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ENTRE SES MAINS, Anne Fontaine 2005, Benoit Polvoorde, Isabelle Carre (thriller sentimental)@

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Claire, 30 ans, travaille dans une compagnie d'assurances lilloise. Elle mène une vie tranquille entre son mari, sa petite fille et ses virées régulières avec ses copines. Un jour, elle fait la connaissance de Laurent Kessler, un vétérinaire, venu la consulter pour un dégât des eaux. Chargée de son dossier, Claire est amenée à le revoir. Laurent, grand séducteur, lui fait une cour assidue, tandis qu'un serial killer sévit dans sa région.

TELERAMA
Une mère de famille est attirée par un vétérinaire qu’elle soupçonne être un tueur en série. Belles prestations d’Isabelle Carré et de Benoît Poelvoorde pour ce thriller trop attendu dans sa mise en forme.

Une mère de famille tranquille se voit attirée par un vétérinaire équivoque, qu’elle soupçonne peu à peu d’être un serial killer… Argument « engageant », si l’on peut dire, qui présage à la fois suspense et déraison. Mais Entre ses mains avance pépère sur ses rails de train fantôme prévisible. A qui la faute ? Sans doute pas aux acteurs, qui s’en tirent plutôt bien. Très lisse au début, Isabelle Carré gagne en densité. Et Benoît Poelvoorde, attendu au tournant, fait oublier son image de pitre belge en se montrant tourmenté, inquiétant, impénétrable.

Le problème vient plutôt des dialogues, qui disent trop, et du scénario, pas assez resserré. Vu que le « monstre » se défile plusieurs fois devant le désir croissant de sa protectrice, le film tend à faire du surplace. Et puis la mise en scène est bien trop sage pour un sujet aussi tordu et, soit dit en passant, très voisin du Boucher, de Chabrol. À part dans une scène de meurtre, dont la brutalité saisit, Anne Fontaine ne donne pas l’impression d’empoigner son sujet, de faire corps avec son romantisme dérangeant. C’est plutôt « du bout des doigts » qu’Entre ses mains.