ARTHUR ET LES MINIMOYS, Luc Besson 2006, Mylène Farmer (voix)(animation)@@
Afin de sauver la maison de sa grand-mère de l'action d'un entrepreneur, un garçon de 10 ans se lance sur les traces d'un trésor dont lui parlait son grand-père. Il pénètre alors un monde de créatures miniatures qui vivent en harmonie parfaite avec la nature.
TELERAMA
Un garçonnet se retrouve sous le jardin parmi des minicréatures à oreilles pointues… Écologie potagère et amour pur : 50 % pro, 50 % naïf, 100 % Besson.
Dans une campagne américaine des années 1960 qui fleure bon l’apple pie, un garçonnet veut sauver sa mamie de l’expropriation. En quête d’un trésor, il pénètre dans un monde peuplé de lutins plus combatifs et sages que les humains…
Habitude bessonienne, le scénario d’Arthur et les Minimoys est lilliputien. Mais, avec sa multitude de minicréatures, le cinéaste opère un syncrétisme d’heroic fantasy à large spectre, allant de Dark Crystal à Star Wars, du Seigneur des anneaux aux BD de Loisel. Et Selenia, la princesse techno-punk qu’il attache à son héros, est une séduisante synthèse en 3D de son éternel féminin.
Avec ce film plus personnel qu’il n’y paraît, Besson n’a pas besoin de se cacher derrière les fusillades, les cités futuristes ou dans les profondeurs marines pour dire sa peur de l’âge adulte. Pour cultiver sa part d’enfance, il va juste au bout du jardin et le fait devant un public « de son âge ».