 1976. Sylvester Stallone (E)
Rocky Balboa travaille pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute de temps à autre des combats de boxe pour quelques dizaines de dollars sous l'appellation de l'Étalon Italien. Cependant, Mickey, propriétaire du club de bo ...

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SIERRA TORRIDE, Don Siegel, 1970, Clint Eastwood, Shirley MacLaine@


Au Nouveau-Mexique, au XIXe siècle, Hogan, mercenaire de son état, découvre que la femme qu'il vient de sauver des griffes de trois bandits est une religieuse. Celle-ci est recherchée par l'armée française pour avoir collecté des fonds destinés aux partisans mexicains.

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Hogan, mercenaire mutique, sauve la vie de Sara en butant ses trois agresseurs. Il découvre alors qu’elle est bonne sœur. Le duo-duel Clint Eastwood (pas tout à fait sorti de chez Leone) et Shirley MacLaine (têtue et insolente) fonctionne à merveille.
Le Mexique, pendant la présence française, dans les années 1860. Hogan est un aventurier américain au service de Benito Juárez, en lutte contre l’occupant. En chemin, il délivre Sara, une bonne sœur, en tuant les trois bandits qui s’apprêtaient à la violer.
Sierra torride est un projet que Budd Boetticher mûrissait depuis plusieurs années, mais qu’il n’avait jamais réussi à monter. C’est donc Siegel qui reprend le flambeau de cette découverte de l’amour sur fond de révolution, s’exposant ainsi aux remarques amères du réalisateur déçu de Sept Hommes à abattre : « Quand j’ai vu le film, je n’ai pas reconnu mon script. J’étais fou. Eastwood descendait tranquillement avec sa dynamite allumée, comme une star qui a lu la fin du scénario et qui sait qu’elle survivra. » Quoi qu’il en soit, ce western sympathique et bien rythmé – qui emprunte au cousin italien Sergio Leone le visage mangé par la barbe de l’homme sans nom, la musique de Morricone et un certain cynisme – est un agréable divertissement. Les rapports entre Sara et Hogan sont habilement développés, et l’humour qui en émane rappelle en mineur les affrontements Hepburn-Bogart ou Taylor (qui devait initialement jouer le rôle de Sara)-Burton.
SIERRA TORRIDE, Don Siegel, 1970, Clint Eastwood, Shirley MacLaine@ (E)
Au Nouveau-Mexique, au XIXe siècle, Hogan, mercenaire de son état, découvre que la femme qu'il vient de sauver des griffes de trois bandits est une religieuse. Celle-ci est recherchée par l'armée fran&cced ...

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TAXI DRIVER, Martin Scorsese 1976, Robert De Niro, Jodie Foster (thriller)@@


Depuis son retour du Vietnam, Travis Bickle est contraint de prendre quantité de tranquillisants pour dormir. Il devient taxi de nuit, évoluant dans un New York où se mêlent délinquants, drogués et prostitués. Dans la journée, il écrit son journal dans lequel il se dit laid et incompris.

TELERAMA
Dès les premières secondes, la musique de Bernard Herrmann évoque l’enfer, tandis que, tout engluée de fumées, émerge New York. Une ville que le héros (Robert De Niro), un ancien du Vietnam, contemple avec dégoût : trop de drogués, de pervers, d’hystériques…
On n’est pas très loin de Mean Streets, et le regard du jeune Martin Scorsese n’est pas dénué d’un certain moralisme : il y a toujours, chez ce cinéaste, même dans ses films les plus récents, le sens de la faute, l’obsession du péché. L’ambiguïté, c’est que Travis le taxi, qui note ses pensées purificatrices dans son journal intime et travaille vingt-quatre heures sur vingt-quatre, est aussi fêlé que ceux qu’il observe. Un être fruste, inculte, qui ne quitte son travail que pour aller jouer les voyeurs dans des cinémas pornos. Repoussé par une fille de la haute, blonde et sage, il devient une bombe à retardement, prêt à la fois à assassiner un candidat à la présidence et à sauver une préadolescente de la prostitution. Une sorte de saint pervers, comme le héros de Flannery O’Connor adapté par John Huston dans Le Malin… Dans un pays cinglé, la folie d’un tel type ne peut qu’être célébrée. D’où le dénouement ironique de ce film hyperviolent et brillantissime, Palme d’or à Cannes.
TAXI DRIVER, Martin Scorsese 1976, Robert De Niro, Jodie Foster (thriller)@@ (E)
Depuis son retour du Vietnam, Travis Bickle est contraint de prendre quantité de tranquillisants pour dormir. Il devient taxi de nuit, évoluant dans un New York où se mêlent délinquants, drogués et p ...

