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COMMENT J AI TUE MON PERE, Anne Fontaine 2001, Michel BOUQUET, Charles Berling (societe vieillesse)@@

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Jean-Luc, la quarantaine, fils d'un petit médecin de province, est devenu l'un de ces spécialistes anti-vieillissement que la bourgeoisie versaillaise s'arrache à prix d'or. Tout lui réussit, jusqu'au jour où Maurice, son père, refait surface.

TELERAMA
Un médecin et sa femme brillent en société mais semblent éteints à l’intérieur. Le retour du père ravive une histoire douloureuse. La réalisatrice tisse une toile raffinée entre ses comédiens : Bouquet, spectre souriant, Berling, fuyant, et Régnier, beauté absente.

Curieuse des gens curieux, c’est le signe d’Anne Fontaine, qu’on a appris à connaître à travers des intrigues... intrigantes. Comme le coup de foudre d’un couple de teinturiers pour un jeune transformiste, dans Nettoyage à sec. Cette fois, c’est dans le milieu de la bourgeoisie versaillaise que la cinéaste s’aventure. Nul signe extérieur de bizarrerie parmi ces gens qui gardent quelque chose de feutré jusque dans leur manière d’être très riches. Le titre du film annonce un coup de Trafalgar pour ces bourgeois somnambuliques. Anne Fontaine va les réveiller, mais en douceur. Un vieil homme débarque dans ce monde, l’air d’un spectre souriant, c’est Maurice, le père de Jean-Luc. Est-il revenu pour empoisonner (la vie de) son fils, ou pour lui donner, tardivement, son affection ? Un étrange ballet commence entre les deux hommes. Rien de plus indécidable, dangereux et fascinant que les sentiments, glisse Anne Fontaine. Avec son goût pour l’énigme des hommes, elle réussit aussi deux portraits de femmes : la femme, Isa, et la maîtresse de Jean-Luc, Myriem (admirable Amira Casar), qui portent le fardeau de ce combat de coqs.