C'est un grand jour pour Arthur ! En effet, c'est la fin du dixième cycle de la lune et il va, enfin, rejoindre le monde des Minimoys et revoir Sélénia. Sur place, c'est l'événement et rien n'a été laissé au hasard pour fêter comme il se doit son arrivée ! Un banquet est organisé et Sélénia a revêtu sa plus belle robe. Hélas, c'est ce jour précis qu'a choisi le père d'Arthur pour quitter la maison de sa grand-mère.
TELERAMA
Le premier était plutôt séduisant dans sa naïveté même. Là, c’est trop. Il faut avoir 5 ans pour apprécier ce deuxième volet de la trilogie jardinière de Besson.
Arthur et les Minimoys était le cadeau naïf du grand gosse qu'est Besson à tous les enfants de son âge. De là à en faire une suite et un troisième volet (Arthur et la guerre des deux mondes)... Dès la scène d'ouverture d'Arthur et la vengeance de Maltazard, il met le paquet : branle-bas de combat du peuple de l'herbe en 3D remuante et rutilante. Techniquement, rien à dire, c'est scotchant : pour son Jardiland, Besson n'a pas lésiné sur les moyens. En revanche, côté scénario, c'est Nunucheland. Quand on veut faire son Star Wars, même en mini, même en animation, il faut autre chose qu'un prêchi-prêcha écolo et de la « poésie » de classe maternelle. Assommant si on a plus de 5 ans...