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BREAKDOWN POINT DE RUPTURE, Jonathan Mostow 1997, Kurt Russel, J. T. Walsh, Kathleen Quinlan (thriller road movie)@@



BREAKDOWN POINT DE RUPTURE, Jonathan Mostow 1997, Kurt Russel, J. T. Walsh, Kathleen Quinlan (thriller road movie)@@
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BREAKDOWN POINT DE RUPTURE, Jonathan Mostow 1997, Kurt Russel, J. T. Walsh, Kathleen Quinlan (thriller road movie)@@ ()

Jeff et Amy ont décidé de changer de vie et de tout plaquer pour aller s'installer en Californie, mais leur voiture tombe en panne, en plein désert. Par chance, un camionneur propose d'amener Amy au restaurant le plus proche pour chercher du secours.

TELERAMA
Ne pas tomber en panne dans l’Amérique profonde. Et ne pas laisser un routier sympa emmener votre femme. Film malin où l’angoisse naît de la parano du héros.

Un désert, un camion monstrueux et une bagnole agonisante avaient suffi au jeune Spielberg pour faire Duel, un modèle du film d’angoisse. On y pense forcément en voyant Breakdown. On serait même prêt à parier que Jeff (Kurt Russell, impec), la victime, y pense aussi, au début, quand la situation n’est pas encore alarmante et se limite à une prise de bec bizarre avec un conducteur teigneux dans une station-service. Puis Jeff et sa femme, Amy (Kathleen Quinlan), tombent en panne dans une région désertique. Un routier tout ce qu’il y a de sympa emmène la belle dame au bar le plus proche, afin qu’elle appelle une dépanneuse. Et puis plus rien : Amy a disparu dans la nature…

Dans cette histoire de dingue, Jeff est d’abord impuissant. La montée de la parano est habilement menée. Jeff tourne en rond dans un vaste nulle part où les rares habitants, louches ou non, paraissent engourdis, indifférents. Une fois les crapules identifiées, Breakdown passe la quatrième en misant sur l’action et les courses-poursuites. Pris pour cible, Jeff improvise : descente d’un torrent, stock car, etc.

Dans ce western contemporain, les décors ont de la gueule et les protagonistes se coulent bien dedans. Américains moyens, les méchants sont ordinaires et inquiétants pour ça. Sans héros ni effets spéciaux dévorants, Breakdown fout les chocottes en jouant de manière efficace et honnête la carte du réalisme. Ce serait dommage de s’en priver.


(edit IPTC)