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GOYA (Francico), enterrement de la sardine - MITSOUKO (Rita), Marcia bella



GOYA (Francico), enterrement de la sardine - MITSOUKO (Rita), Marcia bella
(taille reelle)
Francisco GOYA - l'enterrement de la sardine 1816 ()


Folie : désertion à l'intérieur

Pierre VERON - Le Carnaval du dictionnaire

Francisco GOYA - l'enterrement de la sardine 1816
Ces œuvres sont en grande partie responsables de la légende noire romantique attribuée à la peinture de Goya, car elles ont été imitées et diffusées en France par des artistes tels que Eugenio Lucas Velázquez et Francisco Lameyer y Berenguer. L'Enterrement de la sardine reflète une tradition carnavalesque qui célèbre le dernier jour de ces fêtes. C'est la fin d'une période de monde à l'envers, de transgression, du protagonisme du peuple face aux institutions et de la prédominance du chaos face à l'ordre.

Illustration musicale: Les Rita MITSOUKO - Marcia bella 1984
Au milieu des années 1970, Catherine Ringer rencontre Marcia Moretto, danseuse argentine, et décide de prendre des cours sous l'égide de cette dernière au Centre de danse du Marais. Elles sont ensemble sur scène un an après. À la fin des années 1970, Catherine Ringer rencontre Fred Chichin ; le groupe est formé, donne des concerts, et Marcia Moretto les accompagne. L'idée de la chanson vient de Catherine Ringer : plus précisément en 1983, après la composition de la musique de la Biennale de la danse de Lyon. Marcia Baïla, chanté avec un accent espagnol forcén, sera un hommage à Marcia Moretto morte peu avant d'un cancer

Marcia elle danse
Sur du satin, de la rayonne
Du polystyrène expansé
À ses pieds

Marcia danse avec des jambes
Aiguisées comme des couperets
Deux flèches qui donnent des idées
Des sensations

Marcia elle est maigre
Belle en scène, belle comme a la ville
La voir danser me transforme
En excitée

Moretto, comme ta bouche
Est immense quand tu souris
Et quand tu ris, je ris aussi
Tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid
Que l'on sent en toi?

Mais c'est la mort
Qui t'a assassinée Marcia
C'est la mort
Tu t'es consumée Marcia
C'est le cancer
Que tu as pris sous ton bras
Maintenant tu es en cendres, en cendres
La mort c'est comme une chose impossible

Et même à toi qui est forte comme une fusée
Et même à toi qui est la vie même Marcia
C'est la mort qui t'a emmenée

Marcia danse un peu chinois
La chaleur dans les mouvements d'épaules
À plat comme un hiéroglyphe inca
De l'opéra
Avec la tête

Elle danse aussi très bien
Et son visage
Danse avec tout le reste
Elle a cherché une nouvelle façon
Et l'a inventée

C'est elle la sauterelle
La sirène en mal d'amour
Le danseur dans la flanelle
Ou le carton

Moretto, comme ta bouche
Est immense quand tu souris
Et quand tu ris, je ris aussi
Tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid
Que l'on sent en toi?

Mais c'est la mort
Qui t'a assassinée Marcia
C'est la mort
Tu t'es consumée Marcia
C'est le cancer
Que tu as pris sous ton bras

Maintenant tu es en cendres, en cendres
La mort c'est comme une chose impossible
Même pour toi qui est la vie même Marcia
Et même à toi qui est forte comme une fusée
C'est la mort qui t'a emmenée

Marcia, Marcia, Marcia, Marcia, Marcia

Frederic Chichin / Catherine Ringer