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22 cantique 2



22 cantique 2
(taille reelle)
Cantique des cantiques 2 - C’est la voix de mon bien-aimé ! Le voici, il vient, ()
- Je suis un narcisse de Saron,
un lis des vallées.
- Comme un lis au milieu des épines,
telle est mon amie parmi les jeunes filles.

- Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt,
tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes.
J’ai désiré m’asseoir à son ombre,
et son fruit est doux à mon palais.
Il m’a fait entrer dans la maison du vin ;
et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour.
Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins,
fortifiez-moi avec des pommes ;
car je suis malade d’amour.

Que sa main gauche soit sous ma tête,
et que sa droite m’embrasse !

- Je vous en conjure, filles de Jérusalem,
par les gazelles et les biches des champs,
ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour,
avant qu’elle le veuille.

C’est la voix de mon bien-aimé !
Le voici, il vient,
sautant sur les montagnes,
bondissant sur les collines.
Mon bien-aimé est semblable à la gazelle
ou au faon des biches.

Le voici, il est derrière notre mur,
il regarde par la fenêtre,
il regarde par le treillis.

Mon bien-aimé parle et me dit :
Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
Car voici, l’hiver est passé ;
la pluie a cessé, elle s’en est allée.
Les fleurs paraissent sur la terre,
le temps de chanter est arrivé,
et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.
Le figuier embaume ses fruits,
et les vignes en fleur exhalent leur parfum.
Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !

Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher,
qui te caches dans les parois escarpées,
fais-moi voir ta figure,
fais-moi entendre ta voix ;
car ta voix est douce, et ta figure est agréable.

Prenez-nous les renards,
les petits renards qui ravagent les vignes ;
car nos vignes sont en fleur.

Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ;
il fait paître son troupeau parmi les lis.

Avant que le jour se rafraîchisse,
et que les ombres fuient,
reviens !... sois semblable, mon bien-aimé,
à la gazelle ou au faon des biches,
sur les montagnes qui nous séparent.