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calder
Après avoir connu Mondrian et Miro et après avoir créé, en 1927, un cirque en miniature, avec des animaux et des acrobates en action, Calder trouva son propre langage avec une série de sculptures en fil métallique.
L’une des meilleurs définitions qui aient jamais été données de ces œuvres est sans doute celle de Jean-Paul Sartre :
«Un mobile est, si l’on peut dire, comme une petite célébration privée, personnelle, un objet qui trouve son unique définition dans le mouvement et n’a pas d’autres raison d’exister. C’est une fleur qui se fane quand elle cesse de se mouvoir, un pur jeu de mouvement, dans le sens où l’on parle de pur jeu de lumières… ».

L’œuvre de Calder offre quelques-uns des résultats les plus convaincants et humanisants dans l’utilisation créatrice de la technologie moderne. Il réussit à opérer une synthèse du constructivisme, du dadaïsme et de la mécanique, en conférant à cette combinaison d’éléments un nouveau caractère organique dans le contenu. Ses œuvres sont comme des comtes construits par un ingénieur sachant opérer avec le métal, avec le fil de fer, avec les lois de l’équilibre et du mouvement.

Le jeu, l’ingéniosité, la jubilation de créer sont une marque essentielle de l’œuvre de Calder. Les prototypes de jouets, réalisés en 1927 pour un fabricant de jouets de Oshkosh, Wisconsin, sont un exemple de cette alliance, caractéristique chez lui, d’un esprit ludique et d’une grande précision technologique. Ces petits objets, dont beaucoup représentent des animaux, ont été conçus, comme les personnages du Cirque ou les mobiles motorisés, pour être mis en action à l’aide de mécanismes très ingénieux.
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