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L HOMME QUI EN SAVAIT TROP, Alfred Hitchcock 1956, James Stewardt, Doris Day (thriller)@@@

Ben et Jo McKenna, un couple de touristes américains, sillonnent le Maroc avec leur petit garçon, Hank. Dans un autocar, ils font la connaissance d'un Français, Louis Bernard, qui est assassiné quelque temps plus tard à Marrakech. Avant de rendre l'âme, Bernard a le temps de souffler quelques mots à McKenna. Ce dernier, stupéfait, s'apprête à prévenir la police lorsqu'il apprend que son fils vient d'être enlevé.

TELERAMA
Autoremake d’un film de 1934. Célèbre pour sa chanson “Que será será”, chantée par Doris Day dans une ambassade. Et pour son fameux coup de cymbales. Le suspense hitchcockien à son paroxysme.

En 1934, Hitchcock tourne une première version de L'Homme qui en savait trop, qui se déroule en Suisse. En 1956, il transporte l'intrigue au Maroc, et c'est un petit garçon (une petite fille dans la première version) qu'enlèvent des espions, afin de s'assurer le silence de Doris Day et de James Stewart.

Le film fourmille de moments formidables (le meurtre de Daniel Gélin à Marrakech, Doris Day chantant Que será será). Le plus passionnant est la séquence de l'Albert Hall à Londres, où des terroristes doivent tuer un ministre. Sur une musique tourmentée d’Arthur Benjamin, les travellings créent un suspense magistral : le spectateur est amené à espérer, tout en le redoutant, le coup de cymbales qui précipitera le meurtre. Certains ont été irrités par les transparences (des plans refilmés en studio) dans les scènes du Maroc. Dans un entretien accordé à Télérama, le cinéaste Arnaud Desplechin les défendait, les jugeant source d'une ambiguïté : « Hitchcock montre de plan en plan comment la réalité se transforme. Comment une phrase n'a pas le même sens si elle est prononcée en extérieurs ou en transparence. »