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KILL BILL volume 1, Quentin Tarantino 2003, Uma Thurman, Sonny Chiba (thriller western)@@

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Dans le désert, un mariage est organisé, entre une jeune femme, autrefois tueuse à gages mais bien décidée à mener une existence rangée, et son futur époux. Mais Bill, l'ancien chef de la belle, ne l'entend pas de cette oreille. Aussi envoie-t-il ses hommes pour massacrer son ancienne recrue et son entourage. Ce qui devait être un moment de grâce et de bonheur se transforme en un véritable carnage, à l'issue duquel toutes les personnes présentes sont laissées pour mortes. Cinq ans plus tard, enfin sortie de son coma, la mariée décide de venger la mort des siens. Elle n'a désormais plus qu'un seul objectif : assassiner un à un les membres du gang de Bill...

TELERAMA
Cinq ans après son mariage ruiné par une tuerie, elle décide de se venger. Tarantino au sommet de sa forme dans cette anthologie du film de genre, entre kung-fu, chambara et western spaghetti. Une mythologie de l’imaginaire plastiquement magnifique.

Celle qui veut tuer Bill n'a pas de nom. Ce qu'on sait d'elle : le jour de ses noces, enceinte jusqu'aux yeux, elle a vu débarquer ses anciens collègues, les tueurs du Détachement international des vipères assassines. On l'a crue morte. Quatre ans de coma plus tard, elle crie vengeance. La minceur du sujet n'est qu'apparente. Elle offre au cinéaste une liberté totale. Dans une chronologie chamboulée par des flash-backs, Tarantino vient à bout de son projet le plus personnel : une anthologie du cinéma de genre. Intro choc : l'élimination d'une rivale. Parenthèse sur un double suspense hospitalier.

Puis Tarantino enchaîne à sa façon : un dessin animé à la japonaise raconte le début de l'ascension d'O-Ren Ishii, reine du crime tokyoïte. Quand sa bande, les Crazy 88, pénètre dans la Villa bleue, quand avancent au ralenti, aux côtés de la chef de gang, ses adjointes, la belle Sofie Fatale et la perverse Gogo Yubari, l'image atteint une beauté saisissante. De cette oeuvre sensualiste - qui n'exclut pas le malaise mais procure des moments de jubilation - se dégage un sentiment insolite : la mélancolie promise par la chanson du générique. Le regret de l'enfance qui s'est éloignée, et le poids des trahisons des adultes.