Nouvelle rentrée des classes pour l'élève Ducobu, Léonie Gratin et l'instituteur Latouche. Hélas, cette année, un rival de taille pour Ducobu arrive à l'école : TGV, le roi de la triche. Alors que la situation financière de Saint-Potache devient désastreuse, les deux cancres vont devoir unir leurs créativités pour remporter un concours de chant et sauver leur école.
TELERAMA
Ducobu, cancre récidiviste, ici présent pour la troisième fois de l’histoire du cinéma. Sans surprise, cette suite de suite de comédie semble fraîchement décongelée des années 50.
Pourquoi ? Non, mais vraiment… Pourquoi ? C’est à peu près la seule question qui taraude le spectateur égaré, hypnotisé par les rayures tendance Maya l’abeille du petit Ducobu, cancre récidiviste, ici présent pour la troisième fois de l’histoire du cinéma (125 ans, pour en arriver là… ).
À mi-chemin entre les invendus de L’Almanach Vermot et les pires blagues de Toto (ou de votre Tonton Roger, dit « le pénible », en fin d’apéro), cette suite de suite de comédie semble fraîchement décongelée des années 50. Jusqu’au bonnet d’âne, qui fait ici son grand retour dans la salle de classe, raccord avec des gags Quatrième république, aussi usés que le fond de culotte de Petit Gibus dans la Guerre des Boutons. Sauf que le Petit Gibus, lui, il était drôle.
Ici, tout tombe tragiquement à plat, même les tentatives du pauvre Ducobu pour prendre en marche le train de la modernité (une improbable histoire de machine à modifier la voix, pour tricher à un concours de chant télévisé). En maître d’école dépassé, Élie Seimoun bat des records de cabotinage hystérique, pas aidé non plus par la nullité quasi déprimante des dialogues. À sa décharge, tout le monde surjoue, même les enfants. Adapté d’une fameuse bande dessinée – déjà pas très fute-fute – de Zidrou et Godi, ce troisième (et dernier, hein ?) épisode (après un film en 2011 et un autre en 2012) est aussi maladroit et paresseux que son jeune héros.