Bérengère et Vincent se marient dans le respect des traditions bourgeoises. Selon la coutume, familles et amis se réunissent à la campagne par une belle journée de printemps. Journée joyeuse pour certains, douloureuse pour d'autres, en tous les cas déterminante et inoubliable pour tous. Comme les liens du sang ne sont pas toujours ceux du coeur, cette journée va vite devenir l'heure de vérité, toute génération confondue.
TELERAMA
Plutôt réussi, entre méchanceté et mélancolie. Le couple Jean-Pierre Marielle-Danielle Darrieux pique la vedette aux autres. Sauf à Clémence Poésy, si gracieuse.
Pour un cinéaste, un mariage, c’est toujours un casse-tête. Denys Granier-Deferre s’en sort en zigzaguant plus ou moins élégamment parmi les convives. Dans les noces de cinéma, comme dans les vraies, d’ailleurs, il y a les convives qu’on apprécie et les autres. Ici, on aime Clémence Poésy, gracieuse dans sa robe de mariée. Hélène Fillières, qui drague les esseulés. Léa Drucker, s’apercevant soudain qu’elle n’aurait pas dû épouser Christophe Alévêque, qui joue intelligemment les imbéciles...
Mais c’est un vieux couple qui, insensiblement, s’empare du film pour y faire naître une émotion imprévue. Sur un banc, la nuit, Danielle Darrieux murmure des mots d’amour à Jean-Pierre Marielle, l’homme qu’elle n’a jamais oublié. Ce pourrait être ridicule, mais non, grâce à eux, tout devient beau, et doux, et triste, et fou...