INNOCENCE, Lucile Hadzihalilovic 2013, Sophie Curtis, Kelly Reilly (fantastique)@ ()
Un nouvel élève d'une école préparatoire exclusive est sous le choc lorsqu'il apprend que ses séduisantes enseignantes conservent leur apparence en buvant le sang des jeunes filles vierges.
TELERAMA
Que cache cet internat presque sans adultes, où les fillettes semblent livrées à elles-mêmes hors des cours de danse et de sciences naturelles ? Une organisation démoniaque ou une utopie d'éducation ? La réalisatrice préfère entretenir le trouble, au risque d'un certain systématisme. A semer des symboles et des présages un peu partout, Innocence fait parfois du surplace. Mais, en matière d'apprentissage poétique, il surpasse Les Choristes.
C'est l'adaptation d'une nouvelle de Frank Wedekind, dramaturge de la fin du XIXe : un univers en soi, doux et inquiétant à la fois, avec ses rituels et ses règles. Le style original de Lucile Hadzihalilovic (remarquée avec La Bouche de Jean-Pierre) s'impose à travers sa mise en scène du silence, ses touches de couleur, le rôle dynamique accordé au décor.