LES RIVIERES POURPRES 2, Olivier Dahan 2004, Jean Reno, Benoit Magimel (thriller)@ ()
Le commissaire Niemans mène l'enquête pour élucider une terrifiante affaire: celle d'un homme retrouvé emmuré dans un monastère de Lorraine. Plus loin, le capitaine Reda, qui fut autrefois son élève, découvre un illuminé, sosie du Christ, à moitié mort au pied d'une église.
TELERAMA
Un sosie du Christ est poignardé par des moines noirs, et un trésor d’anciens nazis… La réalisation fait son effet, jeune et pas prise de tête. On s’amuse.
Les Rivières pourpres, c’est le rouleau compresseur du film d’action bien de chez nous. Il y a une surprise quand même : du numéro 1, signé Mathieu Kassovitz, à ce numéro 2, piloté par Olivier Dahan (avant La Môme), la qualité s’est améliorée. L’action se dépayse du côté de la Meuse, et croise la ligne Maginot avec une piste biblique. On assassine un Pierre, un Simon, un Thomas : les apôtres ont du souci à se faire…
Même s’il tourne à l’embrouille confuse, le scénario a un côté série B qui n’est pas déplaisant. Et, dans le rôle du flic new look, Benoît Magimel remplace avantageusement Vincent Cassel. Avec ça, Olivier Dahan ne faillit pas à sa mission d’accommoder le thriller à la sauce de son temps. Inspirée du clip et du cinéma américain, sa mise en scène est tout en rythme, en vitesse, en mouvements et en enchaînements. Rien n’accroche. Au risque qu’il ne reste, finalement, qu’un vague sentiment d’inconsistance.