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18 job 15



18 job 15
(taille reelle)
Job 15 - Ce n’est pas moi, c’est ta bouche qui te condamne ()
Alors Eliphaz de Théman prit la parole et dit :
Le sage répond-il par une science vaine ? Se gonfle-t-il la poitrine de vent ?
Se défend-il par de futiles propos, par des discours qui ne servent à rien ?
Toi, tu détruis même la crainte de Dieu, tu anéantis toute piété envers Dieu.
Ta bouche révèle ton iniquité, et tu prends le langage les fourbes.
Ce n’est pas moi, c’est ta bouche qui te condamne, ce sont tes lèvres qui déposent contre toi.
Es-tu né le premier des hommes ? As-tu été enfanté avant les collines ?
As-tu assisté au conseil de Dieu ? As-tu dérobé pour toi seul la sagesse ?
Que sais-tu, que nous ne sachions ? Qu’as-tu appris, qui ne nous soit familier ?
Nous avons aussi parmi nous des cheveux blancs, des vieillards plus riches de jours que ton père.
Tiens-tu pour peu de chose les consolations de Dieu et les douces paroles que nous t’adressons ?
Où ton cœur t’emporte-t-il, et que signifie ce roulement de tes yeux ?
Quoi ! C’est contre Dieu que tu tournes ta colère, et que de ta bouche tu fais sortir de tels discours ?
Qu’est-ce que l’homme, pour qu’il soit pur, le fils de la femme, pour qu’il soit juste ?
Voici que Dieu ne se fie pas même à ses saints, et les cieux ne sont pas purs devant lui :
combien moins cet être abominable et pervers, l’homme qui boit l’iniquité comme l’eau !
Je vais t’instruire, écoute-moi ; je raconterai ce que j’ai vu,
ce que les sages enseignent, — ils ne le cachent pas, l’ayant appris de leurs pères ;
à eux seuls avait été donné le pays, et parmi eux jamais ne passa l’étranger.—
« Le méchant, durant tous ses jours, est rongé par l’angoisse ; un petit nombre d’années sont réservées à l’oppresseur.
Des bruits effrayants retentissent à ses oreilles ; au sein de la paix, le dévastateur fond sur lui.
Il n’espère pas échapper aux ténèbres, il sent qu’il est guetté pour le glaive.
Il erre pour chercher son pain ; il sait que le jour des ténèbres est prêt, à ses côtés.
La détresse et l’angoisse tombent sur lui ; Elles l’assaillent comme un roi armé pour le combat.
Car il a levé sa main contre Dieu, il a bravé le Tout-Puissant,
il a couru sur lui le cou raide, sous le dos épais de ses boucliers.
Il avait le visage couvert de graisse, et les flancs chargés d’embonpoint.
Il occupait des villes qui ne sont plus, des maisons qui n’ont plus d’habitants, vouées à devenir des monceaux de pierre.
Il ne s’enrichira plus, sa fortune ne tiendra pas, ses possessions ne s’étendront plus sur la terre.
Il n’échappera pas aux ténèbres ; la flamme desséchera ses rejetons, et il sera emporté par le souffle de la bouche de Dieu.
Qu’il n’espère rien du mensonge, il y sera pris ; le mensonge sera sa récompense.
Elle arrivera avant que ses jours soient pleins, et son rameau ne verdira plus.
Il secouera, comme la vigne, son fruit à peine éclos il laissera tomber sa fleur, comme l’olivier.
Car la maison de l’impie est stérile, et le feu dévore la tente du juge corrompu.
Il a conçu le mal, et il enfante le malheur, dans son sein mûrit un fruit de déception. »