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JUNGLE FEVER, Spike Lee 1991, Wesley Snipes, Annabella Sciorra (societe racisme)@@



JUNGLE FEVER, Spike Lee 1991, Wesley Snipes, Annabella Sciorra (societe racisme)@@
(taille reelle)
JUNGLE FEVER, Spike Lee 1991, Wesley Snipes, Annabella Sciorra (societe racisme)@@ ()

À New York, Flipper, un architecte afro-américain, a parfaitement réussi sa carrière et vit heureux en ménage avec Drew. Lorsqu'il prend pour maîtresse Angela, sa secrétaire intérimaire, une Italo-américaine, sa vie est mise sens dessus dessous. Drew le chasse et sa liaison provoque un scandale, entretenu par des préjugés raciaux.

TELERAMA
Un dur constat sur l’intolérance et le racisme, par l’un des maîtres du genre.
Avant son retour en grâce avec BlacKkKlansman (2018), Spike Lee, infatigable militant afro-américain, avait connu ses premières heures de gloire au début des années 1990. Tourné entre le sommet Do the right thing (1989) et le biopic Malcolm X (1992), Jungle Fever relate la liaison impossible, à New York, entre un architecte noir et une secrétaire d’origine italienne. Le racisme est, bien sûr, la véritable « fièvre » du titre, celle qui contamine tous les personnages. Chaque communauté est aussi obsédée l’une que l’autre par la pureté raciale, en témoigne l’utilisation récurrente des mots « quarteron » et « octavon », termes déshumanisants qui renvoient davantage à la zoologie ou aux mathématiques.

La pression sociale s’abattant sur les héros est si forte que, par une sorte de révisionnisme affectif, ils reconsidèrent peu à peu les fondements de leur amour, pour conclure qu’il était uniquement mû par la curiosité ethnique. On reproche souvent au réalisateur d’être démonstratif. Mais il sait aussi prendre de la distance par l’humour (formidable réunion de femmes parlant de leurs hommes), ou magnifier une réalité brute par l’inventivité de sa mise en scène (hypnotique séquence dans un squat d’accros au crack). Jungle Fever est moins prophétique que Do the Right Thing. Il n’en reste pas moins d’une actualité brûlante.

SYNOPSIS
Flipper Purify, jeune architecte noir, a tout pour être heureux. Il est marié, père d'une petite fille, vit dans un quartier huppé et sa carrière au sein du cabinet qui l'emploie s'annonce brillante. Fils d'un ancien pasteur traditionaliste, Flipper passe son temps libre à lutter en faveur des droits des Noirs. On lui impose une secrétaire d'origine italienne, Angela. Flipper et Angela sont attirés l'un par l'autre et deviennent amants. Mais leur liaison provoque le scandale dans leurs communautés respectives, extrêmement racistes. Flipper est mis à la porte de la maison par sa femme, tandis qu'Angela subit de violentes agressions au sein de sa famille. Le couple décide de prendre un appartement...


(edit IPTC)