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THE FRENCH CONNECTION, William Friekin 1971, Gene Hackman, Roy Scheider, Fernando Rey (thriller policier)@@


"Popeye" Doyle et Buddy Russo, deux flics des narcotiques, mettent à jour un important trafic d'héroïne qui prend sa source en France et finit dans les rues de New York. De planques en filatures, d'arrestations musclées en poursuites explosives, les inspecteurs entament une chasse à l'homme implacable pour démanteler ce que les archives du crime appellent désormais la "French Connection".

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Popeye, un policier sans états d'âme, traque un puissant trafiquant de drogue, M. Charnier (sic). Perquisitions, filatures... En remontant la filière française, la plaque tournante est localisée : Marseille. Inspiré d'un fait divers authentique survenu en 1962, French Connection a démythifié d'un coup tous les films policiers. Son morceau de bravoure : la longue course-poursuite entre une voiture... et une rame de métro aérien dont le conducteur est obligé de brûler les feux ! Très spectaculaire, la scène révèle l'acharnement, aux limites de l'absurde, du policier.

L'action, ici, fait partie intégrante du caractère fruste des personnages. La violence ne peut se dissocier du côté exalté du policier, qui réagit viscéralement aux injustices de son métier. Popeye jubile dans des situations inquiétantes ! La mise en scène alterne les séquences de reportage et de brusques explosions de sauvagerie. En laissant les commandes à un jeune réalisateur, le producteur de Bullitt et le scénariste de Shaft (Les Nuits rouges de Harlem) ont fait le bon choix. C'était le cinquième film de William Friedkin, qui, à 36 ans, a remporté un triomphe international, confirmé par le suivant, L'Exorciste. Depuis, le cinéaste a livré, ­entre deux commandes, des films à l'ambiguïté et à la noirceur très peu hollywoodiennes, comme Police fédérale, Los Angeles, le dérangeant Bug ou, plus récemment, le percutant Killer Joe. On trouve ici les fondements de cet univers où le bien et le mal coexistent de façon troublante.
THE FRENCH CONNECTION, William Friekin 1971, Gene Hackman, Roy Scheider, Fernando Rey (thriller policier)@@ (E)
"Popeye" Doyle et Buddy Russo, deux flics des narcotiques, mettent à jour un important trafic d'héroïne qui prend sa source en France et finit dans les rues de New York. De planques en filatures, d'arrestations ...

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UN ELEPHANT CA TROMPE ENORMEMENT, Yves Robert 1976, Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos (comique)@@


Les mésaventures, notamment sentimentales, de quatre copains, restés de grands enfants à l'approche de la quarantaine et unis par une profonde amitié qui leur permet de traverser les difficultés de la vie. Etienne est heureux dans son couple, mais il est obsédé par l'image d'une jeune femme en robe rouge.

TELERAMA
Quatre copains. Étienne, mari modèle, qui flashe sur une mystérieuse femme en rouge ; Bouly, bon vivant volage ; Simon, médecin harcelé par sa mère abusive ; enfin Daniel, qui cache bien son jeu…
Du tennis alors en vogue (le quatuor en socquettes et short blanc, c’est quelque chose) aux grands bureaux pour cadres sup cravatés, on reconnaît la France bourgeoise des années 1970, période giscardienne, et son sujet fétiche : les quadras. Aujourd’hui, le vaudeville se savoure surtout pour ses acteurs. Rochefort cumule très bien les maladresses en play-boy ridicule ; Lanoux est excellent en chialeur violent ; Bedos et Villalonga s’agacent divinement ; quant à Brasseur, son rôle d’homo discret est plutôt gonflé, vu l’époque, encore limitée à l’image de la grande folle. Mais le plus drôle, c’est peut-être Christophe Bourseiller (jadis coutumier des rôles de jeunots intellos), impayable en amoureux transi collé aux basques de Danièle Delorme.
UN ELEPHANT CA TROMPE ENORMEMENT, Yves Robert 1976, Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos (comique)@@ (E)
Les mésaventures, notamment sentimentales, de quatre copains, restés de grands enfants à l'approche de la quarantaine et unis par une profonde amitié qui leur permet de traverser les difficultés de la vie. ...

