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BRONZINO, portrait of a Lady in Green. 1530-1532
Le caractère chimiquement instable du vert en fait une couleur à double tranchant : celle de l’espérance, du hasard, du jeu mais aussi parfois de la malchance.
Le vert n’est pas compliqué à obtenir : de nombreuses racines, des végétaux ou des écorces peuvent servir de colorants. Mais il est très difficile de le stabiliser. Les verts tiennent mal aux fibres, les tissus se délavent rapidement. Comment rendre durable cette couleur si fragile? De nombreuses techniques furent utilisées en superposant le jaune et le bleu ou le mélange d’une décoction d’écorce de ciguë dans de l’oxyde de cuivre récupéré en grattant des pièces de monnaie…
En Europe du Nord, les mélanges des couleurs furent longtemps interdits chez les teinturiers. Cette interdiction fut peu à peu levée à la Renaissance, le vert de Saxe devient très à la mode et la coutume de s’habiller de vert pour le retour du printemps, petit à petit se généralise en dépit de son prix élevé dû aux deux bains successifs exigés pour donner la couleur verte.

Angelo di Cosimo ou Agnolo di Cosimo dit le Bronzino ou Agnolo Bronzino (17 novembre 1503, Florence – 23 novembre 1572, Florence), est un peintre maniériste italien.
Il devrait son surnom à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux. Il a partiellement inspiré à Hans Christian Andersen le conte Le Sanglier de bronze où l'un de ses tableaux est mis en scène1.

Son disciple et fils adoptif, Alessandro Allori, était également surnommé « il Bronzino ».