MINUSCULE la vallee des fourmis perdues, Hélène Giraud et Thomas Szabo 2014 (nature animation)@@@
Dans une paisible forêt, les reliefs d'un pique-nique déclenchent une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin: une boîte de sucres! C'est dans cette tourmente qu'une jeune coccinelle va se lier d'amitié avec une fourmi noire et l'aider à sauver son peuple des terribles fourmis rouges...
TELERAMA
Les aventures épiques, désopilantes et très inspirées d’une bande de fourmis noires et de leur copine coccinelle. Pas de dialogues, mais des bruitages très expressifs. Pas d’anthropomorphisme, mais un irrésistible humour… entomologique.
Pour ces fourmis noires, une boîte à sucre abandonnée, c’est le jackpot… En la transportant, l’escouade d’ouvrières affronte une bande rivale (l’infâme équipe des fourmis rouges), adopte au passage une adorable petite coccinelle perdue et vit un tas d’autres épreuves, comiques ou trépidantes. Ici, tout est affaire d’échelle. Plus c’est petit, plus c’est grand. À hauteur d’insecte, les cailloux sont des falaises ; les lézards, des tyrannosaures. Adapté d’une série télé du même nom, le film en reprend le principe : des personnages animés dans des décors naturels filmés en prises de vues réelles. Après tant d’anthropomorphisme forcé au pays de l’animation, c’est rafraîchissant : ces héros-là bougent comme de vrais insectes, ne marchent pas sur deux pattes et ne causent pas. Un long métrage sans dialogues, il fallait oser. Mais le film est tout sauf muet. Ça vrombit et ça bourdonne sans cesse, dans une bande-son hilarante et expressive.
Mais Minuscule est d’abord un conte. Cet univers insolite n’interdit rien, pas même une incursion du côté de l’épopée. Lorsque, entre fourmis rouges et noires, la guerre éclate pour de bon, on se croirait dans Le Seigneur des anneaux : ambiance héroïque et grand spectacle garantis.