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UN ETE 42, Robert Mulligan 1970, Jennifer O'Neill, Gary Grimes (sentimental)@@


Hermie se souvient avec nostalgie de cet été 42 lorsqu'il avait 15 ans. Garçon timide et rêveur, il avait bien du mal à aborder les filles de son âge. Lorsqu'apparut dans sa vie Dorothy, une jeune femme dont le mari était à la guerre.

TELERAMA
Un film sur l'adolescence d'une autre époque . Une belle musique de Michel Legrand un peu répétitive, de la nostalgie de l'insouciance, un peu d'humour et d'amour des longueurs surtout la fin = un été 42
UN ETE 42, Robert Mulligan 1970, Jennifer O'Neill, Gary Grimes (sentimental)@@ (E)
Hermie se souvient avec nostalgie de cet été 42 lorsqu'il avait 15 ans. Garçon timide et rêveur, il avait bien du mal à aborder les filles de son âge. Lorsqu'apparut dans sa vie Dorothy, une jeune fem ...

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UN HOMME NOMME CHEVAL, Elliot Silverstein 1970, Richard Harris, Judith Anderson (western)@@


Durant une partie de chasse, Lord John Morgan est capturé par un groupe d'indiens Sioux. Il comprend peu à peu à leur mode de vie, et finit par être considéré comme un des leurs.

TELERAMA
Un Lord anglais est capturé par les Sioux. 1970 : l’heure est au western pro-Amérindiens, entre hymne animiste et pamphlet politique. Étonnant.
En 1970, aux États-Unis, en pleine guerre du Vietnam, sortaient en salles trois westerns engagés. Little Big Man (Arthur Penn), Le Soldat bleu (Ralph Nelson) et Un homme nommé Cheval (Elliot Silverstein) prenaient le parti des Indiens contre les Yankees. Et même si nombre de Cheyennes et de Sioux dans ces films pourtant contestataires étaient encore joués par des acteurs américains, mexicains ou grecs, il faut reconnaître qu’ils ont chacun apporté un contrechamp remarquable à l’histoire de la conquête de l’Ouest.

Entre trip animiste et ode au vivre-ensemble
Dans Un homme nommé Cheval, John Morgan, jeune lord anglais parti chassé dans le nord-ouest des États-Unis, est capturé par des Sioux. Le chef de la tribu l’offre comme esclave à sa vieille mère Buffalo Cow Head (jouée par l’actrice australienne Judith Anderson, la gouvernante flippante dans le Rebecca de Hitchock !) qui l’utilise comme bête de somme. Petit à petit, le lord va s’intégrer à la tribu, jusqu’à épouser la sœur du chef. Et quand des Shoshones viennent attaquer le village, John a définitivement choisi son camp.

Plus qu’un western, le film est une totale plongée en pays amérindien : les personnages parlent la langue des Sioux pendant deux heures, sans aucun sous-titre ! Entre le trip animiste (pour ses plans d’animaux et de nature idéalisée avec filtre orange et flous artistiques) et l’ode au vivre-ensemble, Un homme nommé Cheval est, vingt ans avant Danse avec les loups, de Kevin Costner, un bel hommage au peuple Sioux. Richard Harris joue un converti convaincant, il se donne tout entier dans des scènes fortes dont celle, restée célèbre, de son initiation où il est pendu, accroché par le torse, dans un tipi aux allures de cathédrale.
UN HOMME NOMME CHEVAL, Elliot Silverstein 1970, Richard Harris, Judith Anderson (western)@@ (E)
Durant une partie de chasse, Lord John Morgan est capturé par un groupe d'indiens Sioux. Il comprend peu à peu à leur mode de vie, et finit par être considéré comme un des leurs.

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VOYAGE AU BOUT DE L ENFER, Michael Cimino 1978, Robert De Niro, Christopher Walken(guerre)@


En 1968, Mike, Steven, Nick, Stan et Axel travaillent dans l'aciérie du bourg de Clairton, Pennsylvanie, ils forment une bande très liée. A Clairton, les histoires de coeur vont de bon train : Steven épouse Angela, bien qu'elle soit enceinte d'un autre, et Nick flirte avec Linda qui semble troubler Mike. Hors cette tranquillité est rattrapée par la guerre du Vietnam lorsque Mike, Steven et Nick sont mobilisés pour partir au combat.
VOYAGE AU BOUT DE L ENFER, Michael Cimino 1978, Robert De Niro, Christopher Walken (guerre)@ (E)
En 1968, Mike, Steven, Nick, Stan et Axel travaillent dans l'aciérie du bourg de Clairton, Pennsylvanie, ils forment une bande très liée. A Clairton, les histoires de coeur vont de bon train : Steven épouse Angel ...