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@corot - Self-Portrait. 1825. Paper mounted on canvas. 32 x 24 cm. Louvre Museum, Paris
Corot est parfois appelé « le père de l’impressionnisme ». Toutefois, c’est une appréciation qu’il faut nuancer.
ses recherches sur la lumière, sa prédilection pour le travail sur le motif et pour le paysage saisi sur le vif anticipent l’impressionnisme. Mais Corot craignait les bouleversements, et il est resté fidèle toute sa vie à la tradition néoclassique, dans laquelle il avait été formé.
Jean-Baptiste Camille Corot, né le 16 juillet 1796[1] à Paris et mort dans le 10e arrondissement de Paris, passa longtemps pour être un peintre amateur qui avait tout loisir de voyager non seulement un peu partout en France, mais aussi en Italie, où il résida à trois reprises. Au cours de ses pérégrinations, il ne cessa de peindre des paysages idylliques, généralement étoffés de petits personnages, selon les règles du paysage classique.
Corot parcourt aussi sans relâche les provinces françaises à la recherche de paysages qu’il peint pour le plaisir et pour l’enrichissement visuel qu’ils lui apportent.
Le plus souvent, il séjourne chez des amis peintres ou drapiers.
Il peint surtout des paysages, mais s’intéresse aussi avec bonheur aux architectures (La cathédrale de Chartres, 1830). Sans idéaliser son modèle, il s’efforce, d’une touche épaisse et rapide, d’en capturer l’atmosphère, de saisir les jeux de lumière, les reflets de l’eau, la texture d’un mur. Mais ces toiles ne sont pour lui que des études, qu’il ne songe pas à exposer. Elles sont en effet destinées à être réemployées dans des compositions plus ambitieuses, à caractère historique, mythologique ou religieux, seules dignes, selon l’idéal néoclassique, d’être présentées au public.